DEUXIÈME PHASE DU SMSI, 16-18 NOVEMBRE 2005, TUNIS
DÉCLARATION DE M. KOFI ANNAN, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE l’ORGANISATION DES NATIONS UNIES

Tunis, le 16 novembre 2005

"Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Je remercie nos hôtes – le Président Ben Ali, le Gouvernement et le peuple tunisiens – de tout ce qu’ils ont fait pour que cette rencontre puisse avoir lieu. Il est bon de rappeler que c’est le Gouvernement tunisien qui avait initialement suggéré l’idée d’un sommet sur la société de l’information en 1998.

Je remercie également l’Union internationale des télécommunications et les autres organismes des Nations Unies qui ont déployé des efforts inlassables pour faire en sorte que ce processus aboutisse à des résultats concrets.

Il y a deux ans, à Genève, la première phase du Sommet mondial a formulé une vision d’ensemble pour une société de l’information ouverte et inclusive. Aujourd’hui, nous sommes réunis ici, à Tunis, pour passer du stade de l’analyse à celui de l’action.

Ce sommet doit être consacré à la recherche de solutions. Il doit promouvoir l’application des décisions et recommandations du Sommet mondial qui s’est tenu il y a deux mois au Siège de l’Organisation des Nations Unies, à New York. Il doit déboucher sur de nouvelles utilisations des technologies de l’information et des communications qui procureront de nouveaux avantages à toutes les classes sociales. Il doit surtout donner une nouvelle impulsion au développement des économies et des sociétés des pays pauvres et à l’amélioration des conditions de vie des personnes démunies.

Qu’entendons-nous par « société de l’information »? C’est une société dans laquelle toutes les potentialités de l’être humain sont libérées, cultivées et valorisées grâce à l’accès aux outils et aux technologies, ainsi qu’à l’éducation qui permet de les utiliser de manière efficace. Les obstacles sont, en l’occurrence, de nature politique plus que financière. Il est possible de réduire le coût des connexions, des ordinateurs et des téléphones mobiles. On peut rendre ces biens – qui sont la clef d’une vie meilleure – accessibles et abordables pour tous. Mais nous devons avoir la volonté d’agir.
La société de l’information repose également sur des réseaux. L’Internet est le fruit d’une collaboration inédite et gigantesque et ne peut fonctionner que sur la base d’une telle collaboration. Si nous voulons diffuser les avantages associés à son utilisation dans le monde entier, nous devons promouvoir le même esprit de coopération entre les gouvernements, le secteur privé, la société civile et les organisations internationales.

Bien entendu, la société de l’information est également impensable sans liberté. C’est la liberté qui permet aux habitants de tous les pays de tirer parti des connaissances, aux journalistes de faire leur métier et aux citoyens de demander des comptes à leurs gouvernements. Sans transparence, sans le droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit, la révolution de l’information fera long feu et la société de l’information que nous souhaitons bâtir ne verra jamais le jour.

Le moment est venu d’aller au-delà des débats généraux sur la fracture numérique. Nous avons déjà cerné les problèmes. Nous devons maintenant nous pencher sur les détails de la mise en œuvre et trouver les moyens d’élargir les perspectives qu’ouvre le numérique.

Les possibilités sont immenses. D’ores et déjà, en Afrique et dans d’autres régions en développement, la diffusion rapide des téléphones mobiles et des télécommunications sans fil a stimulé l’esprit d’entreprise et favorisé l’éclosion de petites entreprises, dirigées en particulier par des femmes. Dans les régions isolées, des médecins ont eu accès à des informations médicales sur les maladies tropicales. Des étudiants ont pu consulter des bases de données bibliographiques et documentaires dans le monde entier. L’alerte rapide pour la prévention des catastrophes naturelles a été améliorée et des services de secours ont pu intervenir plus rapidement en coordonnant mieux leurs actions. On peut offrir les mêmes possibilités – et des possibilités nouvelles – à beaucoup d’autres gens dans le monde en développement.

Le système des Nations Unies est prêt à aider les États Membres et toutes les autres parties prenantes à appliquer les décisions qui seront prises lors du présent sommet, quelles qu’elles soient, y compris celles qui ont trait à la gouvernance de l’Internet. Mais je tiens à préciser, pour éviter tout malentendu, que l’Organisation des Nations Unies ne souhaite pas prendre le contrôle de l’Internet, le policer ou le réglementer de toute autre manière. L’Organisation est composée des États Membres que vous incarnez. Elle ne saurait avoir d’autres ambitions que celles que vous partagez. Or il me semble que le but commun que nous visons, c’est de protéger et de consolider l’Internet et de faire en sorte que tous puissent en bénéficier.

Les États-Unis méritent notre gratitude pour avoir développé l’Internet et l’avoir mis à la disposition du monde entier. Ils ont assumé leurs responsabilités de manière honnête et honorable en matière de supervision. Je suis convaincu que vous conviendrez tous qu’il faut confier à des institutions techniques le soin de la gestion courante de l’Internet, ne serait-ce que pour le mettre à l’abri des passions de la vie politique quotidienne. Mais je pense que vous serez également unanimes à reconnaître la nécessité d’une plus grande participation internationale aux débats sur les questions relatives à la gouvernance de l’Internet. Le problème est de savoir comment cet objectif pourra être atteint. Laissons donc ces discussions se poursuivre.
Monsieur le Président,

L’expérience que nous avons accumulée ces dernières années – dans le cadre des préparatifs de ce sommet, du Groupe d’étude des technologies de l’information et des communications, du Groupe de travail sur la gouvernance de l’Internet, du Fonds de solidarité numérique, du Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux (FNUPI) du Pacte mondial, initiative pour l’entreprise citoyenne, et d’autres actions – nous a enseigné de nouvelles manières de construire des partenariats et des plates-formes efficaces. Les organismes et départements des Nations Unies continuent de s’employer très activement à renforcer les capacités et à exploiter les technologies de l’information en vue de les mettre mieux au service de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.

Ces efforts commencent à porter leurs fruits. Mais les gains restent inaccessibles pour beaucoup trop de gens. Les technologies de l’information suscitent de très fortes aspirations, non comme une fin en soi, mais en raison des possibilités qu’elles recèlent. Je vous engage vivement à répondre à ces aspirations et à prendre les mesures concrètes requises pour faire de ce sommet un événement historique qui aura fait avancer la cause du développement, de la dignité et de la paix. Je vous remercie."

