DEUXIÈME
PHASE DU SMSI, 16-18 NOVEMBRE 2005, TUNIS
DÉCLARATION DE M. KOFI ANNAN, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
DE l’ORGANISATION DES NATIONS UNIES
Tunis,
le 16 novembre 2005
"Monsieur
le Président,
Mesdames, Messieurs,
Je remercie nos hôtes – le Président Ben Ali,
le Gouvernement et le peuple tunisiens – de tout ce qu’ils
ont fait pour que cette rencontre puisse avoir lieu. Il est bon
de rappeler que c’est le Gouvernement tunisien qui avait initialement
suggéré l’idée d’un sommet sur
la société de l’information en 1998.
Je remercie également l’Union internationale des télécommunications
et les autres organismes des Nations Unies qui ont déployé
des efforts inlassables pour faire en sorte que ce processus aboutisse
à des résultats concrets.
Il y a deux ans, à Genève, la première phase
du Sommet mondial a formulé une vision d’ensemble pour
une société de l’information ouverte et inclusive.
Aujourd’hui, nous sommes réunis ici, à Tunis,
pour passer du stade de l’analyse à celui de l’action.
Ce sommet doit être consacré à la recherche
de solutions. Il doit promouvoir l’application des décisions
et recommandations du Sommet mondial qui s’est tenu il y a
deux mois au Siège de l’Organisation des Nations Unies,
à New York. Il doit déboucher sur de nouvelles utilisations
des technologies de l’information et des communications qui
procureront de nouveaux avantages à toutes les classes sociales.
Il doit surtout donner une nouvelle impulsion au développement
des économies et des sociétés des pays pauvres
et à l’amélioration des conditions de vie des
personnes démunies.
Qu’entendons-nous par « société de l’information
»? C’est une société dans laquelle toutes
les potentialités de l’être humain sont libérées,
cultivées et valorisées grâce à l’accès
aux outils et aux technologies, ainsi qu’à l’éducation
qui permet de les utiliser de manière efficace. Les obstacles
sont, en l’occurrence, de nature politique plus que financière.
Il est possible de réduire le coût des connexions,
des ordinateurs et des téléphones mobiles. On peut
rendre ces biens – qui sont la clef d’une vie meilleure
– accessibles et abordables pour tous. Mais nous devons avoir
la volonté d’agir.
La société de l’information repose également
sur des réseaux. L’Internet est le fruit d’une
collaboration inédite et gigantesque et ne peut fonctionner
que sur la base d’une telle collaboration. Si nous voulons
diffuser les avantages associés à son utilisation
dans le monde entier, nous devons promouvoir le même esprit
de coopération entre les gouvernements, le secteur privé,
la société civile et les organisations internationales.
Bien entendu, la société de l’information est
également impensable sans liberté. C’est la
liberté qui permet aux habitants de tous les pays de tirer
parti des connaissances, aux journalistes de faire leur métier
et aux citoyens de demander des comptes à leurs gouvernements.
Sans transparence, sans le droit de chercher, de recevoir et de
répandre, sans considération de frontière,
les informations et les idées par quelque moyen d’expression
que ce soit, la révolution de l’information fera long
feu et la société de l’information que nous
souhaitons bâtir ne verra jamais le jour.
Le moment est venu d’aller au-delà des débats
généraux sur la fracture numérique. Nous avons
déjà cerné les problèmes. Nous devons
maintenant nous pencher sur les détails de la mise en œuvre
et trouver les moyens d’élargir les perspectives qu’ouvre
le numérique.
Les possibilités sont immenses. D’ores et déjà,
en Afrique et dans d’autres régions en développement,
la diffusion rapide des téléphones mobiles et des
télécommunications sans fil a stimulé l’esprit
d’entreprise et favorisé l’éclosion de
petites entreprises, dirigées en particulier par des femmes.
Dans les régions isolées, des médecins ont
eu accès à des informations médicales sur les
maladies tropicales. Des étudiants ont pu consulter des bases
de données bibliographiques et documentaires dans le monde
entier. L’alerte rapide pour la prévention des catastrophes
naturelles a été améliorée et des services
de secours ont pu intervenir plus rapidement en coordonnant mieux
leurs actions. On peut offrir les mêmes possibilités
– et des possibilités nouvelles – à beaucoup
d’autres gens dans le monde en développement.
Le système des Nations Unies est prêt à aider
les États Membres et toutes les autres parties prenantes
à appliquer les décisions qui seront prises lors du
présent sommet, quelles qu’elles soient, y compris
celles qui ont trait à la gouvernance de l’Internet.
Mais je tiens à préciser, pour éviter tout
malentendu, que l’Organisation des Nations Unies ne souhaite
pas prendre le contrôle de l’Internet, le policer ou
le réglementer de toute autre manière. L’Organisation
est composée des États Membres que vous incarnez.
Elle ne saurait avoir d’autres ambitions que celles que vous
partagez. Or il me semble que le but commun que nous visons, c’est
de protéger et de consolider l’Internet et de faire
en sorte que tous puissent en bénéficier.
Les États-Unis méritent notre gratitude pour avoir
développé l’Internet et l’avoir mis à
la disposition du monde entier. Ils ont assumé leurs responsabilités
de manière honnête et honorable en matière de
supervision. Je suis convaincu que vous conviendrez tous qu’il
faut confier à des institutions techniques le soin de la
gestion courante de l’Internet, ne serait-ce que pour le mettre
à l’abri des passions de la vie politique quotidienne.
Mais je pense que vous serez également unanimes à
reconnaître la nécessité d’une plus grande
participation internationale aux débats sur les questions
relatives à la gouvernance de l’Internet. Le problème
est de savoir comment cet objectif pourra être atteint. Laissons
donc ces discussions se poursuivre.
Monsieur le Président,
L’expérience que nous avons accumulée ces dernières
années – dans le cadre des préparatifs de ce
sommet, du Groupe d’étude des technologies de l’information
et des communications, du Groupe de travail sur la gouvernance de
l’Internet, du Fonds de solidarité numérique,
du Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux
(FNUPI) du Pacte mondial, initiative pour l’entreprise citoyenne,
et d’autres actions – nous a enseigné de nouvelles
manières de construire des partenariats et des plates-formes
efficaces. Les organismes et départements des Nations Unies
continuent de s’employer très activement à renforcer
les capacités et à exploiter les technologies de l’information
en vue de les mettre mieux au service de la réalisation des
objectifs du Millénaire pour le développement.
