Une
Afrique dynamique, où le secteur des TIC
est en pleine expansion ITU
TELECOM AFRICA 2008 s'apprête à accueillir
du 12 au 15 mai 2008 au Caire (Egypte) de hautes
personnalités du secteur des TIC. Organisée
par l'UIT, la manifestation AFRICA 2008 est une
vitrine, régionale et internationale, du
secteur des TIC. On y attend entre cinq et six
mille visiteurs, qui s'intéresseront au
marché des télécommunications/TIC
dans la région. Cet événement
rassemblera en un seul lieu des représentants
des secteurs public et privé ainsi que
des organismes de réglementation, de même
que d'éminents analystes, qui mèneront
des négociations et débattront des
technologies de pointe et des grands enjeux du
secteur.
AFRICA
2008 comportera une vaste exposition internationale
- l'un des atouts majeurs de ITU TELECOM depuis
sa création en 1971. On y trouvera des
professionnels du secteur, représentants
de pays de la région ou de grandes compagnies
internationales, ainsi qu'une vaste palette de
produits et services TIC exposés au Centre
international de congrès et d'expositions
du Caire. La liste des exposants est déjà
longue: Alcatel-Lucent, Alkan CIT, Arabsat, Energya
Telecom Solutions, Ericsson, ERTU, Etisalat, Huawei
Technologies, KT, Telecom Egypt, ZTE, entre autres.
Des pavillons régionaux seront installés,
et la Chine, l'Egypte, la Corée et le Nigéria
mettront en valeur les points forts de chaque
pays et ses avantages compétitifs.
Les
TIC en Afrique - Le dynamisme d'un continent
AFRICA 2008, dont le thème en dit assez
long, devrait attirer d'éminents orateurs
qui décriront la situation de l'Afrique,
sous l'angle régional et mondial, les moteurs
de la croissance de ses marchés et les
nombreux facteurs essentiels à la mise
en place durable d'un environnement favorable.
Des sessions sont consacrées à différents
thèmes: partenariats public-privé,
exemples de réussite d'entrepreneurs, renforcement
des capacités et cybersécurité.
Le
programme des quatre journées thématiques
est le suivant:
L'Afrique
aujourd'hui - où en sommes-nous?
Le
dynamisme de l'Afrique: les moteurs de la demande
et l'innovation
Le
dynamisme de l'Afrique: des partenariats pour
l'avenir
L'Afrique
à l'avant-garde
Ainsi
que le dit le Dr Hamadoun I. Touré, Secrétaire
général de l'UIT, "Le climat
en Afrique est à l'heure actuelle particulièrement
favorable à l'investissement. Les marchés
libéralisés sont en pleine expansion
et la demande continue à être très
soutenue". Et d'ajouter, en faisant référence
à la réussite du récent Sommet
Connecter l'Afrique, "Il est certain que
les promesses d'investissement des six derniers
mois vont encore s'amplifier".
L'UIT
avait convoqué ce Sommet à Kigali
(Rwanda) en octobre 2007. Les pays s'y sont engagés
à investir au total 55 milliards USD, en
vue d'élargir l'accès aux réseaux
large bande. Le développement des infrastructures
s'étant poursuivi à un rythme soutenu
depuis la fin de 2007, ITU TELECOM AFRICA 2008
promet d'être le cadre de rencontres de
haut niveau qui encourageront la poursuite de
cette expansion dans la région.
En
2008, une exposition qui aura un parfum de Formule
1
L'industrie
des TIC et celle de l'automobile vont examiner
ensemble les technologies de la "voiture
branchée"
Cette année, l'exposition La voiture branchée
au Salon international de l'automobile de Genève
sera placée sous le signe du sport automobile,
en même temps qu'elle traitera de la question
brûlante du changement climatique. Pour
la troisième année consécutive,
l'UIT s'associera à l'ISO et à la
CEI, sous l'égide de la Coopération
en matière de normes mondiales (WSC), pour
la tenue, du 5 au 7 mars 2008, au Salon international
de l'automobile de Genève, de l'atelier
et de l'exposition consacrés à La
voiture branchée.
Cette
exposition sera axée sur la place des technologies
de l'information et de la communication dans les
véhicules à moteur et, plus précisément,
sur les normes qui faciliteront la convergence
de ces industries. Dans le contexte des nouvelles
initiatives prises par l'UIT pour imaginer des
solutions à long terme mettant les TIC
au service de la lutte contre le changement climatique
et le réchauffement de la planète,
on se demandera comment l'emploi des TIC à
bord des véhicules peut aider à
suivre l'évolution du changement climatique
et à en atténuer les effets.
L'exposition
présentera en exclusivité le nouveau
modèle Formule 1 de l'équipe Honda
Racing F1, s'inscrivant dans le cadre du projet
"Earthdreams car" qui met l'accent sur
la préservation de l'environnement et les
technologies automobiles "vertes" de
demain. De l'avis des experts, des systèmes
améliorés de gestion du trafic et
d'assistance à la conduite peuvent contribuer
à réduire les conséquences
du trafic automobile sur l'environnement.
Cette
année, le programme sera marqué
par une allocution de Max Mosley, Président
de la FIA (Fédération internationale
de l'automobile), l'organe directeur des sports
automobiles dans le monde entier — y compris
du championnat du monde de Formule 1 — qui
s'occupe au niveau mondial de diverses questions
liées à l'automobile, à l'automobilisme
et à la mobilité.
Les
TIC à bord de véhicules représentent
pour le consommateur un plus en termes de sécurité,
de confort et de mobilité. D'après
les prévisions, le marché pourrait
atteindre plusieurs milliards de dollars. De l'avis
général, le développement
de technologies nouvelles passe par la normalisation
et la coordination entre les fabricants de véhicules,
les organismes de normalisation et les professionnels
du secteur des TIC.
Collaboration
entre l'UIT et les grands noms des secteurs des
TIC et de l'automobile
Les travaux en cours à l'UIT dans ce domaine
sont axés sur les spécifications
qui permettront d'améliorer les communications
à bord de véhicules, en particulier
l'élaboration de prescriptions et de méthodes
de test pour les communications large bande.
L'exposition
La voiture branchée rassemble des experts
de l'UIT, ainsi que d'autres spécialistes
— décideurs, ingénieurs, concepteurs,
planificateurs, personnalités gouvernementales,
régulateurs, spécialistes de la
normalisation et analystes. Des orateurs représentant
les plus grands noms des secteurs des TIC et de
l'automobile interviendront dans le cadre de l'atelier.
Les participants au panel de haut niveau, qui
définiront les questions les plus importantes
et inciteront le public à réfléchir
sur la façon dont les TIC peuvent rendre
l'automobile plus respectueuse de l'environnement,
représenteront de grandes compagnies telles
que BMW, Connexis, Fiat, Ford, Freescale Semiconductor,
Honda, Intel, Motorola, Oracle, Telefónica,
Telcordia, Toyota-InfoTechnology Center, T-Systems,
Volvo et Wavecom.