Point de presse de Kofi Annan
Un point de presse a été organisé le 16 novembre pour permettre aux représentants des médias de poser des questions directement au Secrétaire général de l’ONU. En introduction, Kofi Annan a dit sa satisfaction après que les pays ont réussi à se mettre d’accord sur les questions de la gouvernance de l’Internet, mais a ajouté qu’il faudra voir dans quelle mesure les dispositions arrêtées seront appliquées.

Les questions posées par les journalistes ont porté notamment sur la participation de la société civile aux réunions et conférences onusiennes et sur les droits de l’homme. Le Secrétaire général s’est déclaré favorable à des partenariats forts avec la société civile et le secteur privé, l’ONU ne pouvant pas tout faire toute seule, mais a regretté que l’Assemblée générale ne manifeste pas le même esprit d’ouverture. Il a ensuite reconnu que des allégations de violations des droits humains et de la liberté de la presse ont été portées à sa connaissance, mais souligné l’importance d’établir des normes en la matière. Néanmoins, une chose est d’avoir des normes, une autre chose est de les appliquer.

Répondant à une dernière question sur la nécessité d’établir une feuille de route pour les activités de l’après-Tunis, Kofi Annan a fait observer que le programme déjà établi reste souple, et qu’il n’est donc pas improbable, compte tenu de l’importance qu’elles revêtent pour la réalisation des objectifs de développement du Millénaire, que les TIC entrent dans le cadre de l’évaluation continue, sur cinq années, qui est consacrée aux progrès réalisés en vue de la réalisation desdits objectifs.

Dialogue virtuel sur l'éducation en Afrique parrainé par Mme Nane Annan Nane Annan, épouse du Secrétaire général de l'Onu, a participé mardi 15 novembre en présence de M. Sashi Tharoor, Secrétaire général adjoint des Nations Unies à la Communication et à l’information publique, à un dialogue virtuel ("chat") entre des jeunes filles à Nairobi, Yaoundé et Tunis, avant l'ouverture des travaux du Sommet mondial sur la société de l'information.

Vous trouverez, ci-après les remarques faites par Mme Nane Annan
à l'occasion de Internet Chat en direct avec des lycéennes et des lycéens de Tunis, de Yaoundé et de Montpellier sur « les défis de l’éducation confrontés par les filles du secondaire en Afrique et ailleurs »:

"Bonjour tout le monde,

Je suis très contente de me joindre à vous pour participer au chat virtuel. C’es vraiment excellent de pouvoir utiliser cette remarquable technologie pour effacer les barrières du temps et des distances et de pouvoir discuter ensemble de Tunis, de Yaoundé et de Montpellier.

L’autre jour, j’ai rencontré des écolières dans un village en Egypte. Elles m’ont reçue avec une chanson qui disait :
« Mon rêve le plus cher, c’est d’avoir une éducation,
et donner cette opportunité à tout le monde.
Rehausser notre cher pays et voler très haut comme un pigeon heureux.»

Lors de ma discussion avec elles, elles ont fait preuve d’une grande intelligence et d’éloquence et d’une présence d’esprit en répondant à mes plusieurs questions. Quelques unes d’elles illustraient le cycle de vie des plantes : une plante verte et forte ardemment arrosée par une fille, et un soleil bien peint était soulevé par une autre. Ceci est une grande métaphore de ce que je souhaite être l’éducation pour vous tous. Elle pourrait être notre meilleur espoir de réaliser nos rêves et de faire ce que nous voulons faire dans nos vies.

Mais on a aussi appelé l’éducation « le vaccin social » et c’est l’un des objectifs du Millénaire pour développement reconnu par les dirigeants du monde à New York en l’an 2000 aux Nations Unies. Parcourez avec moi les huit objectifs du Millénaire, et je crois que vous allez convenir que l’éducation est un important moyen pour pouvoir les atteindre tous.

En effet, les objectifs ont pour but de libérer les hommes et les femmes de la pauvreté, d’atteindre une éducation universelle, aussi bien pour les garçons que pour les filles, de promouvoir l’égalité et le renforcement des femmes, de réduire la mortalité infantile, d’améliorer la santé maternelle, de combattre le malaria et le VIH/SIDA – qui prend de plus en plus la forme du visage d’une jeune femme- et finalement de sauvegarder notre environnement et préserver nos ressources naturelles.

Cependant, plus de 100 millions d’enfants quittent l’école et la majorité d’entre eux sont des filles. Le Thème de notre rencontre d’ aujourd’hui est : « les défis de l’éducation confrontés par les filles du secondaire en Afrique et ailleurs ». Et là, il est important de vous écouter et d’apprendre comment garantir que toutes les filles aillent à l’école et y restent.

Il y a plusieurs raisons qui empêchent les filles de ne pas aller à l’école. Les parents ne peuvent pas se permettre d’envoyer aussi bien leurs fils que leurs filles à l’école. Ils pourraient sentir qu’ils ne recevraient pas la qualité de l’éducation requise ni les qualifications de la vie dont ils ont besoin. Les filles sont peut être gardées à la maison pour des raisons culturelles ou pour aider au ménage.

Comme le Sida est en train de faire des ravages dans les familles, les filles sont arrachées de leurs écoles pour entretenir les membres de famille atteints par ce virus, ou en mourant. Les parents pourraient craindre pour la sécurité de leur fille en route vers l’école ou à l’école. Les écoles sont parfois loin de leur maison et n’ont pas de toilettes séparées ou des latrines pour filles. Ceci constitue de plus en plus un problème grave quand les filles deviennent adolescentes.

Maintenant, je veux vous entendre parler. Mais avant tout laissez-moi vous souhaiter à vous tous le succès et la réalisation de toutes vos aspirations dans votre vie et dans vos études. Je suis très contente de me joindre à vous à travers le monde de cette manière.

Espérons que les nouvelles technologies de la communication établiront des ponts de compréhension entre les peuples et permettront à toutes les filles et à tous les garçons de recevoir la qualité de l’éducation dont ils ont besoin. Merci."