Ces efforts commencent à porter leurs fruits. Mais les gains
restent inaccessibles pour beaucoup trop de gens. Les technologies
de l’information suscitent de très fortes aspirations,
non comme une fin en soi, mais en raison des possibilités
qu’elles recèlent. Je vous engage vivement à
répondre à ces aspirations et à prendre les
mesures concrètes requises pour faire de ce sommet un événement
historique qui aura fait avancer la cause du développement,
de la dignité et de la paix. Je
vous remercie."
Point
de presse de Kofi Annan
Un point de presse a été organisé le 16 novembre
pour permettre aux représentants des médias de poser
des questions directement au Secrétaire général
de l’ONU. En introduction, Kofi Annan a dit sa satisfaction
après que les pays ont réussi à se mettre d’accord
sur les questions de la gouvernance de l’Internet, mais a
ajouté qu’il faudra voir dans quelle mesure les dispositions
arrêtées seront appliquées.
Les
questions posées par les journalistes ont porté notamment
sur la participation de la société civile aux réunions
et conférences onusiennes et sur les droits de l’homme.
Le Secrétaire général s’est déclaré
favorable à des partenariats forts avec la société
civile et le secteur privé, l’ONU ne pouvant pas tout
faire toute seule, mais a regretté que l’Assemblée
générale ne manifeste pas le même esprit d’ouverture.
Il a ensuite reconnu que des allégations de violations des
droits humains et de la liberté de la presse ont été
portées à sa connaissance, mais souligné l’importance
d’établir des normes en la matière. Néanmoins,
une chose est d’avoir des normes, une autre chose est de les
appliquer.
Répondant
à une dernière question sur la nécessité
d’établir une feuille de route pour les activités
de l’après-Tunis, Kofi Annan a fait observer que le
programme déjà établi reste souple, et qu’il
n’est donc pas improbable, compte tenu de l’importance
qu’elles revêtent pour la réalisation des objectifs
de développement du Millénaire, que les TIC entrent
dans le cadre de l’évaluation continue, sur cinq années,
qui est consacrée aux progrès réalisés
en vue de la réalisation desdits objectifs.
Dialogue
virtuel sur l'éducation en Afrique parrainé par Mme
Nane Annan Nane Annan, épouse du Secrétaire
général de l'Onu, a participé mardi 15 novembre
en présence de M. Sashi Tharoor, Secrétaire général
adjoint des Nations Unies à la Communication et à
l’information publique, à un dialogue virtuel ("chat")
entre des jeunes filles à Nairobi, Yaoundé et Tunis,
avant l'ouverture des travaux du Sommet mondial sur la société
de l'information.
Vous
trouverez, ci-après les remarques faites par Mme Nane Annan
à l'occasion de Internet Chat en direct avec des lycéennes
et des lycéens de Tunis, de Yaoundé et de Montpellier
sur « les défis de l’éducation
confrontés par les filles du secondaire en Afrique et ailleurs
»:
"Bonjour
tout le monde,
Je
suis très contente de me joindre à vous pour participer
au chat virtuel. C’es vraiment excellent de pouvoir utiliser
cette remarquable technologie pour effacer les barrières
du temps et des distances et de pouvoir discuter ensemble de Tunis,
de Yaoundé et de Montpellier.
L’autre
jour, j’ai rencontré des écolières dans
un village en Egypte. Elles m’ont reçue avec une chanson
qui disait :
« Mon rêve le plus cher, c’est d’avoir une
éducation,
et donner cette opportunité à tout le monde.
Rehausser notre cher pays et voler très haut comme un pigeon
heureux.»
Lors
de ma discussion avec elles, elles ont fait preuve d’une grande
intelligence et d’éloquence et d’une présence
d’esprit en répondant à mes plusieurs questions.
Quelques unes d’elles illustraient le cycle de vie des plantes
: une plante verte et forte ardemment arrosée par une fille,
et un soleil bien peint était soulevé par une autre.
Ceci est une grande métaphore de ce que je souhaite être
l’éducation pour vous tous. Elle pourrait être
notre meilleur espoir de réaliser nos rêves et de faire
ce que nous voulons faire dans nos vies.
Mais
on a aussi appelé l’éducation « le vaccin
social » et c’est l’un des objectifs du Millénaire
pour développement reconnu par les dirigeants du monde à
New York en l’an 2000 aux Nations Unies. Parcourez avec moi
les huit objectifs du Millénaire, et je crois que vous allez
convenir que l’éducation est un important moyen pour
pouvoir les atteindre tous.
En
effet, les objectifs ont pour but de libérer les hommes et
les femmes de la pauvreté, d’atteindre une éducation
universelle, aussi bien pour les garçons que pour les filles,
de promouvoir l’égalité et le renforcement des
femmes, de réduire la mortalité infantile, d’améliorer
la santé maternelle, de combattre le malaria et le VIH/SIDA
– qui prend de plus en plus la forme du visage d’une
jeune femme- et finalement de sauvegarder notre environnement et
préserver nos ressources naturelles.
Cependant,
plus de 100 millions d’enfants quittent l’école
et la majorité d’entre eux sont des filles. Le Thème
de notre rencontre d’ aujourd’hui est : « les
défis de l’éducation confrontés par les
filles du secondaire en Afrique et ailleurs ». Et là,
il est important de vous écouter et d’apprendre comment
garantir que toutes les filles aillent à l’école
et y restent.
Il
y a plusieurs raisons qui empêchent les filles de ne pas aller
à l’école. Les parents ne peuvent pas se permettre
d’envoyer aussi bien leurs fils que leurs filles à
l’école. Ils pourraient sentir qu’ils ne recevraient
pas la qualité de l’éducation requise ni les
qualifications de la vie dont ils ont besoin. Les filles sont peut
être gardées à la maison pour des raisons culturelles
ou pour aider au ménage.