Les
autres sujets de discussion au programme seront
les suivants: utilisation des fréquences
radioélectriques pour les communications
de voiture à voiture et de voiture à
infrastructure; convergence entre télématique
et électronique de loisir; systèmes
liés à la sécurité
et normes de fabrication.
L’UNESCO
lance les Standards de compétences TIC
des enseignants lors de la Conférence «
Moving Young Minds » Les
Directives UNESCO pour que les enseignants utilisent
les technologies de l’information et de
la communication (TIC) afin d’améliorer
l’enseignement ont été présentées
aux ministres de l’Education de plus de
100 pays lors de la Conférence «
Moving Young Minds » le 8 janvier dernier
à Londres.
Créés
en coopération avec Cisco, Intel et Microsoft,
ainsi qu’avec la Société internationale
pour la technologie dans l’enseignement
(ISTE) et le Virginia Polytechnic Institute and
State University (Virginia Tech), les Standards
de compétences TIC des enseignants ont
été conçus pour aider les
décideurs politiques en matière
d’enseignement et les développeurs
de programmes à identifier les compétences
nécessaires aux enseignants pour faire
entrer la technologie au service de l’enseignement.
« Les Standards de compétences TIC
des enseignants offriront un outil qui aidera
les décisionnaires politiques et les développeurs
de formation pour les enseignants à organiser
leur utilisation des technologies de l’information
et de la communication », a déclaré
le Directeur général de l’UNESCO,
Koïchiro Matsuura. « Ces standards
consistent en des modules qui aideront les formateurs
à hiérarchiser leurs besoins et
à concevoir des programmes adaptés
à des besoins et des ressources spécifiques,
reflétant la conviction de l’UNESCO
que les pays doivent piloter l’organisation
éducationnelle ».
Les
standards sont constitués de trois parties
: un Cadre politique expliquant les raisons, la
structure et la démarche du projet ; une
Structure de modules de Standards de compétences,
qui croisent les composantes de la réforme
de l’éducation avec différentes
approches politiques pour créer une matrice
d’ensembles de compétences pour les
enseignants ; et des Directives de mise en œuvre
offrant une description détaillée
des compétences spécifiques dont
l’acquisition est nécessaire aux
enseignants au sein de chaque ensemble ou module
de compétences.
Les
standards sont nés de la prise de conscience
qu’avoir un ordinateur dans une salle de
classe n’est pas suffisant, en soi, afin
d’être sûrs que les enseignants
sont capables de mettre en œuvre les compétences
nécessaires pour préparer les étudiants
au travail et à la vie du XXIe siècle.
C’est pourquoi les standards couvrent beaucoup
plus que les compétences TIC : ils étudient
ces compétences à la lumière
des développements pédagogiques,
des programmes et des organisations scolaires
et des besoins des enseignants souhaitant améliorer
leur travail et leur capacité à
collaborer avec leurs collègues.
Au
final, les standards TIC devraient aider à
améliorer globalement la pratique de l’enseignant
et contribuer à l’éducation
d’une citoyenneté mieux informée
capable de faire progresser le développement
économique et social.
Tout
en définissant les compétences TIC
et éducatives qui peuvent être partagées
au plan international, les standards harmonisent
les vues et le vocabulaire concernant les utilisations
des TIC dans la formation des enseignants, facilitant
ainsi le partage des expériences de ce
domaine au plan international.
La
science, la technologie, l’innovation et
les TIC au service du développement Genève,
jeudi 6 décembre 2007
Dans la perspective de la douzième session
de la Conférence (Accra, Ghana, 20 25 avril
2008), la CNUCED organise une réunion sur
la science, la technologie, l’innovation
et les TIC au service du développement,
qui se tiendra au Palais des Nations, à
Genève, le 6 décembre 2007. La réunion
examinera comment les applications de la science,
de la technologie et des TIC peuvent être
renforcées et mises au service des pays
pour les aider à satisfaire les besoins
de leur population et à récolter
les fruits de l’économie fondée
sur la connaissance. Elle aidera également
à identifier, dans les domaines de la science,
de la technologie et des TIC, les questions qui
doivent figurer en bonne place dans la hiérarchie
des priorités au niveau international,
et auxquelles la CNUCED peut apporter une contribution
appréciable.
>>>
Lire la suite
UNE
CONFÉRENCE SUR LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES, LES 27 ET 28
NOVEMBRE AU SIÈGE DE L’ONU, À
NEW YORK Représentants
des gouvernements, délégations auprès
des Nations Unies, universitaires et dirigeants
du secteur privé se réuniront lors
d’une conférence au Siège
des Nations Unies, les 27 et 28 novembre, pour
discuter des nouveaux moyens d’utiliser
les technologies de l’information et de
la communication (TIC) pour traiter des changements
climatiques.
La
Conférence sur « l’impact positif
des TIC sur l’environnement et les changements
climatiques traitera également des effets
plus larges de ces technologies sur l’environnement
et leur rôle pour assurer la durabilité
écologique.
M.
Alexander « Andy » Karsner, Sous-Secrétaire
à l’efficacité énergétique
et à l’énergie renouvelable,
au Département américain de l’énergie,
prononcera un discours lors de l’ouverture
des débats, auxquels participeront également
le Président de l’Assemblée
générale, M. Srgjan Kerim, le Secrétaire
général adjoint aux affaires économiques
et sociales, M. Sha Zukang, le Chef de l’information
à l’Administration nationale océanique
et atmosphérique (NOAA), au Département
américain du commerce, M. Joseph Klimavicz,
le Coordonnateur exécutif de l’Alliance
mondiale pour les TIC et le développement,
M. Sarbuland Khan, le Président d’AIT
Global, M. Mike Lackey.
Les
conférenciers s’efforceront d’illustrer
les mesures que leurs organisations prennent pour
développer des produits écologiquement
corrects et réduire la présence
de carbone dans l’atmosphère. Une
table ronde s’attachera à explorer
les moyens avec lesquels les TIC peuvent contribuer
à réduire les émissions de
carbone par les individus et les communautés.
Deux autres tables rondes examineront les consommations
des centres de données et des serveurs
et les moyens d’accroître leur efficacité,
d’économiser leur énergie
et de réduire les émissions de carbone.
La
Conférence est organisée par l’Alliance
mondiale pour les TIC et le développement,
sous les auspices du Département des affaires
économiques et sociales et d’AIT
Global, une association internationale de professionnels
de la technologie de la gestion et de l’information.