À TUNIS, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EXHORTE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE À SOUTENIR LA CAMPAGNE «UN ENFANT, UN ORDINATEUR»

On trouvera ci-après les remarques du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à la manifestation organisée pour attirer l’attention de la presse sur la campagne « Un enfant, un ordinateur », à Tunis, le 16 novembre:

Il y a des inventions qui sont en avance sur leur temps.

Il y en a d’autres qui sont profondément de leur temps.

D’autres encore paraissent si évidentes et naturelles qu’une fois qu’on en a entendu parler, on se demande pourquoi il a fallu si longtemps pour en arriver là.

Rares sont celles dont on peut dire les trois à la fois.

Eh bien, c’est exactement ce dont Nicholas Negroponte, son équipe de renommée mondiale au MIT Media Lab et leurs partenaires nous ont fait cadeau.

L’ordinateur portatif à 100 dollars ouvre bien des horizons.

C’est un exploit technique remarquable, une machine capable de faire presque tout ce que font les plus grosses, celles qui sont plus chères.

C’est aussi la promesse de grands pas en avant sur le chemin du développement économique et social.

Mais ce qui est peut-être le plus important, c’est le sens qu’il faut vraiment donner à « Un enfant, un ordinateur ». Il ne s’agit pas seulement de donner un ordinateur portatif à chaque enfant, comme on lui donnerait un pouvoir magique. La magie, c’est en chaque enfant qu’elle réside, en chaque futur scientifique, intellectuel ou simple citoyen. C’est cette magie-là qu’il s’agit de faire sortir grâce à cette initiative.

L’achat des ordinateurs sera financé par les ressources du pays, par des dons et par d’autres moyens, et les machines ne coûteront rien à ceux qui les recevront. Elles seront distribuées par les ministères de l’éducation, en passant par les circuits de distribution habituels des livres de classe.

Quand ils commenceront à recevoir ces engins solides et polyvalents, les enfants de par le monde pourront prendre une part plus active à leur propre apprentissage. Ils pourront apprendre en faisant, pas seulement en écoutant et en apprenant par cœur, et ils pourront découvrir une nouvelle façon d’apprendre: directement entre eux.

Les études et l’expérience ont montré que les enfants se mettaient facilement à l’ordinateur –non seulement dans le confort d’une école ou d’un salon bien chauffé et bien éclairé dans un pays riche, mais aussi dans un taudis ou dans une campagne éloignée de tout, dans un pays en développement. Il faut absolument toucher tous ces enfants. Leur société et le monde en général ne peuvent pas se passer de leur contribution et de leur participation active. Comme l’ont dit le professeur Negroponte et d’autres, « la plus précieuse ressource naturelle d’un pays, ce sont ses enfants ».

Je remercie tous ceux qui participent à la campagne « Un enfant, un ordinateur » de la manière vraiment émouvante dont ils manifestent leur solidarité et leur civisme social. Je rends aussi hommage à l’Union internationale des télécommunications, qui a contribué à ce que cette manifestation puisse avoir lieu. Et j’en appelle à tous les dirigeants et à tous les partenaires qui participent au Sommet mondial pour qu’ils fassent tout pour que cette initiative soit parfaitement intégrée dans l’action que nous menons pour bâtir une société de l’information.

Forum mondial des médias éléctroniques Débat sur le rôle des médias électroniques dans la société de l’information à l’occasion du deuxième Forum mondial des médias électroniques

Les représentants des grands organismes de radiodiffusion et des spécialistes de l’information se sont rencontrés au Forum mondial des médias électroniques (FMME), qui s'est tenu les 15 et 16 novembre à Tunis, pour débattre du rôle capital de la radio, de la télévision et des nouveaux médias électroniques dans la future société de l’information.

Le Forum a eu à examiner le rôle croissant de la radio-télévision dans l’évolution de la société de l’information et les nouvelles opportunités qu’offrent les développements technologiques.

En provenance des cinq continents, les 250 participants et les 45 intervenants qui assisteront au Forum participeront à sept sessions de débats et proposeront des recommandations.

Lors de la session de clôture du Forum, Kofi Annan, secrétaire général des Nations Unies, a fait une allocution et les conclusions des sessions lui ont été remises. Les sessions seront consacrées aux questions suivantes :

La sécurité des journalistes dans les zones de conflit est plus que jamais d’actualité, quand on sait que les premières années de l’« ère de l’information » ont été les plus meurtrières pour les professionnels de l’information. Quelles sont les mesures à prendre au niveau international pour assurer leur protection ?

Comment les radiodiffuseurs peuvent contribuer, en associant les médias traditionnels et les nouveaux médias, à construire un monde plus juste et moins inégal, conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies ?

Comment utiliser les nouvelles technologies de l’information pour préserver la diversité culturelle et favoriser le dialogue entre les civilisations ?

Qu’est-ce qui fait le plus évoluer nos sociétés : le contenu des programmes ou la technologie ?

Les radiodiffuseurs peuvent-ils avoir recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) sans améliorer les méthodes de travail et la formation professionnelle ?

L’utilisation des nouvelles technologies pourrait permettre de préserver les archives audiovisuelles. Comment convaincre les autorités publiques d’engager les ressources nécessaires pour sauver ces trésors culturels en péril ?

« Le cours que va prendre le monde ne dépend pas uniquement des Etats », explique Shashi Tharoor, Secrétaire général adjoint des Nations Unies à la communication et à l’information. « C’est l’information qui alimente les changements auxquels nous assistons et les médias ont un rôle capital à jouer. C’est la raison pour laquelle nous nous réunissons en parallèle du processus intergouvernemental. »

Le FMME fait partie des événements parallèles de la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l’information, qui se tiendra du 16 au 18 novembre dans la capitale tunisienne. Le premier FMME avait été organisé à l’occasion de la première phase du SMSI en décembre 2003.