Comme
le Sida est en train de faire des ravages dans les familles, les
filles sont arrachées de leurs écoles pour entretenir
les membres de famille atteints par ce virus, ou en mourant. Les
parents pourraient craindre pour la sécurité de leur
fille en route vers l’école ou à l’école.
Les écoles sont parfois loin de leur maison et n’ont
pas de toilettes séparées ou des latrines pour filles.
Ceci constitue de plus en plus un problème grave quand les
filles deviennent adolescentes.
Maintenant,
je veux vous entendre parler. Mais avant tout laissez-moi vous souhaiter
à vous tous le succès et la réalisation de
toutes vos aspirations dans votre vie et dans vos études.
Je suis très contente de me joindre à vous à
travers le monde de cette manière.
Espérons
que les nouvelles technologies de la communication établiront
des ponts de compréhension entre les peuples et permettront
à toutes les filles et à tous les garçons de
recevoir la qualité de l’éducation dont ils
ont besoin. Merci."
À TUNIS, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EXHORTE
LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE À SOUTENIR LA CAMPAGNE
«UN ENFANT, UN ORDINATEUR»
On
trouvera ci-après les remarques du Secrétaire général
de l’ONU, M. Kofi Annan, à la manifestation organisée
pour attirer l’attention de la presse sur la campagne «
Un enfant, un ordinateur », à Tunis, le 16 novembre:
Il
y a des inventions qui sont en avance sur leur temps.
Il
y en a d’autres qui sont profondément de leur temps.
D’autres
encore paraissent si évidentes et naturelles qu’une
fois qu’on en a entendu parler, on se demande pourquoi il
a fallu si longtemps pour en arriver là.
Rares
sont celles dont on peut dire les trois à la fois.
Eh
bien, c’est exactement ce dont Nicholas Negroponte, son équipe
de renommée mondiale au MIT Media Lab et leurs partenaires
nous ont fait cadeau.
L’ordinateur
portatif à 100 dollars ouvre bien des horizons.
C’est
un exploit technique remarquable, une machine capable de faire presque
tout ce que font les plus grosses, celles qui sont plus chères.
C’est
aussi la promesse de grands pas en avant sur le chemin du développement
économique et social.
Mais
ce qui est peut-être le plus important, c’est le sens
qu’il faut vraiment donner à « Un enfant, un
ordinateur ». Il ne s’agit pas seulement de donner un
ordinateur portatif à chaque enfant, comme on lui donnerait
un pouvoir magique. La magie, c’est en chaque enfant qu’elle
réside, en chaque futur scientifique, intellectuel ou simple
citoyen. C’est cette magie-là qu’il s’agit
de faire sortir grâce à cette initiative.
L’achat
des ordinateurs sera financé par les ressources du pays,
par des dons et par d’autres moyens, et les machines ne coûteront
rien à ceux qui les recevront. Elles seront distribuées
par les ministères de l’éducation, en passant
par les circuits de distribution habituels des livres de classe.
Quand
ils commenceront à recevoir ces engins solides et polyvalents,
les enfants de par le monde pourront prendre une part plus active
à leur propre apprentissage. Ils pourront apprendre en faisant,
pas seulement en écoutant et en apprenant par cœur,
et ils pourront découvrir une nouvelle façon d’apprendre:
directement entre eux.
Les
études et l’expérience ont montré que
les enfants se mettaient facilement à l’ordinateur
–non seulement dans le confort d’une école ou
d’un salon bien chauffé et bien éclairé
dans un pays riche, mais aussi dans un taudis ou dans une campagne
éloignée de tout, dans un pays en développement.
Il faut absolument toucher tous ces enfants. Leur société
et le monde en général ne peuvent pas se passer de
leur contribution et de leur participation active. Comme l’ont
dit le professeur Negroponte et d’autres, « la plus
précieuse ressource naturelle d’un pays, ce sont ses
enfants ».
Je
remercie tous ceux qui participent à la campagne «
Un enfant, un ordinateur » de la manière vraiment émouvante
dont ils manifestent leur solidarité et leur civisme social.
Je rends aussi hommage à l’Union internationale des
télécommunications, qui a contribué à
ce que cette manifestation puisse avoir lieu. Et j’en appelle
à tous les dirigeants et à tous les partenaires qui
participent au Sommet mondial pour qu’ils fassent tout pour
que cette initiative soit parfaitement intégrée dans
l’action que nous menons pour bâtir une société
de l’information.
Forum
mondial des médias éléctroniques
Débat sur le rôle des médias électroniques
dans la société de l’information à l’occasion
du deuxième Forum mondial des médias électroniques
Les
représentants des grands organismes de radiodiffusion et
des spécialistes de l’information se sont rencontrés
au Forum mondial des médias électroniques (FMME),
qui s'est tenu les 15 et 16 novembre à Tunis, pour débattre
du rôle capital de la radio, de la télévision
et des nouveaux médias électroniques dans la future
société de l’information.
Le Forum a eu à examiner le rôle croissant de la radio-télévision
dans l’évolution de la société de l’information
et les nouvelles opportunités qu’offrent les développements
technologiques.
En
provenance des cinq continents, les 250 participants et les 45 intervenants
qui assisteront au Forum participeront à sept sessions de
débats et proposeront des recommandations.
Lors
de la session de clôture du Forum, Kofi Annan, secrétaire
général des Nations Unies, a fait une allocution et
les conclusions des sessions lui ont été remises.
Les sessions seront consacrées aux questions suivantes :
La
sécurité des journalistes dans les zones de conflit
est plus que jamais d’actualité, quand on sait que
les premières années de l’« ère
de l’information » ont été les plus meurtrières
pour les professionnels de l’information. Quelles sont les
mesures à prendre au niveau international pour assurer leur
protection ?
Comment
les radiodiffuseurs peuvent contribuer, en associant les médias
traditionnels et les nouveaux médias, à construire
un monde plus juste et moins inégal, conformément
aux objectifs du Millénaire pour le développement
des Nations Unies ?
Comment
utiliser les nouvelles technologies de l’information pour
préserver la diversité culturelle et favoriser le
dialogue entre les civilisations ?