Pour
de plus amples informations, prière de
consulter les sites http://www.un-gaid.org
ou http://www.aitglobal.co
Lancement
du site web « Dites non à la violence
contre les femmes » Alors
qu'a commencé la Campagne des 16 jours
contre la violence à l'égard des
femmes, le Fonds de développement des Nations
Unies pour la femme (UNIFEM) vient de lancer,
avec son ambassadrice itinérante Nicole
Kidman, le site web `Dites Non à la violence´,
qui vise à recueillir des signatures du
monde entier contre ce fléau.
« La violence contre les femmes et les filles
est un problème de dimension universelle.
Au moins une femme sur trois dans le monde a été
battue, contrainte d'avoir des rapports sexuels,
ou a subi d'autres formes de sévices au
cours de sa vie », indique l'UNIFEM dans
un document publié ce mois-ci.
« Il s'agit sans doute de la violation la
plus répandue actuellement des droits fondamentaux
de la personne, et qui a pour conséquences
de détruire des vies, fracturer des communautés
et freiner le développement », affirme
l'agence.
Le site web `Dites Non à la violence´
(http://www.saynotoviolence.org/),
permettra de recueillir les signatures de ceux
et celles qui s'opposent ouvertement à
cette forme de violence.
Si les statistiques recueillies par l'UNIFEM décrivent
une situation effrayante en termes de conséquences
sociales et sanitaires, le coût économique
de la violence contre les femmes n'en est pas
moins considérable. Aux Etats-Unis par
exemple, les Centres pour la prévention
et le contrôle des maladies ont estimé
en 2003 que le coût annuel de la violence
domestique s'élevait à plus de 5,8
milliards de dollars.
Devant ce problème de dimension universelle,
l'Assemblée générale des
Nations Unies a créé en 1996 un
Fonds d'affectation spéciale des Nations
Unies pour éliminer la violence à
l'égard des femmes. Géré
par l'UNIFEM, c'est le seul mécanisme unilatéral
qui accorde des dons pour appuyer des actions
locales, nationales et régionales de lutte
contre la violence.
Depuis le début de ses activités
en 1997, il a alloué plus de 19 millions
de dollars à 263 initiatives dans 115 pays.
L'UNIFEM rappelle par ailleurs que les pays signataires
de la Convention sur l'élimination de toutes
les formes de discrimination à l'égard
des femmes (CEDAW selon son acronyme anglais)
ont l'obligation de prendre toutes les mesures
nécessaires pour éliminer la violence
contre les femmes.
Aujourd'hui, 185 pays sont parties à la
Convention, qui est entrée en vigueur le
30 septembre 1981.
ICT 4 All Forum-Tunis+2 : Le Partenariat Public-Privé
dans le domaine des TIC A
l’occasion du deuxième anniversaire
de la seconde phase du Sommet Mondial sur la Société
de l’Information tenu à Tunis en
Novembre 2005, le Gouvernement Tunisien organise,
en partenariat avec la Conférence des Nations
Unies pour le Commerce et le Développement,
l'Alliance Mondiale pour les TIC au service du
Développement, la Banque Africaine de Développement
et l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce
et de l'Artisanat, la deuxième édition
ICT 4 All Forum-Tunis+2 à Hammamet (Tunisie)
les 20 et 21 Novembre 2007 et ce, pour traiter
du développement des activités liées
aux Technologies de l’Information et de
la Communication.
Cette manifestation comprend un Forum et une Exposition
Technologique et réunit de hautes personnalités
parmi les décideurs, les officiels, les
représentants du monde des affaires dans
les TIC, les investisseurs potentiels ainsi que
des experts et intervenants exerçant au
sein d’entreprises de renommée internationale
opérant dans ce domaine.
L’évènement
vient consolider l’élan enregistré
à l’occasion du Forum de l’année
précédente qui a vu la participation
de 13 Ministres Africains, du Président
de la BAD, de managers du secteur privé
et de près de 600 participants de hautes
personnalités.
Pour
son édition 2007, ICT 4 ALL Forum-Tunis+2
portera sur le Partenariat Public Privé
comme levier du développement du secteur
des TIC dans les pays en développement
et en Afrique tout particulièrement. Elle
constitue un espace pour :
-
Echanger les bonnes pratiques et les expériences
dans le domaine des PPP.
-
Offrir une opportunité pour les entreprises
exerçant dans les TIC pour présenter
leurs produits au sein de l’exposition qui
sera organisée en marge de la conférence.
-
Présenter les modalités opérationnelles
et les nouvelles approches pour l’établissement
et la réussite des PPP.
-
Faciliter la tenue de rencontres d’affaires
entre les responsables d’entreprises participantes.
Plus
de 55 milliards de dollars pour la connectivité
de l'Afrique Le Sommet `Connecter
l'Afrique´, qui s'est terminé le
31 octobre 2007 à Kigali, au Rwanda, a
permis de recueillir des promesses d'investissements
supérieures à 55 milliards de dollars
pour développer les technologies de l'information
et de la communication (TIC) sur le continent.
«
Le sommet `Connecter l'Afrique´ a décidé
d'avancer les objectifs de connectivité
TIC à 2012, afin de permettre d'atteindre
les Objectifs du Millénaire pour le développement
en 2015 », indique un communiqué
de l'Union internationale des télécommunications
(UIT) publié à Kigali.
Le
sommet, axé sur l'obtention de résultats
concrets, a permis de réunir quelque 500
participants, dont des chefs d'Etat et de gouvernement
et des Ministres du continent africain et d'autres
régions, des présidents et des dirigeants
de compagnies TIC africaines et mondiales, des
directeurs d'organisations et d'institutions financières
internationales et régionales, des représentants
des médias internationaux et locaux ainsi
que d'autres partenaires.
L'engagement
a été pris de connecter les capitales
africaines et les villes les plus importantes
avec une infrastructure de bande passante large
(broadband) et de renforcer la connectivité
avec le reste du monde à l'horizon de 2012.
D'ici 2015, la bande large et les services de
TIC seront étendus à tous les villages
africains.
Au
cours des cinq dernières années,
l'Afrique a été la région
du monde la plus dynamique pour le développement
de la téléphonie cellulaire, indique
le communiqué. D'ici la fin de l'année,
il devrait y avoir 270 millions d'abonnés.
Les
opérateurs de cellulaires de l'association
GSM ont donc annoncé un investissement
de 50 milliards sur les cinq prochaines années,
afin d'étendre et d'améliorer les
réseaux d'ici 2012 et assurer une couverture
à plus de 90% de la population.
«
L'Afrique est ouverte aux affaires », a
déclaré Hamadoun Touré, le
Secrétaire général de l'UIT,
saluant l'avancée du Sommet, car selon
lui « ce nouvel investissement dans l'infrastructure
TIC apportera de nouveaux emplois et une croissance
économique globale ». Il a souligné
que la création de richesses était
une condition pour atteindre les Objectifs du
Millénaire pour le développement.