Parmi les participants au Forum, on comptait : Robert Rabinovitch, président-directeur général de CBC/Radio-Canada ; Yoshimori Imai, directeur à la NHK (Japon) ; Kevin Ejiofor, directeur général par intérim de la Federal Radio Corporation du Nigeria ; Nakhla Haj, rédacteur en chef de la chaîne Al Arabiya (Dubaï) ; et Roberto Morrione, directeur général de RAINews24 (Italie). Seront également présents Burchell Whiteman, ministre de l’Information de la Jamaïque ; Abdelhafidh Harguem et Habib Chawki Hamraoui, respectivement directeur général et président de l’Union de radiodiffusion des Etats arabes ; Arne Wessberg, président de l’Union européenne de radio-télévision ; Walter Fust, directeur général de la Direction suisse du développement et de la coopération ; Melinda Quintos de Jesus, directrice du Centre for Media Freedom and Responsibility des Philippines ; María Teresa Ronderos, présidente de la Fondation pour la liberté de la presse de Colombie ; Shashi Tharoor, Secrétaire général adjoint des Nations Unies à la communication et à l’information; José Antonio Ocampo, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires économiques et sociales.

Le Forum, qui a eu lieu au PalExpo du Kram à Tunis, est organisé par l’Union de radiodiffusion des Etats arabes, World Broadcasting Unions et l’Association du Forum mondial des médias électroniques, avec le soutien du Département de l’information des Nations Unies et de l’UNESCO, et avec la coopération de l’Union européenne de radio-télévision, la Direction suisse du développement et de la coopération, le Partenariat mondial pour le savoir, la Fédération internationale des archives de télévision, Canal France International, la Fédération internationale des journalistes et l’Institut international pour la sécurité de la presse.

Pour plus d’informations, veuillez visiter le site du Forum

KOFI ANNAN DEMANDE AUX JOURNALISTES DE METTRE LEUR INFLUENCE AU SERVICE DES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE ET LEUR PROMET D’INSISTER AUPRÈS DES GOUVERNEMENTS POUR UNE MEILLEURE SÉCURITÉ

On trouvera ci-après l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à la séance de clôture du Forum mondial des médias électroniques qui a précédé le Sommet :

Permettez-moi de rendre hommage aux associations professionnelles, aux organismes des Nations Unies et à tous ceux qui, comme le Gouvernement suisse, ont concouru à l’organisation de ce deuxième Forum mondial des médias électroniques.

Les médias électroniques sont au cœur même de la vie moderne, dans le pays où ils exercent et à l’échelle de la planète.

Qu’une crise se déclenche et c’est vers eux que l’on se tourne d’abord pour savoir ce qui se passe et comprendre l’événement.

Que des élections aient lieu, qu’un problème urgent interpelle la société, et ce sont les médias électroniques qui offrent un espace de dialogue et de débat public facilement accessible.

Qui révèle les injustices avant qu’il ne soit trop tard? Qui donne les moyens de nouer des relations à distance? Qui sait nous distraire après une longue journée à l’usine, aux champs ou au bureau? Les médias électroniques: la télévision, la radio et, de plus en plus, l’Internet.

Malgré tout ce que l’on vous reproche –le goût du sensationnel et du frivole, les dérapages de la pornographie et de l’incitation à la haine–, vous conservez une position sans égale, un statut unique, une influence immense.

Cette influence, le monde a dorénavant besoin que vous la mettiez, plus encore qu’aujourd’hui, au service de l’effort universel entrepris pour réaliser les Objectifs du Millénaire.

Déjà, dans le cadre de l’Initiative Médias du monde et sida, de grandes sociétés de radiotélévision ont consacré beaucoup de temps et d’énergie à cette épidémie: elles ont formé journalistes et producteurs à communiquer sur le sujet, ont soutenu spectacles, films et documentaires, ont offert documents et émissions à d’autres médias. C’est ça être citoyen du monde.

J’espère qu’en travaillant ensemble, nous saurons trouver des solutions tout aussi originales pour faire valoir les autres Objectifs du Millénaire pour le développement. Je sais qu’il n’est pas facile d’en faire un sujet magazine et que les statistiques du développement font rarement vibrer les cœurs. Sans compter que ces objectifs rappellent peut-être trop les promesses déjà faites mais jamais tenues, au point que l’on peut se demander pourquoi il faudrait cette fois les prendre plus au sérieux.

Or les Objectifs du Millénaire pour le développement apportent réellement du nouveau: ils sont précis, ils sont mesurables et ils touchent aux aspects les plus fondamentaux de la vie quotidienne. Ils ont provoqué une mobilisation sans précédent de la société civile, des manifestations de rue spectaculaires aux actions individuelles.

C’est la radiotélévision qui, il y a un an, a su rallier l’aide internationale après le raz-de-marée qui a frappé l’océan Indien et qui n’a pas été moins efficace pour le séisme du mois dernier au Pakistan. C’est elle qui sait trouver les mots et les images qui donnent aux événements un sens et une réalité pour les non-initiés qui ne font pas partie des « milieux du développement ». Et c’est à elle que je fais appel pour qu’elle focalise l’attention sur le tsunami silencieux et quotidien de la misère, de la faim, de la maladie et de la dégradation du milieu.

L’ONU jouera elle aussi son rôle. Par principe, nous défendons l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui consacre la liberté d’expression et la liberté des médias. J’espère que ces libertés trouveront une impulsion nouvelle dans le fait que le Forum se tient ici, dans le monde arabe, où se multiplient les sites Web et les télévisions par satellite et où beaucoup de gens veulent plus de liberté pour eux-mêmes et plus de sens des responsabilités chez leurs gouvernants.

L’ONU défend aussi le droit que vous avez en tant que journalistes d’être physiquement protégés du danger. Les violences que subit la presse ont certes le plus souvent pour toile de fond les conflits et la guerre, mais le Comité pour la protection des journalistes nous apprend que, dans leur grande majorité, les journalistes tués depuis 1995 ne l’ont pas été par une balle perdue mais ont été délibérément traqués et abattus, souvent directement en représailles de leurs reportages. Je continuerai d’insister auprès des gouvernements pour qu’ils assument leurs responsabilités, créent les conditions dans lesquelles les journalistes peuvent exercer leur métier sans risque et traduisent en justice les criminels qui s’en prennent à eux.

Il y a deux ans, vous avez exprimé dans la Déclaration de la radiotélévision publiée à l’issue du premier Forum mondial des médias électroniques votre volonté de participer à l’édification d’une société de l’information où chacun de nous sera plus riche et plus puissant. J’attends avec intérêt le message de ce deuxième Forum, message que je transmettrai aux États Membres. Je constate aussi avec plaisir que vous souhaitez que le Forum survive à la réunion de Tunis pour que les médias puissent jouer le rôle qui leur revient dans la réalisation du plan d’action qui sera décidé ici.