Qu’est-ce
qui fait le plus évoluer nos sociétés : le
contenu des programmes ou la technologie ?
Les
radiodiffuseurs peuvent-ils avoir recours aux nouvelles technologies
de l’information et de la communication (TIC) sans améliorer
les méthodes de travail et la formation professionnelle ?
L’utilisation
des nouvelles technologies pourrait permettre de préserver
les archives audiovisuelles. Comment convaincre les autorités
publiques d’engager les ressources nécessaires pour
sauver ces trésors culturels en péril ?
«
Le cours que va prendre le monde ne dépend pas uniquement
des Etats », explique Shashi Tharoor, Secrétaire général
adjoint des Nations Unies à la communication et à
l’information. « C’est l’information qui
alimente les changements auxquels nous assistons et les médias
ont un rôle capital à jouer. C’est la raison
pour laquelle nous nous réunissons en parallèle du
processus intergouvernemental. »
Le
FMME fait partie des événements parallèles
de la deuxième phase du Sommet mondial sur la société
de l’information, qui se tiendra du 16 au 18 novembre dans
la capitale tunisienne. Le premier FMME avait été
organisé à l’occasion de la première
phase du SMSI en décembre 2003.
Parmi
les participants au Forum, on comptait : Robert Rabinovitch, président-directeur
général de CBC/Radio-Canada ; Yoshimori Imai, directeur
à la NHK (Japon) ; Kevin Ejiofor, directeur général
par intérim de la Federal Radio Corporation du Nigeria ;
Nakhla Haj, rédacteur en chef de la chaîne Al Arabiya
(Dubaï) ; et Roberto Morrione, directeur général
de RAINews24 (Italie). Seront également présents Burchell
Whiteman, ministre de l’Information de la Jamaïque ;
Abdelhafidh Harguem et Habib Chawki Hamraoui, respectivement directeur
général et président de l’Union de radiodiffusion
des Etats arabes ; Arne Wessberg, président de l’Union
européenne de radio-télévision ; Walter Fust,
directeur général de la Direction suisse du développement
et de la coopération ; Melinda Quintos de Jesus, directrice
du Centre for Media Freedom and Responsibility des Philippines ;
María Teresa Ronderos, présidente de la Fondation
pour la liberté de la presse de Colombie ; Shashi Tharoor,
Secrétaire général adjoint des Nations Unies
à la communication et à l’information; José
Antonio Ocampo, Secrétaire général adjoint
des Nations Unies aux affaires économiques et sociales.
Le
Forum, qui a eu lieu au PalExpo du Kram à Tunis, est organisé
par l’Union de radiodiffusion des Etats arabes, World Broadcasting
Unions et l’Association du Forum mondial des médias
électroniques, avec le soutien du Département de l’information
des Nations Unies et de l’UNESCO, et avec la coopération
de l’Union européenne de radio-télévision,
la Direction suisse du développement et de la coopération,
le Partenariat mondial pour le savoir, la Fédération
internationale des archives de télévision, Canal France
International, la Fédération internationale des journalistes
et l’Institut international pour la sécurité
de la presse.
Pour
plus d’informations, veuillez visiter le site du Forum

KOFI
ANNAN DEMANDE AUX JOURNALISTES DE METTRE LEUR INFLUENCE AU SERVICE
DES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE ET LEUR PROMET D’INSISTER
AUPRÈS DES GOUVERNEMENTS POUR UNE MEILLEURE SÉCURITÉ
On trouvera ci-après
l’allocution du Secrétaire général de
l’ONU, M. Kofi Annan, à la séance de clôture
du Forum mondial des médias électroniques qui a précédé
le Sommet :
Permettez-moi
de rendre hommage aux associations professionnelles, aux organismes
des Nations Unies et à tous ceux qui, comme le Gouvernement
suisse, ont concouru à l’organisation de ce deuxième
Forum mondial des médias électroniques.
Les
médias électroniques sont au cœur même
de la vie moderne, dans le pays où ils exercent et à
l’échelle de la planète.
Qu’une
crise se déclenche et c’est vers eux que l’on
se tourne d’abord pour savoir ce qui se passe et comprendre
l’événement.
Que
des élections aient lieu, qu’un problème urgent
interpelle la société, et ce sont les médias
électroniques qui offrent un espace de dialogue et de débat
public facilement accessible.
Qui
révèle les injustices avant qu’il ne soit trop
tard? Qui donne les moyens de nouer des relations à distance?
Qui sait nous distraire après une longue journée à
l’usine, aux champs ou au bureau? Les médias électroniques:
la télévision, la radio et, de plus en plus, l’Internet.
Malgré
tout ce que l’on vous reproche –le goût du sensationnel
et du frivole, les dérapages de la pornographie et de l’incitation
à la haine–, vous conservez une position sans égale,
un statut unique, une influence immense.
Cette
influence, le monde a dorénavant besoin que vous la mettiez,
plus encore qu’aujourd’hui, au service de l’effort
universel entrepris pour réaliser les Objectifs du Millénaire.
Déjà,
dans le cadre de l’Initiative Médias du monde et sida,
de grandes sociétés de radiotélévision
ont consacré beaucoup de temps et d’énergie
à cette épidémie: elles ont formé journalistes
et producteurs à communiquer sur le sujet, ont soutenu spectacles,
films et documentaires, ont offert documents et émissions
à d’autres médias. C’est ça être
citoyen du monde.
J’espère
qu’en travaillant ensemble, nous saurons trouver des solutions
tout aussi originales pour faire valoir les autres Objectifs du
Millénaire pour le développement. Je sais qu’il
n’est pas facile d’en faire un sujet magazine et que
les statistiques du développement font rarement vibrer les
cœurs. Sans compter que ces objectifs rappellent peut-être
trop les promesses déjà faites mais jamais tenues,
au point que l’on peut se demander pourquoi il faudrait cette
fois les prendre plus au sérieux.
Or
les Objectifs du Millénaire pour le développement
apportent réellement du nouveau: ils sont précis,
ils sont mesurables et ils touchent aux aspects les plus fondamentaux
de la vie quotidienne. Ils ont provoqué une mobilisation
sans précédent de la société civile,
des manifestations de rue spectaculaires aux actions individuelles.