À
GENÈVE, LES JEUNES SOULIGNENT LE RÔLE
QUE PEUVENT JOUER LES TIC DANS LA RECHERCHE DE
SOLUTIONS AUX DÉFIS MONDIAUX
Le Forum mondial sur la jeunesse et les technologies
de l’information et des communications (TIC)
en faveur du développement s’est
achevé le 27 septembre à Genève.
Lors de cette rencontre de trois jours organisée
conjointement par les Nations Unies, l’Alliance
mondiale pour les TIC et le développement
et l’Union internationale des télécommunications,
des jeunes du monde entier ont souhaité
être plus largement impliqués dans
les initiatives qui mettent en œuvre les
TIC pour faire face aux défis mondiaux.
Les
participants au Forum ont adopté un manifeste
intitulé « Une déclaration
au monde des jeunes et en faveur de la jeunesse
». Le texte souligne l’engagement
des jeunes à éradiquer la pauvreté,
à partager les outils technologiques novateurs
et à assister le développement en
encourageant l’accès équitable
et sans contrainte à ces technologies.
Plus
de 600 représentants d’organisations
de jeunes, de gouvernements, du secteur privé,
de la société civile et de la communauté
technologique ont pris part à cet évènement.
Dans leurs discussions, les intervenants ont souhaité
que les technologies de l’information soient
un outil pour traiter du chômage des jeunes
et encourager leur participation politique et
sociale.
Mme
Suzanne Moubarak, Première Dame d’Égypte,
a déclaré aux participants qu’elle
leur apportait, de Charm el-cheikh, un message
de paix et d’espoir. Elle a indiqué
qu’elle y avait organisé au début
de ce mois un forum mondial de la jeunesse sur
les TIC pour la paix. Des jeunes du monde, faisant
preuve d’une énergie contagieuse,
ont échangé des idées sur
l’élimination de la violence. Ils
ont partagé l’expérience de
leur diversité, et ont promu des idées
et des stratégies innovatrices de renforcement
de la sécurité. « Sans paix,
on ne peut avoir d’aspirations d’avenir
», a déclaré Mme Moubarak.
«
De nombreuses organisations de jeunes nous ont
fait savoir qu’elles désiraient s’engager
pour créer des centres d’excellences
pour les jeunes, et des réseaux mondiaux
de jeunes qui mettront les TIC au service du développement
», a par ailleurs fait valoirSarbuland Khan,
Directeur exécutif de l’Alliance
mondiale pour les TIC et le développement.
Hamadoun Touré, Secrétaire général
de l’Union international des télécommunications
a pour sa part noté que les TIC étaient
des facilitateurs de progrès et que les
jeunes étaient bien équipés
pour être l’avant-garde de ce progrès.
Pour
obtenir de plus amples informations sur le Forum
qui s’est tenu à Genève, veuillez
consulter le site http://www.un-gaid.org/en/node/587,
ou contacter Enrica Murmura à l’Alliance
mondiale pour les TIC et le développement,
au numéro de téléphone: 212-963-5913
ou par courrier électronique à l’adresse:
murmura@un.org.
L'Oeil sur les TIC un guichet unique pour obtenir
des infos sur les TIC.. Institution
spécialisée des Nations Unies pour
les télécommunications, l'UIT suit
de près l'évolution des TIC et est
tenue dans le monde entier pour être la
principale source de statistiques détaillées
et à jour sur les télécommunications
et les TIC. Le
site web consacré aux TIC
"Eye" est un guichet unique
pour quiconque veut obtenir des informations sur
les TIC, ou bien des indicateurs et statistiques
sur les télécommunications/TIC,
ou bien des réponses sur des questions
de réglementation et de politique, de politiques
tarifaires des pays, sur tel ou tel opérateur,
établissement financier ou institut de
recherche, et plus encore ...>>>
Visitez le site
UNE
RÉUNION SUR LES JEUNES ET LES TECHNOLOGIES
DE L’INFORMATION ET LE DÉVELOPPEMENT
SE TIENT À GENÈVE DU 24 AU 26 SEPTEMBRE
À
l’occasion du Forum mondial sur la jeunesse
et les technologies de l’information et
des communications (TIC) au service du développement,
qui se tiendra à Genève du 24 au
26 septembre, des jeunes examineront avec leurs
pairs ainsi qu’avec des dirigeants et des
représentants gouvernementaux, du secteur
privé et de la société civile,
les moyens de pleinement participer à la
marche de la société à travers
un usage responsable des TIC.
Le
Forum, qui se terminera sur des recommandations,
attend la participation d’environ 400 à
600 jeunes âgés de 18 à 28
ans, aux côtés de décideurs
et de spécialistes de l’usage des
TIC au service du développement.
Suzanne
Moubarak, Première Dame d’Égypte,
sera la principale panéliste du Forum auquel
prendront également part des intervenants
de marque tels que: Ali Abbasov, Ministre des
communications et des technologies de l’information
de l’Azerbaïdjan; Nerses Yeritsyan,
Ministre du commerce et du développement
économique de l’Arménie; Datuk
Seri Azalina Othman, Ministre de la jeunesse et
des sports de la Malaisie; Guy Sebban, Secrétaire
général de la Chambre internationale
de commerce; et Hamadoun Touré, Secrétaire
général de l’Union internationale
des télécommunications (UIT).
Les
thèmes suivants seront abordés au
cours des 24 sessions prévues: les TIC
dans l’éducation, les TIC comme moyen
d’innover chez les jeunes, les TIC comme
générateurs d’emplois pour
les jeunes, et les TIC comme instrument favorisant
l’autonomisation des jeunes femmes et des
filles.
Un
« Cadre d’échanges »
permettra aux jeunes de découvrir les innovations,
les divers projets et initiatives, et de partager
leurs expériences, ainsi que de trouver
des nouveaux partenaires et des sponsors. Cet
événement est organisé par
l’Alliance mondiale pour les TIC et le développement
du Département des affaires économiques
et sociales (DESA) et par l’UIT, en partenariat
avec d’autres organisations majeures des
Nations Unies et de la société civile.
Les
personnes et organisations intéressées
sont encouragées à contribuer à
la discussion en ligne sur le blog du Forum à
l’adresse: http://un-gaid.org/en/gfyouth/blog.
Pour
de plus amples informations, prière de
consulter le site: www.un-gaid.org,
ou de contacter Enrica Murmura, du secrétariat
de l’Alliance mondiale, au numéro
de téléphone: (212) 963 5913, ou
par courrier électronique à l’adresse:
murmura@un.org.