Je vous demanderai pour terminer de faire connaître non seulement les résultats du Forum actuel mais aussi ceux du Sommet mondial qui s’est tenu il y a deux mois à New York. Il y a d’innombrables histoires à raconter sur un monde en pleine évolution et sur l’Organisation des Nations Unies qui est en train de renaître après un travail rigoureux de transformation et de renouvellement.

Le WEMF et la fracture numérique Le World Electronic Media Forum (WEMF), Forum mondial des médias électroniques regroupant des radiodiffuseurs et des décideurs du monde entier, a procédé à l’examen critique du rôle des médias électroniques à l’ère du numérique et abordé les problèmes économiques, éthiques et politiques auxquels sont confrontées les chaînes tant publiques que privées.

M. Sashi Tharoor, Secrétaire général adjoint des Nations Unies à la Communication et à l’information publique, a mis en exergue la fracture au niveau du contenu et les problèmes touchant à la liberté d’expression, en faisant observer que l’Internet compte de plus en plus d’utilisateurs, certes, mais que cela ne signifie pas grand chose si l’essentiel des informations qu’on y trouve est dans une langue qu’on ne comprend pas, ou si on n’y trouve pas les questions vitales qui intéressent la société dans laquelle on vit. Sur la question de la liberté de la presse, il a observé que l’Internet, réseau libre de tout passeport, pose un dilemme à tous les gouvernants qui s’efforcent de créer les conditions légales et juridiques propres à y garantir la liberté d’expression sans pour autant toucher à d’autres droits légitimes.

Si pour M. R. Rabinovitch, P.D.G. de Radio-Canada, le contenu doit contribuer à la culture, à la responsabilité sociale et donc en dernière analyse à la démocratie, pour M. I. Rensburg, Président de South African Broadcasting, l’indépendance des radiodiffuseurs doit être renforcée. Quant à M. G. Chenevière, Président de CMRTV, il a préconisé l’établissement d’un véritable code de conduite.

En conclusion, les participants ont débattu du rôle des médias dans la réalisation des objectifs de développement du Millénaire. M. J. M. Ocampo, Vice-Secrétaire général des Nations Unies pour les affaires économiques et sociales, a attribué la fracture numérique à l’existence bien souvent de disparités au niveau du traitement linguistique et du contenu, tandis que le Directeur de l’Agence suisse de développement a critiqué les médias des pays développés qui passent trop souvent sous silence ces tueurs de développement que sont les conflits, le SIDA ou encore les inégalités économiques.

Conférence des ONG au SMSI Organisé par les ONG ayant statut consultatif auprès des Nations Unies (CONGO), le Forum Améliorer les meilleures pratiques émanant de la société civile en vue de combler le fossé numérique souhaitait mettre en exergue le rôle des différentes organisations de la société civile dans la promotion de l’accès et de l’utilisation efficace de l’Internet et autres TIC, à identifier les obstacles qu’elles ont à surmonter pour réaliser leurs projets et à définir le rôle que doivent jouer la communauté internationale, l’ONU et les gouvernements dans la réalisation de ces projets.

La première séance a permis d’évaluer, au travers d’expériences menées en Inde et au Bangladesh, les meilleures pratiques de la société civile destinées à aider les communautés rurales à: intégrer les TIC dans le cadre de leurs programmes de développement et de la réalisation des objectifs de développement du Millénaire; combler le fossé numérique par connectivité interposée; accéder au savoir; s’autonomiser et s’ouvrir au monde des affaires; susciter des activités génératrices de revenus, accroître la transparence et lutter contre la corruption. Cependant, certains problèmes persistent, tels que l’absence d’un véritable plan d’action, le manque d’engagement de la part des gouvernements, des secteurs public et privé ou l’indisponibilité d’outils de formation peu coûteux.

Au cours de la seconde séance consacrée aux meilleures pratiques nationales émanant de la société civile, M. Shashi Tharoor, Vice-Secrétaire général des Nations Unies pour les communications et l’information publique, a fait remarquer que les TIC ont permis à la société civile de faire entendre sa voix et a donné comme exemple les différentes conférences ONG-ONU organisées par le Département de l’information des Nations Unies, la diffusion sur le Net, Webcast, réalisée à l’occasion du Sommet Mondial de New York en septembre dernier, ou encore le Programme Cyberschoolbus qui vise à répondre aux aspirations des jeunes du monde entier. Pour sa part M. Nitin Desai, Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le SMSI a estimé que les TIC doivent être appréhendées en termes de développement et de synergie entre les différents acteurs: société civile, Etats et communauté internationale, afin d’obtenir un modèle unique qui puisse être applicable au plus grand nombre de communautés rurales possible.

INTERNET-JEUNES: Le Département de l'information de l'ONU lance à l'intention des jeunes un site web destiné à la promotion des objectifs du Millénaire pour le développement

Consciente que 2,8 milliards de personnes dans le monde ont moins de 25 ans et que la participation des jeunes dans la recherche de solutions aux problèmes auxquels notre planète est confrontée est essentielle, la Division des services et produits destinés au public du Département de l’information et de la communication des Nations Unies lance un nouveau site Web sur Internet, à destination des jeunes. Ce site est consacré aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Conçue par le « Cyberschoolbus », site éducatif en ligne de l’ONU, la nouvelle page Web a été lancée le 17 octobre, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’éradication de la pauvreté. Le site est actuellement accessible aux deux adresses suivantes: www.cyberschoolbus.un.org ou www.millenniumcampaign.org/youth.

M. Shashi Tharoor, Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, y déclare que « les jeunes sont enthousiasmés par l’idée de venir en aide aux autres et font souvent preuve de beaucoup d’imagination sur les moyens pour y parvenir. Désormais, ils auront accès à ce qui est sans doute la plus abondante des sources d’informations actuellement disponibles sur Internet sur les OMD. Les richesses du nouveau site Web les aideront à mobiliser leurs idées et leurs énergies pour la réalisation de ces objectifs importants ».

Jeunesse et société de l'information

L'accès à l’information ne se définit pas seulement en termes d’accès aux différentes technologies et aux médias, mais doit également prendre en compte la nature et le type d’information dont la jeunesse a besoin pour participer pleinement à la vie de la société.