C’est
la radiotélévision qui, il y a un an, a su rallier
l’aide internationale après le raz-de-marée
qui a frappé l’océan Indien et qui n’a
pas été moins efficace pour le séisme du mois
dernier au Pakistan. C’est elle qui sait trouver les mots
et les images qui donnent aux événements un sens et
une réalité pour les non-initiés qui ne font
pas partie des « milieux du développement ».
Et c’est à elle que je fais appel pour qu’elle
focalise l’attention sur le tsunami silencieux et quotidien
de la misère, de la faim, de la maladie et de la dégradation
du milieu.
L’ONU
jouera elle aussi son rôle. Par principe, nous défendons
l’article 19 de la Déclaration universelle des droits
de l’homme, qui consacre la liberté d’expression
et la liberté des médias. J’espère que
ces libertés trouveront une impulsion nouvelle dans le fait
que le Forum se tient ici, dans le monde arabe, où se multiplient
les sites Web et les télévisions par satellite et
où beaucoup de gens veulent plus de liberté pour eux-mêmes
et plus de sens des responsabilités chez leurs gouvernants.
L’ONU
défend aussi le droit que vous avez en tant que journalistes
d’être physiquement protégés du danger.
Les violences que subit la presse ont certes le plus souvent pour
toile de fond les conflits et la guerre, mais le Comité pour
la protection des journalistes nous apprend que, dans leur grande
majorité, les journalistes tués depuis 1995 ne l’ont
pas été par une balle perdue mais ont été
délibérément traqués et abattus, souvent
directement en représailles de leurs reportages. Je continuerai
d’insister auprès des gouvernements pour qu’ils
assument leurs responsabilités, créent les conditions
dans lesquelles les journalistes peuvent exercer leur métier
sans risque et traduisent en justice les criminels qui s’en
prennent à eux.
Il
y a deux ans, vous avez exprimé dans la Déclaration
de la radiotélévision publiée à l’issue
du premier Forum mondial des médias électroniques
votre volonté de participer à l’édification
d’une société de l’information où
chacun de nous sera plus riche et plus puissant. J’attends
avec intérêt le message de ce deuxième Forum,
message que je transmettrai aux États Membres. Je constate
aussi avec plaisir que vous souhaitez que le Forum survive à
la réunion de Tunis pour que les médias puissent jouer
le rôle qui leur revient dans la réalisation du plan
d’action qui sera décidé ici.
Je
vous demanderai pour terminer de faire connaître non seulement
les résultats du Forum actuel mais aussi ceux du Sommet mondial
qui s’est tenu il y a deux mois à New York. Il y a
d’innombrables histoires à raconter sur un monde en
pleine évolution et sur l’Organisation des Nations
Unies qui est en train de renaître après un travail
rigoureux de transformation et de renouvellement.
Le WEMF et la fracture numérique Le
World Electronic Media Forum (WEMF), Forum mondial des médias
électroniques regroupant des radiodiffuseurs et des décideurs
du monde entier, a procédé à l’examen
critique du rôle des médias électroniques à
l’ère du numérique et abordé les problèmes
économiques, éthiques et politiques auxquels sont
confrontées les chaînes tant publiques que privées.
M.
Sashi Tharoor, Secrétaire général adjoint des
Nations Unies à la Communication et à l’information
publique, a mis en exergue la fracture au niveau du contenu et les
problèmes touchant à la liberté d’expression,
en faisant observer que l’Internet compte de plus en plus
d’utilisateurs, certes, mais que cela ne signifie pas grand
chose si l’essentiel des informations qu’on y trouve
est dans une langue qu’on ne comprend pas, ou si on n’y
trouve pas les questions vitales qui intéressent la société
dans laquelle on vit. Sur la question de la liberté de la
presse, il a observé que l’Internet, réseau
libre de tout passeport, pose un dilemme à tous les gouvernants
qui s’efforcent de créer les conditions légales
et juridiques propres à y garantir la liberté d’expression
sans pour autant toucher à d’autres droits légitimes.
Si
pour M. R. Rabinovitch, P.D.G. de Radio-Canada, le contenu doit
contribuer à la culture, à la responsabilité
sociale et donc en dernière analyse à la démocratie,
pour M. I. Rensburg, Président de South African Broadcasting,
l’indépendance des radiodiffuseurs doit être
renforcée. Quant à M. G. Chenevière, Président
de CMRTV, il a préconisé l’établissement
d’un véritable code de conduite.
En
conclusion, les participants ont débattu du rôle des
médias dans la réalisation des objectifs de développement
du Millénaire. M. J. M. Ocampo, Vice-Secrétaire général
des Nations Unies pour les affaires économiques et sociales,
a attribué la fracture numérique à l’existence
bien souvent de disparités au niveau du traitement linguistique
et du contenu, tandis que le Directeur de l’Agence suisse
de développement a critiqué les médias des
pays développés qui passent trop souvent sous silence
ces tueurs de développement que sont les conflits, le SIDA
ou encore les inégalités économiques.
Conférence des ONG au SMSI Organisé
par les ONG ayant statut consultatif auprès des Nations Unies
(CONGO), le
Forum Améliorer les meilleures pratiques émanant de
la société civile en vue de combler le fossé
numérique souhaitait mettre en exergue le rôle des
différentes organisations de la société civile
dans la promotion de l’accès et de l’utilisation
efficace de l’Internet et autres TIC, à identifier
les obstacles qu’elles ont à surmonter pour réaliser
leurs projets et à définir le rôle que doivent
jouer la communauté internationale, l’ONU et les gouvernements
dans la réalisation de ces projets.
La
première séance a permis d’évaluer, au
travers d’expériences menées en Inde et au Bangladesh,
les meilleures pratiques de la société civile destinées
à aider les communautés rurales à: intégrer
les TIC dans le cadre de leurs programmes de développement
et de la réalisation des objectifs de développement
du Millénaire; combler le fossé numérique par
connectivité interposée; accéder au savoir;
s’autonomiser et s’ouvrir au monde des affaires; susciter
des activités génératrices de revenus, accroître
la transparence et lutter contre la corruption. Cependant, certains
problèmes persistent, tels que l’absence d’un
véritable plan d’action, le manque d’engagement
de la part des gouvernements, des secteurs public et privé
ou l’indisponibilité d’outils de formation peu
coûteux.