LE
GROUPE CONSULTATIF DU FORUM SUR LA GOUVERNANCE
D’INTERNET SE LANCE DANS LES PRÉPARATIFS
DE LA RÉUNION DE RIO
Doté
d’un mandat qui vient d’être
renouvelé, le Groupe consultatif du Forum
sur la gouvernance d’Internet est désormais
en mesure de participer aux préparatifs
de la prochaine réunion du Forum, prévue
à Rio de Janeiro, du 12 au 15 novembre
2007. Conformément à la décision
prise en mai dernier à Genève, les
participants poursuivront les discussions qu’ils
ont entamées en novembre 2006 à
Athènes, sur l’accès, la diversité,
l’ouverture et la sécurité
d’Internet.
Le
Groupe consultatif est chargé de renforcer
la transparence dans le processus préparatoire
de cette deuxième édition du Forum,
en assurant un flux continu d’informations
entre ses membres et les divers groupes concernés.
Le Groupe doit également faire des propositions
sur la rotation de ses membres, en tenant compte
des recommandations faites par les différentes
parties prenantes. Les propositions du Groupe
concerneront aussi le calendrier des prochaines
réunions du Forum.
Ce
Forum est une création de la deuxième
phase du Sommet mondial de la société
de l’information qui s’était
tenue à Tunis en 2005. Quelque 1 350 personnes
dont des représentants d’États
Membres et des journalistes avaient participé
à la réunion d’Athènes.
En février dernier à Genève,
ce format « diversifié » a
été salué lors d’une
session-bilan.
Le
Groupe consultatif est présidé par
Nitin Desai, Conseiller spécial du Secrétaire
général pour la gouvernance d’Internet,
et par Hadil da Rocha Vianna, Directeur des affaires
scientifiques et technologiques au Ministère
des relations extérieures du Brésil,
qui représentera ainsi le pays hôte.
Choisis par les gouvernements, le secteur privé
et la société civile de toutes les
régions du monde, les 47 membres du Groupe
siègent en leur capacité personnelle.
Pour plus d’informations, prière
de visiter le site http://www.intgovforum.org.
Vous pouvez aussi contacter Markus Kummer, Coordonnateur
exécutif, Secrétariat du Forum sur
la gouvernance d’Internet au 41 0 22 917
54 88 ou à l’adresse électronique
suivante: mkummer@unog.ch.
Tenue
du Sommet Connecter l’Afrique à Kigali,
Rwanda, 29-30 octobre 2007
Plan Marshall pour les TIC
afin de réaliser les Objectifs pour le
développement d’ici à 2015
Le
Sommet Connecter l’Afrique aura lieu à
Kigali, Rwanda, les 29 et 30 octobre prochains,
telle a été l’annonce faite
par le Secrétaire général
de l’UIT, Dr Hamadoun I. Touré à
une conférence de presse à Genève,
tenue conjointement avec l'Alliance mondiale pour
les technologies de l'information et de la communication
au service du développement (UN GAID).
S’il
est vrai que les investissements consacrés
à l’infrastructure des TIC en Afrique
ont augmenté de façon spectaculaire
ces dernières années, atteignant
un total de 8 milliards USD en 2005 (contre 3,5
en 2000), et que la croissance du téléphone
mobile y a été de 400%, l’Afrique
a régressé en termes de connectivité
totale: le nombre de mobiles a certes dépassé
celui des téléphones fixes, mais
moins de 4% des Africains ont accès à
l’Internet, la pénétration
du large bande reste inférieure à
1% et 70% du trafic total Internet en Afrique
sont réacheminés à l’extérieur
du continent, d’où un surcoût
pour les entreprises et les usagers.
"Ce
dont nous avons besoin, c’est d’un
Plan Marshall pour le développement de
l’infrastructure des TIC en Afrique"
a déclaré M. Touré. "Il
nous faut mobiliser les ressources humaines, financières
et techniques du monde entier pour soutenir la
croissance économique, l’emploi et
le développement dans toute l’Afrique".
Il a ajouté que cette entreprise reçoit
déjà un soutien considérable
de la part de partenaires, notamment d’importantes
compagnies de TIC de la Silicon Valley et d’ailleurs,
lesquelles ont été chargées
de relever le défi de reproduire leur réussite
en Afrique, mais aussi d’Etats, d’organisations
internationales et de banques de développement.
Il a observé que le Président de
Intel Corporation, M. Craig Barrett, qui est aussi
à la tête de UN GAID, est le fer
de lance de toute l’opération.
Alors
qu’il reste moins de 8 ans avant l’échéance
de 2015 fixée pour réaliser les
Objectifs du Millénaire pour le développement,
des mesures draconiennes s’imposent. M.
Touré a fait remarquer que la réalisation
des objectifs en matière de connectivité
TIC servira de catalyseur pour la réalisation
des objectifs globaux de développement.
"Les TIC sont en effet un outil qui permettent
de créer de la richesse et de la croissance
économique durable" a-t-il déclaré.
Le
Secrétaire général de l’ONU
appuie l’Initiative Connecter l’Afrique
Plus tôt, parlant dans le cadre de la visite
qu’il rendue à l’Union internationale
des télécommunications, le Secrétaire
général de l’ONU, M. Ban Ki-moon,
a exprimé son plein et entier soutien à
Connecter l’Afrique, qui, a-t-il dit, constitue
une initiative importante dans la réduction
de la fracture numérique. "C’est
là un projet ambitieux. Nous devons tout
mettre en œuvre, dans le cadre de la réalisation
des Objectifs du Millénaire,
pour réduire cette fracture" a-t-il
déclaré avant d’ajouter que
l’UIT se devrait d’élargir
le cadre de sa mission et de son engagement pour
répondre à des préoccupations
mondiales sur le long terme, comme dans le domaine
du changement climatique.
Le
Sommet Connecter l’Afrique se tiendra sous
le haut patronage du Président rwandais,
M. Paul Kagame, et du Président de l’Union
africaine, le Président John Kufour du
Ghana. Il sera organisé par l’Union
internationale des télécommunications,
l’Union africaine, le Groupe de la Banque
mondiale et UN GAID, en partenariat avec la Banque
africaine de développement, l’Union
africaine des télécommunications
et la Commission économique de l’ONU
pour l’Afrique. Cette entreprise mettra
à contribution quelque 500 parties prenantes
de haut niveau actives dans la région,
dont la Chine, l’Inde, la Commission européenne
et le G8, l’OCDE et des pays arabes, des
compagnies de TIC de premier plan, le PNUD et
d’autres organisations internationales.
"Ce
ne sera pas un sommet de plus" a indiqué
M. Touré. "Ce ne sera pas une réunion
pour négocier des résolutions, mais
un sommet où les partenaires s’engageront."
Le secteur privé, les Etats et les organisations
internationales seront invités à
œuvrer ensemble, et à s’engager
à créer un environnement propre
à promouvoir le développement des
TIC. "Les TIC sont un secteur d’activités,
et la seule façon d’obtenir des résultats
durables, sur une grande échelle, c’est
de créer les conditions qui permettront
à l’industrie de fournir les TIC"
a ajouté M. Touré. "Pendant
trop longtemps, nous avons reçu d’Afrique
des informations négatives; nous devons
apporter des nouvelles positives".