L’UNESCO, par l’intermédiaire de son Secteur de la communication et de l’information, encourage activement les jeunes à produire eux-mêmes l’information en soutenant les médias consacrés aux jeunes, en facilitant l’éducation aux médias et l’accès aux réseaux d’information et de communication pour la jeunesse, tout en fournissant les technologies appropriées aux organisations de jeunesse.

TUNISIE-ACCES AUX TIC Opération "ordinateur familial" La Tunisie a lancé le 15 octobre la comercialisation des ordinateurs dans le cadre de la deuxième phase du projet de l'ordianateur familial. Les prix à l'achat ont été fixés à 700 dinars tunisiens pour les PC fixex et à 1200 dinars pour les portables.

Pour le financement de l'opération, la Banque tunisienne de solidarité accordera des prêts à conditions avantageuses pour les familles désirant acquérir un ordinateur familial.

TUNISIE-BIRD Développement du secteur des technologies de l’information et de la communication La Tunisie vient de lancer un appel d'offre de sollicitation de manifestation d'intérêts après avoir obtenu un prêt de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et a l’intention d’utiliser une partie du montant de prêt pour « Elaborer un plan stratégique pour le développement du secteur des technologies de l’information et de la communication- TIC en Tunisie »

L’étude et l’assistance technique devront aider la Tunisie à établir un plan de stratégie et de développement dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (2011) et a pour objectif principaux:

Développer les infrastructures des technologies de l’information et de la communication ainsi que la qualité du réseau pour atteindre le niveau des pays développés
• Généraliser l’utilisation des TIC dans tous les secteurs d’activités socio-économiques et administratifs du pays
Assurer la croissance du pays en augmentant la part des TIC dans le PIB
Améliorer les mécanismes E-Sécurité
• Adopter la réglementation en vigueur
sage des TIC en instaurant un environnement approprié
Réduire les écarts sociaux et régionaux en assurant un accès de tous à la connaissance et l’usage des TICorganisant l’u
• Valoriser les ressources humaines par la formation universitaire et la recherche et le développement
Développer la coopération internationale et assurer un partenariat durable.

Presse écrite électronique Guide la presse internationale en ligne Courrier international propose chaque semaine une sélection des meilleurs articles tirés de la presse du monde. Cete sélection se fait très souvent- surtout dans le cas des pays lointains- à partir des sites des quotidiens et des périodiques. Ce guide (que nous communiquons avec l'aimable autorisation de Courrier international) vous propose de découvrir les meilleurs sites de presse en ligne du monde entier, clasés par origines géographiques.

Événements parallèles au SMSI L'Union internationale des télécommunications (UIT) et le pays hôte, la Tunisie, ont convenu de mettre des locaux à disposition en vue de la tenue d'événements parallèles qui auront lieu en même temps et au même endroit que le Sommet et qui comprendront des réunions, panels, débats et ateliers, ainsi qu'une exposition et d'autres manifestations de portée mondiale liées au thème du Sommet.

Ces événements parallèles se dérouleront au Parc des Expositions du Kram du 14 au 19 novembre 2005. Les Agences et Programmes des Nations Unies vont y participer activement. Ci-dessous la liste des rencontres:

INTERNATIONAL FORUM World Broadcasting Union-Arab States Broadcasting Union (ASBU), Département de l'information de l'ONU (DPI), UNESCO, World Broadcasting Unions (WBU), World Electronic Media Forum Association (WEMF) Second World Electronic Media Forum

PANEL PNUD ONUDI Les TIC au service de la réduction de la pauvreté

ATELIER PNUD ONUDI "Partageons le futur": Techniques de jumelage de partenariats multidimensionnels

ATELIER ONUDI "Partageons le futur": Trade facilitation & e-business

PANEL PNUD - ICT Development in the Arab Region (ICTDAR) The use of ICT to empower Civil Society

PANEL PNUD - ICT Development in the Arab Region (ICTDAR) ONUDI The use of ICT to support Small & Medium Enterprises

SYMPOSIUM Union Postale Universelle The postal sector-Enabling the information society

TABLE RONDE Commission économique régionale de l'ONU Regional Perspectives for the global information society

TABLE RONDE Commission économique régionale de l'ONU Promotion of the participation of women in the information society and the knowledge based economy

PANEL Département des affaires économiques et sociales de l'ONU (UNDESA) Transition to the Knowledge Society

CONFERENCE Conférence des ONG accrédités auprès du SMSI (CONGO) Best practicies from civil society in briging the digital divide

CONFERENCE Université des Nations Unies Open educationnal ressources, Open Courseware 14 15:00-19:00 Saint Augustin 150

PANEL Université des Nations Unies E.governance in developing countries

ATELIER Université des Nations Unies The Impact of ICTs on Economic Development: Evidence and Policy Implications

PANEL Institut de formation et de recherchede l'ONU (UNITAR) Digital solidarity and local authorities

PRESENTATION DE PROJET F.A.O + Association for Progressive Communication Capacity building to promote and ensure the effective use of ICT

TABLE RONDE UNESCO Knowledge for development 17 15:00-18:00 Amilcar

TABLE RONDE UNESCO Rôle of UNESCO in the construction of knowledge society

ATELIER UNESCO ICT and people with disabilities

CONFERENCE Org. Int. Pour les Migrations / Ligue Arabe / Min. Aff. Soc (Tunisie) Migration des compétences et société de l'information

GLOBAL EVENT CNUCED, EUROSAT,ITUOECD,UNESCO, UNICTTF, Banque mondiale Measuring the information society

TABLE RONDE CNUCED /UNCSTD/BAD/NEPAD Financing ICT for development

CONFERENCE PNUD - Asia Pacific Development Information Program Free/open source software and development

TABLE RONDE Groupe d'études de l'ONU sur les nouvelles technologis de l'information et de la communication (UNICT task force) +WII Bridging the digital divide with broad band wireless Internet

TABLE RONDE Groupe d'études de l'ONU sur les nouvelles technologis de l'information et de la communication (UNICT task force) ICT and MDGs

PANEL Groupe d'études de l'ONU sur les nouvelles technologis de l'information et de la communication (UNICT task force)+ Département des affaires économiques et sociales de l'ONU Governance, Global Citizenship & Technology : Role of Parliaments in the Inf. Society

ATELIER CCentre du commerce international + CNUCED + OMC e@work

ATELIER Centre du commerce international + CNUCED + OMC e@work : Bridging the use divide

FORUM Centre du commerce international + CNUCED + OMC e@work : Bridging the use divide

PANEL ONU (Division for advancement of women) Enhancing the capacity of national machineries through the effective use of ICT

PANEL Groupe d'études de l'ONU sur les nouvelles technologis de l'information et de la communication (UNICT task force) Last meeting of the ICT Task Force

FORUM INFODEV INFODev - Banque Mondiale Thème 1: Extending the information society to all

FORUM INFODEV INFODev - Banque Mondiale Organisation Internationale Thème 2 : Do ICTs matter to the poor ?