Au
cours de la seconde séance consacrée aux meilleures
pratiques nationales émanant de la société
civile, M. Shashi Tharoor, Vice-Secrétaire général
des Nations Unies pour les communications et l’information
publique, a fait remarquer que les TIC ont permis à la société
civile de faire entendre sa voix et a donné comme exemple
les différentes conférences ONG-ONU organisées
par le Département de l’information des Nations Unies,
la diffusion sur le Net, Webcast, réalisée à
l’occasion du Sommet Mondial de New York en septembre dernier,
ou encore le Programme Cyberschoolbus qui vise à répondre
aux aspirations des jeunes du monde entier. Pour sa part M. Nitin
Desai, Conseiller spécial du Secrétaire général
de l’ONU pour le SMSI a estimé que les TIC doivent
être appréhendées en termes de développement
et de synergie entre les différents acteurs: société
civile, Etats et communauté internationale, afin d’obtenir
un modèle unique qui puisse être applicable au plus
grand nombre de communautés rurales possible.
INTERNET-JEUNES:
Le Département de l'information de l'ONU lance à l'intention des
jeunes un site web destiné à la promotion des objectifs du Millénaire
pour le développement
Consciente que 2,8 milliards de personnes dans le monde ont moins
de 25 ans et que la participation des jeunes dans la recherche de
solutions aux problèmes auxquels notre planète est confrontée est
essentielle, la Division des services et produits destinés au public
du Département de l’information et de la communication des Nations
Unies lance un nouveau site Web sur Internet, à destination des
jeunes. Ce site est consacré aux Objectifs du Millénaire pour le
développement (OMD). Conçue par le « Cyberschoolbus », site éducatif
en ligne de l’ONU, la nouvelle page Web a été lancée le 17 octobre,
à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’éradication
de la pauvreté. Le site est actuellement accessible aux deux adresses
suivantes: www.cyberschoolbus.un.org
ou www.millenniumcampaign.org/youth.
M.
Shashi Tharoor, Secrétaire général adjoint à la communication et
à l’information, y déclare que « les jeunes sont enthousiasmés par
l’idée de venir en aide aux autres et font souvent preuve de beaucoup
d’imagination sur les moyens pour y parvenir. Désormais, ils auront
accès à ce qui est sans doute la plus abondante des sources d’informations
actuellement disponibles sur Internet sur les OMD. Les richesses
du nouveau site Web les aideront à mobiliser leurs idées et leurs
énergies pour la réalisation de ces objectifs importants ». 
Jeunesse
et société de l'information
L'accès
à l’information ne se définit pas seulement en termes d’accès aux
différentes technologies et aux médias, mais doit également prendre
en compte la nature et le type d’information dont la jeunesse a
besoin pour participer pleinement à la vie de la société.
L’UNESCO,
par l’intermédiaire de son Secteur de la communication et de l’information,
encourage activement les jeunes à produire eux-mêmes l’information
en soutenant les médias consacrés aux jeunes, en facilitant l’éducation
aux médias et l’accès aux réseaux d’information et de communication
pour la jeunesse, tout en fournissant les technologies appropriées
aux organisations de jeunesse. 
TUNISIE-ACCES
AUX TIC Opération "ordinateur familial"
La
Tunisie a lancé le 15 octobre la comercialisation des ordinateurs
dans le cadre de la deuxième phase du projet de l'ordianateur familial.
Les prix à l'achat ont été fixés à 700 dinars tunisiens pour les
PC fixex et à 1200 dinars pour les portables.
Pour
le financement de l'opération, la Banque tunisienne de solidarité
accordera des prêts à conditions avantageuses pour les familles
désirant acquérir un ordinateur familial.
TUNISIE-BIRD Développement
du secteur des technologies de l’information et de la communication
La Tunisie vient de lancer un appel d'offre de sollicitation
de manifestation d'intérêts après avoir obtenu un prêt de la Banque
internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD)
et a l’intention d’utiliser une partie du montant de prêt pour «
Elaborer un plan stratégique pour le développement du secteur des
technologies de l’information et de la communication- TIC en Tunisie
»
L’étude
et l’assistance technique devront aider la Tunisie à établir un
plan de stratégie et de développement dans le secteur des technologies
de l’information et de la communication (2011) et a pour objectif
principaux:
•
Développer les infrastructures des technologies
de l’information et de la communication ainsi que la qualité
du réseau pour atteindre le niveau des pays développés
• Généraliser l’utilisation des TIC dans
tous les secteurs d’activités socio-économiques et administratifs
du pays
• Assurer la croissance du pays en augmentant
la part des TIC dans le PIB
• Améliorer les
mécanismes E-Sécurité
• Adopter la réglementation en vigueur sage des TIC en instaurant
un environnement approprié
• Réduire les
écarts sociaux et régionaux en assurant un accès de tous
à la connaissance et l’usage des TICorganisant
l’u
• Valoriser les ressources humaines
par la formation universitaire et la recherche et le développement
• Développer
la coopération internationale et assurer un partenariat durable.
Presse
écrite électronique Guide
la presse internationale en ligne Courrier
international propose chaque semaine une sélection des meilleurs
articles tirés de la presse du monde. Cete sélection se fait très
souvent- surtout dans le cas des pays lointains- à partir des sites
des quotidiens et des périodiques. Ce guide (que nous communiquons
avec l'aimable autorisation de Courrier international) vous propose
de découvrir les meilleurs sites de presse en ligne du monde entier,
clasés par origines géographiques. 
Événements
parallèles au SMSI L'Union internationale des télécommunications
(UIT) et le pays hôte, la Tunisie, ont convenu de mettre des locaux
à disposition en vue de la tenue d'événements parallèles qui auront
lieu en même temps et au même endroit que le Sommet et qui comprendront
des réunions, panels, débats et ateliers, ainsi qu'une exposition
et d'autres manifestations de portée mondiale liées au thème du
Sommet.