Parlant
au nom de UN GAID, M. Walter Fust, Directeur général
de l’Agence suisse pour le développement
et la coopération, a déclaré:
"Les TIC revêtent une importance extrême
pour gérer le savoir en faveur du développement,
et pour intégrer les savoirs locaux dans
le développement". Il a souligné
l’importance de l’Initiative Connecter
l’Afrique et fait valoir que l’accent
devrait porter sur un petit nombre d’objectifs
bien ciblés, comme par exemple utiliser
les TIC pour autonomiser les personnes handicapées
et pour "renverser la pyramide du savoir"
en faisant en sorte que tous les établissements
scolaires soient connectés à l’Internet.
Il a ajouté que le but est de créer
500'000 télécentres dans le monde
entier d’ici à 2015.
Liens:

http://www.itu.int/net/home/index-fr.aspx

http://www.itu.int/ITU-D/connect/africa/2007/summit/index-fr.html
United
Nations Information and Communication Technologies
Task Force

http://www.unicttaskforce.org/
Global
Alliance for ICT and Development (UN GAID)

http://www.un-gaid.org/fr

http://www.uneca.org/itca/

http://www.uneca.org/aisi/
L’ALLIANCE
MONDIALE POUR LES TIC LANCE UN SITE INTERNET ET
UN BLOG POUR LE FORUM DES JEUNES À GENÈVE
L’Alliance
mondiale des Nations Unies pour les technologies
de l’information et des communications (TIC)
au service du développement a lancé
aujourd’hui le site Internet (http://un-gaid.org/fr/gfyouth)
du Forum sur la jeunesse et les TIC au service
du développement, qui doit se tenir du
24 au 26 septembre à Genève, en
Suisse.
Ce
forum vise à impliquer des jeunes dans
des discussions avec des décideurs, ainsi
que des dirigeants et des représentants
du secteur privé et de la société
civile afin d’examiner les moyens de les
autonomiser et d’encourager leur pleine
participation dans la société grâce
à l’utilisation des TIC.
Le
site Internet présentera des informations
et des mises à jour du Forum et comprend
un blog proposant des discussions sur les principaux
sujets traités par l’Alliance mondiale,
à savoir l’éducation, l’entreprise,
la gouvernance et la santé.
«
Nous incluons un blog dans notre site Internet
dédié au Forum afin d’entamer
un dialogue parmi les participants et de recueillir
leurs remarques », a déclaré
le Directeur exécutif de l’Alliance
mondiale, Sarbuland Khan. « Le blog permettra
à des jeunes de discuter de l’utilisation
des TIC dans ces domaines et de s’intéresser
à des cas spécifiques, aux leçons
apprises, aux acteurs et aux politiques adoptées
», a-t-il ajouté, précisant
qu’il sera animé par des experts
de différents secteurs.
Quelque
600 participants, y compris des organisations
de jeunes, sont attendus au Forum sur la jeunesse,
dont le thème est « Jeunesse et TIC
comme agents pour le changement ». Cet événement
est organisé par l’Alliance mondiale
et l’Union internationale des télécommunications
(UIT), en partenariat avec le Département
des affaires économiques et sociales, l’Organisation
internationale du Travail (OIT), l’UNESCO,
l’Organisation mondiale de la santé
(OMS), le Fonds des Nations Unies pour la population,
ONU-Habitat et des organisations de la société
civile.
Pour
de plus amples informations, prière de
consulter le site www.un-gaid.org,
ou de contacter Enrica Murmura au secrétariat
de l’Alliance mondiale, tél.: (212)
963 5913, email: murmura@un.org.
Renforcer
la société de l'information via
l'éducation aux médias Une rencontre
internationale sur l’éducation aux
médias aura lieu à Paris les 21
et 22 juin 2007.
A
l’heure de la société de l’information,
il est plus que jamais nécessaire de fournir
à tous les citoyens, et en particulier
aux jeunes, les compétences pour savoir
décrypter l’information, prendre
la distance nécessaire à l’analyse
critique, l’utiliser et être soi-même
producteur de contenus.
Les
21 et 22 juin prochains, une trentaine de représentants
des différents acteurs impliqués
dans l’éducation aux médias
(experts, enseignants, journalistes, associations,
responsables de politiques publiques), venant
de toutes les régions du monde, tenteront
de dresser un bilan des avancées enregistrées
et des obstacles rencontrés dans la mise
en œuvre des dispositifs et des pratiques
d’éducation aux médias.
A
l’occasion du 25ème anniversaire
de l’adoption de la Déclaration de
Grünwald de l’UNESCO, qui a posé
les jalons de l’éducation aux médias
au niveau international, les participants élaboreront,
sur la base de ce bilan, des recommandations destinées
à être présentées à
la 34ème session de la Conférence
générale de l’UNESCO, en octobre
2007, afin de mobiliser davantage l’ensemble
des acteurs concernés et de généraliser
l’éducation aux médias.
Cette
rencontre internationale, qui aura lieu au Centre
de Conférences Internationales, est organisée
par la Commission Française pour l’UNESCO,
en partenariat avec l’UNESCO, et bénéficie
du soutien du Conseil de l’Europe, et du
Ministère de l’Education Nationale.
Un
nouvel outil en ligne pour suivre l'élaboration
de normes sur la cybersécurité
Un guide précieux pour les architectes
de la cybersécurité
Genève, le 7 juin 2007 - L'UIT a élaboré
un outil en ligne qui permet de suivre, via un
point d'accès unique, les travaux relatifs
aux normes cruciales pour la sécurité
des TIC. Pour la première fois, les vendeurs
d'équipements de sécurité
pour les TIC, les fournisseurs de services, les
concepteurs, les chercheurs et le grand public
auront accès à des normes de sécurité
grâce à une interface utilisateur
unique.
Ce
guide, intitulé ICT Security Standards
Roadmap (uniquement en anglais) rassemble des
informations sur les normes existantes et les
travaux en cours effectués par les grands
organismes mondiaux de normalisation. Il est le
fruit de la collaboration entre l'UIT, l'Agence
européenne chargée de la sécurité
des réseaux et de l'information (ENISA)
et le Network Information Security Steering Group
(NISSG).
L'amélioration
de la sécurité dans le cyberespace
est fondamentale dans une société
qui fonctionne de plus en plus en réseau.
La délinquance sur l'Internet à
elle seule entraîne des pertes estimées
à plusieurs milliards de dollars, qu'il
s'agisse de fraudes en ligne ou du coût
de la remise en état des réseaux
victimes de cyberattaques. La délinquance
informatique revêt de multiples formes:
violations de la sécurité des réseaux,
escroqueries financières, intrusions dans
la vie privée, usurpations d'identité,
attaques par des virus ou spam.
