Le problème de la fracture numérique va se poser à nous pendant
plusieurs années encore, et nous devrons déployer de nombreux efforts.
Il n'y a pas de solution miracle, et la tâche sera lourde."
Le secrétaire exécutif a reconnu que de nombreuses promesses d'assistance
ont été faites mais que, souvent, le financement annoncé tarde à
se concrétiser: "nous attendons beaucoup du secteur privé:
les pouvoirs publics ne sont plus en mesure de tout faire
Le
Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) avait, en
l’an 2000, adopté une Déclaration ministérielle sur le rôle des
TIC, dans laquelle était proposé un programme d’action. Le Secrétaire
général des Nations Unies, M. Kofi Annan, avait alors créé le Groupe
d’études sur les technologies de l’information et de la communication,
en vue d’étudier et favoriser la coordination des efforts à déployer
dans ce secteur.
M.
Kofi Annan a, après avoir constaté que le fossé numérique qui existe
entre le Nord et le Sud de la planète ne cesse de se creuser, souhaité
que des efforts reposant sur les besoins réels des peuples qui sont
dans le besoin puissent être déployés, en y assurant la participation
des pays en développement eux-mêmes à toutes les étapes et sur un
long terme.
Pacte
de solidarité numérique (Plan d'action, Section D)
Réduire
la fracture numérique
•
Endettement • fracture numérique • Fonds de solidarité numérique
• mécanismes de financement • Consensus de Monterrey • cyberstratégies
nationales • stratégies de réduction de la pauvreté • transfert
de technologies.
Un
Fonds de solidarité numérique à l'échelle mondiale
Le
PrepCom-2 de la Phase de Genève en 2003 a reconnu que le financement
du développement des TIC est une entreprise immense, qui appelle
de multiples solutions, se renforçant entre elles. C'est dans ce
contexte qu'a été négociée la création du Fonds de solidarité numérique,
mécanisme financier innovant, alimenté par les contributions volontaires
des parties prenantes intéressées. L'objet de ce mécanisme est de
convertir la fracture numérique en opportunités numériques, en considérant
les besoins spécifiques et urgents à l'échelle locale et en recherchant
de nouvelles sources volontaires de financement "de solidarité".
Le Fonds complétera les mécanismes de financement de la société
de l'information existants, qu'il conviendra de continuer d'utiliser
pleinement pour financer la croissance de nouvelles infrastructures
et de nouveaux services TIC.
LA
RÉDUCTION DU FOSSÉ NUMÉRIQUE EST INDISPENSABLE À LA CRÉATION D’UNE
SOCIÉTÉ MONDIALE DE L’INFORMATION
KOFI
ANNAN INVITE LES GOUVERNEMENTS, LE SECTEUR PRIVÉ, LA SOCIÉTÉ CIVILE
ET L’ONU À MAINTENIR L’ENGAGEMENT DE RÉDUIRE LA FRACTURE NUMÉRIQUE
ENTRE LES PAYS RICHES ET LES PAYS PAUVRES
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