Ces
événements parallèles se dérouleront au Parc des Expositions du
Kram du 14 au 19 novembre 2005. Les
Agences et Programmes des Nations Unies vont y participer activement.
Ci-dessous la liste des rencontres:
INTERNATIONAL
FORUM World Broadcasting Union-Arab
States Broadcasting Union (ASBU), Département de l'information de
l'ONU (DPI), UNESCO, World Broadcasting Unions (WBU), World Electronic
Media Forum Association (WEMF) Second
World Electronic Media Forum
PANEL
PNUD
ONUDI Les TIC au service de la réduction de la pauvreté
ATELIER
PNUD ONUDI "Partageons le futur":
Techniques de jumelage de partenariats multidimensionnels
ATELIER
ONUDI "Partageons le futur":
Trade facilitation & e-business
PANEL
PNUD - ICT Development in the Arab Region
(ICTDAR)
The use of ICT to empower Civil Society
PANEL
PNUD - ICT Development in the Arab Region
(ICTDAR) ONUDI The use of ICT to support Small & Medium
Enterprises
SYMPOSIUM Union
Postale Universelle The postal sector-Enabling the information
society
TABLE
RONDE
Commission économique régionale de l'ONU
Regional Perspectives for the global information society
TABLE
RONDE
Commission économique régionale de l'ONU
Promotion of the participation of women in the information society
and the knowledge based economy
PANEL
Département
des affaires économiques et sociales de l'ONU (UNDESA)
Transition to the Knowledge Society
CONFERENCE
Conférence des ONG accrédités auprès du SMSI
(CONGO) Best practicies from civil society in briging the
digital divide
CONFERENCE
Université
des Nations Unies Open educationnal ressources, Open Courseware
14 15:00-19:00 Saint Augustin 150
PANEL Université
des Nations Unies E.governance in developing countries
ATELIER
Université des Nations Unies The Impact
of ICTs on Economic Development: Evidence and Policy Implications
PANEL
Institut de formation et de recherchede l'ONU
(UNITAR) Digital solidarity and local authorities
PRESENTATION
DE PROJET
F.A.O + Association for Progressive Communication
Capacity building to promote and ensure the effective use of ICT
TABLE
RONDE
UNESCO
Knowledge for development 17 15:00-18:00 Amilcar
TABLE
RONDE
UNESCO
Rôle of UNESCO in the construction of knowledge society
ATELIER
UNESCO
ICT and people with disabilities
CONFERENCE
Org. Int. Pour les Migrations / Ligue Arabe
/ Min. Aff. Soc (Tunisie) Migration des compétences et société
de l'information
GLOBAL
EVENT CNUCED,
EUROSAT,ITUOECD,UNESCO, UNICTTF, Banque mondiale
Measuring the information society
TABLE
RONDE
CNUCED /UNCSTD/BAD/NEPAD Financing
ICT for development
CONFERENCE
PNUD - Asia Pacific Development Information
Program Free/open source software and development
TABLE
RONDE
Groupe d'études de l'ONU sur les nouvelles
technologis de l'information et de la communication (UNICT task
force) +WII Bridging the digital divide with broad band wireless
Internet
TABLE
RONDE
Groupe d'études de l'ONU sur les nouvelles
technologis de l'information et de la communication (UNICT task
force) ICT and MDGs
PANEL
Groupe d'études de l'ONU sur les nouvelles
technologis de l'information et de la communication (UNICT task
force)+ Département des affaires économiques et sociales de l'ONU
Governance, Global Citizenship & Technology : Role of
Parliaments in the Inf. Society
ATELIER
CCentre du commerce international + CNUCED
+ OMC e@work
ATELIER
Centre du commerce international + CNUCED
+ OMC e@work : Bridging the use divide
FORUM Centre
du commerce international + CNUCED + OMC e@work : Bridging
the use divide
PANEL
ONU (Division for advancement of women)
Enhancing the capacity of national machineries through the effective
use of ICT
PANEL
Groupe d'études de l'ONU sur les nouvelles
technologis de l'information et de la communication (UNICT task
force) Last meeting of the ICT Task Force
FORUM
INFODEV INFODev
- Banque Mondiale
Thème
1: Extending the information society to all
FORUM
INFODEV INFODev
- Banque Mondiale
Organisation Internationale Thème 2 : Do ICTs matter to the poor
?
FORUM
INFODEV INFODev
- Banque Mondiale Thème
3 : Do national ICT strategies matter ?
FORUM
INFODEV INFODev
- Banque Mondiale
Thème 4 : Do policy and regulation matter ?
FORUM
INFODEV INFODev
- Banque Mondiale
Thème 5 : Is infrastructure a public good ? 18 09:00-11:00 Hannibal
400
FORUM
INFODEV INFODev
- Banque Mondiale
Thème 6 : How can local innovation be unleashed ?
Liste
finale de toutes les manifestations parallèles retenues
Téléinformatique et sécurité de l'information
La communauté internationale doit poursuivre ses efforts en débattant
collectivement du sujet à l’ONU A l’occasion d’un
débat portant sur la téléinformatique, entamé le 17 octobre à la
Commission chargé du désarmement et de la sécurité internationale
de l’ONU (1ère Commission), M. ANDREY KRUTSKIKH, Président du Groupe
d’experts sur les progrès de la téléinformatique dans le contexte
de la sécurité internationale a rappelé que la résolution 58/32
adoptée par consensus en décembre 2003, l’Assemblée générale priait
le Secrétaire général d’examiner la question des risques qui se
posent ou pourraient se poser dans le domaine de la sécurité de
l’information ainsi que les mesures de coopération qui pourraient
être prises pour y parer et de procéder à une étude sur ces problèmes
avec l’assistance d’un groupe d’experts gouvernementaux. L’intervenant
a précisé que le groupe comprend 15 États, il a tenu trois réunions,
en juin 2004 à New York, en mars avril 2005 à Genève, et en juillet
dernier à New York. Le groupe a tenu compte des réponses des États
aux résolutions de l’Assemblée générale sur le sujet, et des contributions
nombreuses d’experts des États. C’était la première tentative d’examiner
cette question dans le domaine de la sécurité internationale. Les
discussions ont été constructives et équilibrées, les experts étudiant
à fond le sujet. Le groupe a élaboré un projet de rapport et fait
le point sur la situation actuelle. Les États et les particuliers
dépendent de plus en plus des TIC (technologies de l’information
et de la télécommunication) pour le développement économique et
social, et ces technologies de pointe ont une grande influence sur
la sécurité internationale.