Ainsi
que le dit Malcolm Johnson, Directeur du Bureau
de la normalisation des télécommunications
de l'UIT, "Nous sommes plus que jamais incités
à restaurer l'ordre et la confiance dans
la stabilité et la fiabilité des
systèmes de communication, ce qui passe
par la normalisation des spécifications
en matière de sécurité des
réseaux. Les organismes de normalisation,
qui rassemblent tous les professionnels, sont
en position idéale pour remédier
aux points faibles de la sécurité
des TIC. L'UIT, qui élabore et publie beaucoup
de recommandations importantes en matière
de sécurité, est aussi à
l'origine de libres discussions sur les modalités
de la fourniture de lignes directrices dans ce
domaine aux auteurs de protocoles et sur l'identification
des risques et des points faibles".
Ce
guide, qui donne des renseignements aux utilisateurs
potentiels de normes sur la sécurité
et à d'autres partenaires, leur explique
quelles sont les normes existantes ou en cours
d'élaboration et indique les principales
organisations qui oeuvrent dans ce domaine. Cet
outil web énumère en outre les organismes
de normalisation et les normes qu'ils publient
sur la sécurité. Sorte d'"observatoire",
il permet d'identifier les normes et les activités
de normalisation, en même temps qu'il encourage
la coordination entre les organismes de normalisation,
réduit les doubles emplois et facilite
la mise en évidence des lacunes.
Ce
guide, qui sera mis à jour en permanence
pour en élargir le champ d'application
et permettre d'intégrer de nouveaux organismes
de normalisation, se compose de cinq parties:
*
Organismes de normalisation du secteur des TIC
et activités de ces organismes
*
Normes approuvées en matière de
sécurité des TIC
*
Normes de sécurité en cours d'élaboration
*
Besoins futurs et nouvelles normes de sécurité
en projet
*
Meilleures pratiques
Ces
normes sont disponibles en format base de données
facile à consulter, des liens renvoyant
aux différentes sources.
La
parution du Guide fait suite à l'annonce,
le mois dernier, par le Dr Hamadoun I. Touré,
Secrétaire général de l'UIT,
du Programme cybersécurité mondial,
plan ambitieux sur deux ans mis en place par l'UIT
pour endiguer la délinquance informatique.
TABLE
RONDE SUR LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
ET DES COMMUNICATIONS (TIC) LE 22 MAI A GENÈVE
L’Office
des Nations Unies à Genève accueille
le 22 mai prochain une table ronde sur le rôle-clef
des technologies de l’information et des
communications (TIC) dans la réalisation
des Objectifs de développement agréés
au niveau international.
Intitulée
« TIC pour le développement »,
la table ronde est organisée par l’Alliance
mondiale des TIC et le Comité de la science
et de la technologie au service du développement
(CSTD) qui assure, entre autres, le suivi des
recommandations du Sommet mondial de la société
de l’information, dont la deuxième
et dernière phase s’est tenue en
2005 à Tunis.
Des
représentants de gouvernement, d’organisations
internationales, du monde des affaires, des ONG
et des milieux universitaires débattront
ainsi, sous la présidence du Président
de la CSTD, Stefan Moravek, et du Secrétaire
général de la Chambre internationale
du commerce, Guy Sebban, des acquis et des défis
qui ont émergé depuis la rencontre
de Tunis.
Les
quatre sessions prévues porteront sur les
utilisations novatrices des TIC qui contribuent
à la réalisation des objectifs du
développement; les moyens de stimuler et
d’appuyer l’innovation dans les pays
en développement; les innovations en matière
de TIC qui font la différence « en
créant de la valeur dans le bas de la pyramide
»; et les partenariats qui font une utilisation
novatrice des TIC pour fournir des services publics
par l’Internet et favoriser la gouvernance
digitale.
*
Pour
obtenir plus d’informations, veuillez visiter
le site Web www.un-gaid.org/en/node/577
ou contactez Enrica Murmura, du Secrétariat
de l’Alliance mondiale des TIC, au numéro
de téléphone 1-212-963-5913, ou
à l’adresse murmura@un.org; ou Rolando
Gomez, Service d’information des Nations
Unies à Genève, au 41-(0)-22-917-23-26
ou à l’adresse rgomez@unog.ch.
LES
CENTRES D’INFORMATION DES NATIONS UNIES
EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE LANCENT SEIZE SITES INTERNET
Les
seize centres d’information des Nations
Unies en Afrique subsaharienne ont lancé
aujourd’hui, à l’occasion de
la Journée mondiale de la société
de l’information, de nouveaux sites Internet
afin de faire mieux connaître le travail
des Nations Unies au niveau local.
Les
centres d’information des Nations Unies
en Afrique subsaharienne fournissent des services
de communication à près de 34 pays
et sont membres d’un réseau de bureaux
d’information des Nations Unies présent
dans environ 60 capitales à travers le
monde. Ils jouent un rôle essentiel dans
la promotion des questions prioritaires des Nations
Unies au niveau national.
Les
sites ont été conçus par
les équipes chargées des technologies
de l’information du Service des centres
d’information du Département de l’information
au Siège de l’ONU à New York
et par le Centre régional d’information
des Nations Unies à Bruxelles en Belgique.
Le Centre d’information de Pretoria assurera,
en partenariat avec les autres centres, la maintenance
et la mise à jour des sites.
Outre
les nouvelles fournies par le Siège par
les équipes de pays et les centres d’information
des Nations Unies eux-mêmes, seront également
postés sur les sites Internet en Afrique
des documents importants des Nations Unies traduits
dans plus de 20 langues locales ainsi que des
programmes et évènements clefs organisés
par le système des Nations Unies.
Les
nouveaux sites Internet s’inscrivent dans
la volonté d’accroître le volume
des informations relatives aux Nations Unies en
ligne pour toucher un public aussi large que possible,
en particulier dans les pays en développement.
Le
Secrétaire général a appelé
toutes les parties prenantes à mettre en
œuvre des technologies, des applications
et des services adaptés pour renforcer
l’accès aux TIC et créer une
société de l’information ouverte,
inclusive et orientée vers le développement.
Pour
consulter les nouveaux sites Internet, veuillez
visiter les liens suivants:
Accra
http://accra.unic.org
Antananarivo
http://antananarivo.unic.org
Asmara
http://asmara.unic.org
Brazzaville
http://brazzaville.unic.org
Bujumbura
http://bujumbura.unic.org
Dakar
http://dakar.unic.org
Dar es-Salaam
http://daressalaam.unic.org
Harare
http://harare.unic.org
Lagos
http://lagos.unic.org
Lome
http://lome.unic.org
Lusaka
http://lusaka.unic.org
Maseru
http://maseru.unic.org
Ouagadougou
http://ouagadougou.unic.org
Pretoria
http://pretoria
.unic.org
Windhoek
http://windhoek.unic.org
Yaounde
http://yaounde.unic.org
UN
DÉBAT SUR LES TIC AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT
MARQUERA LA JOURNÉE MONDIALE DE LA SOCIÉTÉ
DE L’INFORMATION, LE 17 MAI, A L’ONU
Des
représentants de gouvernements, du secteur
privé et de la société civile
se réuniront au Siège des Nations
Unies, le 17 mai, à New York, pour discuter
des solutions technologiques et financières
susceptibles de faciliter l’accès
aux technologies de l'information et des communications
(TIC) dans les économies émergeantes.