FORUM INFODEV INFODev - Banque Mondiale Thème 3 : Do national ICT strategies matter ?

FORUM INFODEV INFODev - Banque Mondiale Thème 4 : Do policy and regulation matter ?

FORUM INFODEV INFODev - Banque Mondiale Thème 5 : Is infrastructure a public good ? 18 09:00-11:00 Hannibal 400

FORUM INFODEV INFODev - Banque Mondiale Thème 6 : How can local innovation be unleashed ?

Liste finale de toutes les manifestations parallèles retenues

Téléinformatique et sécurité de l'information La communauté internationale doit poursuivre ses efforts en débattant collectivement du sujet à l’ONU A l’occasion d’un débat portant sur la téléinformatique, entamé le 17 octobre à la Commission chargé du désarmement et de la sécurité internationale de l’ONU (1ère Commission), M. ANDREY KRUTSKIKH, Président du Groupe d’experts sur les progrès de la téléinformatique dans le contexte de la sécurité internationale a rappelé que la résolution 58/32 adoptée par consensus en décembre 2003, l’Assemblée générale priait le Secrétaire général d’examiner la question des risques qui se posent ou pourraient se poser dans le domaine de la sécurité de l’information ainsi que les mesures de coopération qui pourraient être prises pour y parer et de procéder à une étude sur ces problèmes avec l’assistance d’un groupe d’experts gouvernementaux. L’intervenant a précisé que le groupe comprend 15 États, il a tenu trois réunions, en juin 2004 à New York, en mars avril 2005 à Genève, et en juillet dernier à New York. Le groupe a tenu compte des réponses des États aux résolutions de l’Assemblée générale sur le sujet, et des contributions nombreuses d’experts des États. C’était la première tentative d’examiner cette question dans le domaine de la sécurité internationale. Les discussions ont été constructives et équilibrées, les experts étudiant à fond le sujet. Le groupe a élaboré un projet de rapport et fait le point sur la situation actuelle. Les États et les particuliers dépendent de plus en plus des TIC (technologies de l’information et de la télécommunication) pour le développement économique et social, et ces technologies de pointe ont une grande influence sur la sécurité internationale.

L’information devient une ressource fondamentale, a poursuivi l’expert, en n otant que la sécurité de l’information est une responsabilité nationale, mais pour être efficace, requiert une large coopération internationale. La synthèse des pratiques des pays montre des approches multiples, différentes mais fonction des conditions particulières de chacun des États.
Alors que la menace est diffuse, la communauté internationale doit poursuivre ses efforts en débattant collectivement du sujet à l’ONU pour trouver des solutions et éviter de répéter des erreurs déjà commises sur d’autres technologies. Il faut faire rentrer le génie dans sa bouteille avant qu’il ne devienne un géant.

Haute juridiction d’appel dans le système des Nations Unies Le Tribunal administratif des Nations Unies lance son site internet Le Tribunal administratif des Nations Unies a annoncé le lancement de son site Internet (http://www.un.org/french/law/) en anglais et en français. Celui-ci contient des informations relatives à l’histoire du Tribunal, à son travail et à son rôle au sein de l’Organisation. Le but de ce site est de faciliter les démarches du personnel et de ses représentants auprès du Tribunal. Le texte intégral de la jurisprudence est disponible à tous les internautes et la recherche simplifiée permet à l’utilisateur de retrouver aisément des informations d’ordre juridique et relatives aux activités du Tribunal.

Établi en 1950 par l’Assemblée générale et chargé de la résolution des litiges professionnels au sein de l’Organisation, le Tribunal est la plus haute juridiction d’appel dans le système des Nations Unies. Composé de sept membres, cet organe indépendant est habilité à rendre des jugements contraignants. Il tient deux sessions de cinq semaines chacune et rend environ 60 jugements par an. À ce jour, plus de 1 200 jugements ont été rendus.

ONU-FRACTURE NUMÉRIQUE Les délégations appellent à réduire la fracture numérique pour garantir une information équilibrée La Commission des Nations Unies en charge des questions politiques spéciales et décolonisation(4ème Commission) ) a conclu le 14 octobre son débat général sur l’information, au cours duquel plusieurs délégations ont évoqué la fracture numérique grandissante entre les pays développés et les pays en développement. Le représentant de la Mongolie a indiqué que cette fracture privait la plupart des individus des « immenses opportunités » offertes par la technologie moderne et les petits pays de la possibilité de faire entendre leur voix. Les délégués du Togo et du Botswana ont rappelé pour leur part que, compte tenu des besoins spécifiques et des difficultés de déplacement dans de nombreux pays africains, de nombreuses personnes n’avaient aucun accès à l’information. Ils ont rappelé à ce sujet le rôle central joué par la radio et les médias traditionnels pour atteindre les régions les plus reculées.

Plusieurs délégations ont insisté sur la nécessité de diffuser une information juste et non partisane. En effet, nombre d’entre elles ont dénoncé le fait que l’information était détenue par de grands groupes de médias privés qui n’assuraient pas une diffusion équilibrée des informations. La question de l’indépendance de certains médias et de leur utilisation à des fins politiques est revenue plusieurs fois lors du débat.

UNESCO Étendre l’accès au savoir: du livre à l’hypertexte
De l’imprimerie de Gutenberg à Internet, de l’Encyclopédie de Diderot à Wikipedia, les moyens d’accès à l’information et au savoir ont considérablement changé. L’UNESCO multiplie les actions pour que chacun puisse bénéficier de cette révolution.