L’information
devient une ressource fondamentale, a poursuivi l’expert, en n otant
que la sécurité de l’information est une responsabilité nationale,
mais pour être efficace, requiert une large coopération internationale.
La synthèse des pratiques des pays montre des approches multiples,
différentes mais fonction des conditions particulières de chacun
des États.
Alors que la menace est diffuse, la communauté internationale doit
poursuivre ses efforts en débattant collectivement du sujet à l’ONU
pour trouver des solutions et éviter de répéter des erreurs déjà
commises sur d’autres technologies. Il faut faire rentrer le génie
dans sa bouteille avant qu’il ne devienne un géant.
Haute juridiction
d’appel dans le système des Nations Unies
Le Tribunal administratif des Nations Unies lance son site internet
Le Tribunal administratif des Nations Unies a annoncé
le lancement de son site Internet (http://www.un.org/french/law/)
en anglais et en français. Celui-ci contient des informations relatives
à l’histoire du Tribunal, à son travail et à son rôle au sein de
l’Organisation. Le but de ce site est de faciliter les démarches
du personnel et de ses représentants auprès du Tribunal. Le texte
intégral de la jurisprudence est disponible à tous les internautes
et la recherche simplifiée permet à l’utilisateur de retrouver aisément
des informations d’ordre juridique et relatives aux activités du
Tribunal.
Établi
en 1950 par l’Assemblée générale et chargé de la résolution des
litiges professionnels au sein de l’Organisation, le Tribunal est
la plus haute juridiction d’appel dans le système des Nations Unies.
Composé de sept membres, cet organe indépendant est habilité à rendre
des jugements contraignants. Il tient deux sessions de cinq semaines
chacune et rend environ 60 jugements par an. À ce jour, plus de
1 200 jugements ont été rendus.
ONU-FRACTURE NUMÉRIQUE
Les délégations appellent à réduire la fracture numérique pour garantir
une information équilibrée La Commission des Nations
Unies en charge des questions politiques spéciales et décolonisation(4ème
Commission) ) a conclu le 14 octobre son débat général sur l’information,
au cours duquel plusieurs délégations ont évoqué la fracture numérique
grandissante entre les pays développés et les pays en développement.
Le représentant de la Mongolie a indiqué que cette fracture privait
la plupart des individus des « immenses opportunités » offertes
par la technologie moderne et les petits pays de la possibilité
de faire entendre leur voix. Les délégués du Togo et du Botswana
ont rappelé pour leur part que, compte tenu des besoins spécifiques
et des difficultés de déplacement dans de nombreux pays africains,
de nombreuses personnes n’avaient aucun accès à l’information. Ils
ont rappelé à ce sujet le rôle central joué par la radio et les
médias traditionnels pour atteindre les régions les plus reculées.
Plusieurs
délégations ont insisté sur la nécessité de diffuser une information
juste et non partisane. En effet, nombre d’entre elles ont dénoncé
le fait que l’information était détenue par de grands groupes de
médias privés qui n’assuraient pas une diffusion équilibrée des
informations. La question de l’indépendance de certains médias et
de leur utilisation à des fins politiques est revenue plusieurs
fois lors du débat.
UNESCO
Étendre
l’accès au savoir: du livre à l’hypertexte
De l’imprimerie de Gutenberg à
Internet, de l’Encyclopédie de Diderot à Wikipedia,
les moyens d’accès à l’information et
au savoir ont considérablement changé. L’UNESCO
multiplie les actions pour que chacun puisse bénéficier
de cette révolution.
ONU-JOURNALISTES-Le
programme de formation des Nations Unies Reham Al-Farra à l’attention
des jeunes journalistes issus de pays en développement s’est conclu
au Siège de l'ONUà New York
Le
programme de formation des Nations Unies à l’attention des jeunes
journalistes issus de pays en développement ou en transition s’est
conclu le 17 octobre au Siège des Nations Unies à New York. L’objectif
de ce programme est d’aider les jeunes journalistes à mieux saisir
les défis auxquels sont confrontées les Nations Unies et de les
aider à mieux couvrir les questions mondiales une fois de retour
au pays.
Ce
programme de six semaines a inclus des visites du Fonds monétaire
international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington D.C. ainsi
que des grandes institutions médiatiques et académiques d’Atlanta,
New York et New Jersey.
Les journalistes suivants ont été récompensés : Mohamed Abdul Aziz
Al–Ansari, Agence de l’information étrangère du Qatar; Shermain
Bique, Chronical newspaper de Dominique; Eun Jung Cho, Arirang TV,
Republique de Corée; Hannah Foullah, Radio Democracy, Sierra Leone;
Margarita Funes, La Prensa Grafica, El Salvador; Tomas Jenik, Lidove
Noviny, Républiquie tchèque; Cheryl Lim, Mediacorp News, Singapore;
Carlos Maurille, Radio CAPP FM, Bénin; Maia Metaxa, BBC World Service,
République de Moldova; Tania Sabillon, El Heraldo Newspaper, Honduras;
et Pippin Vuvui Fotu, Radio et Television du Tonga.
EN
DEBAT
La
gouvernance de l'internet domine les discussions
Le débat de la dernière réunion
du Comité préparatoire du Sommet sur la gouvernance
de l'Internet, qui a eu lieu à Genève du 19 au septembre
(PrepCom-3), a été centré sur le rapport du
Groupe de travail multipartenaire sur la gouvernance de l'Internet
(GTGI), créé à
l'issue de la phase de Genève du SMSI et chargé d'étudier
des propositions sur la gouvernance future de l'Internet et de faire
des propositions en la matière. Le
rapport final du groupe, publié à Genève
le 18 juillet, et assorti des observations de toutes les parties
prenantes, a été une source d'inspiration pour les
débats de ces deux semaines.
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