 

ONU-JOURNALISTES-Le programme de formation des Nations Unies Reham Al-Farra à l’attention des jeunes journalistes issus de pays en développement s’est conclu au Siège de l'ONUà New York

Le programme de formation des Nations Unies à l’attention des jeunes journalistes issus de pays en développement ou en transition s’est conclu le 17 octobre au Siège des Nations Unies à New York. L’objectif de ce programme est d’aider les jeunes journalistes à mieux saisir les défis auxquels sont confrontées les Nations Unies et de les aider à mieux couvrir les questions mondiales une fois de retour au pays.

Ce programme de six semaines a inclus des visites du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington D.C. ainsi que des grandes institutions médiatiques et académiques d’Atlanta, New York et New Jersey.

Les journalistes suivants ont été récompensés : Mohamed Abdul Aziz Al–Ansari, Agence de l’information étrangère du Qatar; Shermain Bique, Chronical newspaper de Dominique; Eun Jung Cho, Arirang TV, Republique de Corée; Hannah Foullah, Radio Democracy, Sierra Leone; Margarita Funes, La Prensa Grafica, El Salvador; Tomas Jenik, Lidove Noviny, Républiquie tchèque; Cheryl Lim, Mediacorp News, Singapore; Carlos Maurille, Radio CAPP FM, Bénin; Maia Metaxa, BBC World Service, République de Moldova; Tania Sabillon, El Heraldo Newspaper, Honduras; et Pippin Vuvui Fotu, Radio et Television du Tonga.

EN DEBAT
La gouvernance de l'internet domine les discussions

Le débat de la dernière réunion du Comité préparatoire du Sommet sur la gouvernance de l'Internet, qui a eu lieu à Genève du 19 au septembre (PrepCom-3), a été centré sur le rapport du Groupe de travail multipartenaire sur la gouvernance de l'Internet (GTGI), créé à l'issue de la phase de Genève du SMSI et chargé d'étudier des propositions sur la gouvernance future de l'Internet et de faire des propositions en la matière. Le rapport final du groupe, publié à Genève le 18 juillet, et assorti des observations de toutes les parties prenantes, a été une source d'inspiration pour les débats de ces deux semaines.
 

En complément de la page des centres d'information mise à jour au Siège de New York, 53 centres ont créé leur propre site web dans les langues locales. Visitez-les afin de trouver toutes les informations relatives aux prochaines conférences et événements locaux et internationaux organisés par les Nations Unies.

Dans certaines régions du monde, le personnel des CINU utilise les ordinateurs à la fois pour élargir ses contacts avec le public mais aussi pour introduire les technologies de communication modernes aux personnes qui n'y ont pas accès. Pour une liste complète des centres, services et bureaux d’information des Nations Unies, visitez l’Annuaire des CINU.

AIDE AUX INSTITUTIONS DE COMMMUNICATION L’UNESCO aide au renforcement des capacités des institutions de communication, à l’amélioration de la formation des professionnels des médias, et à sensibiliser le public sur l’importance de l’utilisation des moyens de communication.

Une attention particulière est donnée à :
• La formation des professionnels des médias, et plus particulièrement aux femmes journalistes dans les pays en développement.
• Renforcement des agences de presse, du service public de radiotélévision et des médias communautaires dans les pays en développement.
• Soutien aux médias pour la production des contenus locaux, en leur fournissant des opportunités de formation, de production et de distribution.
• La formation des utilisateurs pour une lecture critique des médias, en particulier chez les enfants et adolescents.

Durant ces vingt dernières années, le Programme International pour le Développement de la Communication (PIDC) a joué un rôle clé dans le financement de projets de développement des médias à travers le monde.

WSIS-ONLINE.NET Plateforme communautaire pour le Sommet mondial sur la socité de l'information
Aide à connecter les personnes qui s’intéressent à la société de l’information.

FRANCOPHONIE Mise en oeuvre de la société de l'information : initiatives de l'Agence de la Francophonie
La Francophonie est attachée à une conception pluraliste de la société de l'information qui repose sur des fondements démocratiques, s'appuie sur une réelle participation des citoyens et place, au centre de ses préoccupations, les notions de communication...

VOLONTARIAT ET TIC World Wide Volunteer est une bibliothèque en ligne et une plate-forme de dialogue liées au volontariat et la société de l'information.

Le but de ce site Internet est non seulement d'inclure les organisations de volontariat dans le processus de préparation de la Famille des Volontaires du SMSI, mais aussi d'offrir une source d'informations en ligne complète. Il offre aux organisations de volontariat un outil leur permettant de formuler leurs positions et points de vue quant à la société de l'information.

FAO Découvrir la 'boîte magique' - l'appropriation par les populations locales des technologies d'information et de communication (TIC)

Le Groupe de la communication pour le développement a le plaisir de vous présenter un document intitulé "Découvrir la 'boîte magique' - l'appropriation par les populations locales des technologies d'information et de communication (TIC)". Cet exposé est une contribution de la FAO au travail entrepris par le "Global Knowledge Partnership" (GKP) dont la FAO fait partie afin d'apporter sa contribution au Groupe d'action sur l' "Opportunité numérique" (Dotforce). La Dotforce a été établie par les pays du G8 pour aborder le problème de la fracture numérique (digital divide) qui s'est créé entre les pays en développement et les pays développés. Ce document est un brouillon pour discussion.
(disponible uniquement en anglais)

AFRIQUE  Les politiques et stratégies nationales de TIC: Réglementation, régulation et accès public: Favoriser le dialogue multi-acteurs

Dans le cadre du Réseau mondial de ressources en cyber-politiques (ePol-NET), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), l’Institut francophone des nouvelles technologies de l’information et de la formation (INTIF), ainsi que les gouvernements du Canada et de la France, ont organisé, les 17 et 18 Octobre 2005 à Dakar, Sénégal, un atelier sur «Les politiques et stratégies nationales des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC): réglementation, régulation et accès public», qui aura lieu.

Observatoire de l a société de l'information

Liberté d'expression

Répertoire UNESCO des actions pour le SMSI

Programme Information pour tous (IFAP)

Programme international du développement de la communication (PIDC)

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Centres Multimédia Communautaires

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© OCTOBRE 2005-CENTRE D'INFORMATION DES NATIONS UNIES A TUNIS