Environ
150 participants prendront part à cet évènement
placé sous le thème: « Tale
of Two Worlds: Keeping Pace with a Moving Target
» -« Histoire de deux mondes: comment
s’accrocher à une cible mouvante.
Des
dirigeants de grandes compagnies de télécommunications
servant près d’un milliard de personnes
qui n’ont pas encore accès aux TIC;
des représentants d’organisations
à but non lucratif, et des Représentants
permanents d’États Membres des Nations
Unies, dont ceux de l’Islande, du Bénin,
de la Suisse et de la Tunisie, se pencheront sur
les moyens à mettre en place pour permettre
à plusieurs centaines de millions de personnes
de rattraper leur retard et de recueillir les
dividendes du développement technologique.
Entre
autres sujets, les participants examineront les
innovations techniques et les moyens de leur financement
dans le monde en développement. Parmi les
sources de financement des TIC dans les zones
rurales, les participants examineront entre autres
l’utilisation éventuelle des transferts
de fonds des travailleurs migrants, qui pourraient
stimuler la création d’une économie
digitale.
Cette
rencontre sur les TIC est organisée, dans
le cadre de la Journée mondiale de la société
de l’information, par l’Alliance mondiale
pour les TIC et le développement, et le
Réseau de la diaspora de l’Association
des Nations Unies.
UNESCO
et le Sommet Mondial sur la Société
de l'Information (SMSI)
Réunion
de suivi du Sommet mondial sur la société
de l'information-Genève 21,25 mai 2007
Tel que stipulé dans l'Agenda de Tunis
pour la Société de l'information,
adopté par le Sommet mondial sur la société
de l'information (SMSI) à Tunis, en novembre
2005, ainsi que dans les résultats des
premières rencontres des multiparties prenantes
tenues à Genève, Tunis et Beijing
l'an dernier, L'UNESCO a été désignée
"facilitateur" pour la mise en oeuvre
de six Grandes orientations du Plan d'action de
Genève, soit : C-3 "L'accès
à l'information et au savoir",
C-7 "Télé-enseignement"
et "Cyberscience", C-8
"Diversité et indentités
culturelles, diversité linguistique et
contenus locaux", C-9 "Médias"
et C-10 "Dimensions éthiques de la
société de l'information".

MESSAGE
DU SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU À L'OCCASION
DE LA JOURNÉE MONDIALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
ET DE LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION
17 MAI 2007
"Depuis l'avènement du télégraphe
au milieu du XIXe siècle, l'Union internationale
des télécommunications (UIT) fait
partie des principaux acteurs de la scène
internationale qui aident le monde à communiquer.
Aujourd'hui, des télécommunications
traditionnelles au dernier cri du cyberespace,
l'UIT continue de fournir aux Etats, au secteur
privé et à la société
civile ses conseils spécialisés
et son assistance pour leur permettre de bien
comprendre les tenants et aboutissants des technologies
de l'information et de la communication (TIC).
Comme suite à la conclusion constructive
des deux phases du Sommet mondial sur la société
de l'information (SMSI), la famille des Nations
Unies est entièrement acquise au Plan d'action
qui établit un lien très étroit
entre les TIC et le développement.
Le thème de cette année est "Connecter
les jeunes". Si les jeunes sont en effet
parmi les utilisateurs les plus prolifiques et
les meilleurs connaisseurs des TIC, la révolution
numérique n'est pas une réalité
pour nombre d'entre eux, en particulier pour les
jeunes filles et femmes et ceux qui vivent dans
les régions excentrées et mal desservies.
C'est pourquoi je demande instamment aux responsables
des politiques et aux décideurs du secteur
de réfléchir et d'œuvrer ensemble
avec le concours d'enfants et de jeunes pour produire
des technologies, des applications et des services
adaptés afin de faciliter l'accès
aux TIC. Les jeunes qui y ont accès souvent
avancent à pas de géant dans leur
quête du savoir et sont à même
de brûler les étapes et de surmonter
les obstacles à la communication avec une
facilité déconcertante. Il n'est
pas rare non plus que ces jeunes soient le moteur
de l'innovation dans le développement et
l'utilisation des technologies nouvelles. Mais
à cause de la fracture numérique
combien sont laissés pour-compte et ne
peuvent profiter pleinement des avantages de la
mondialisation? Partout, les jeunes doivent bénéficier
de chances égales afin de se libérer
de la pauvreté et de l'illettrisme, et
de réaliser tout leur potentiel.
Aussi devons-nous promouvoir des politiques publiques
clairvoyantes, des modèles fonctionnels
novateurs et des solutions technologiques créatives
qui permettront aux jeunes de donner leur pleine
mesure et de participer à l'effort collectif
en vue de réaliser les Objectifs du Millénaire
pour le développement. Utilisons aux mieux
l'Alliance mondiale pour les TIC et le développement,
le Forum de la gouvernance de l'Internet, le Fonds
de solidarité numérique, le Plan
d'action de Doha et autres mécanismes importants
de l'UITpour concrétiser les résultats
du SMSI. En cette Journée mondiale, je
souhaiterais encourager toutes les parties prenantes
à s'investir pour connecter les jeunes
et pour édifier une société
de l'information qui soit véritablement
ouverte, inclusive et axée sur le développement."
Des
experts à pied d'oeuvre pour promouvoir
l'édification de la société
de l'information
Organisation
d'une série de manifestations à
Genève, du 14 au 25 mai 2007, à
l'occasion de la Journée mondiale de la
société de l'information
La
Journée mondiale de la société
de l'information qui sera célébrée
le 17 mai 2007 marque l'anniversaire de la création,
en 1865, de l'Union internationale des télécommunications
et est aussi l'occasion de se tourner vers l'avenir,
dans la perspective d'un monde entièrement
connecté visant à offrir à
tous les habitants de la planète les avantages
des technologies de l'information et de la communication
(TIC).
A cette occasion, diverses mesures seront prises
pour faire progresser les objectifs du Sommet
mondial sur la société de l'information
(SMSI) et concrétiser l'engagement pris
par des dirigeants du monde entier, qui se sont
réunis à Genève en 2003 et
à Tunis en 2005. Plusieurs événements
groupés se tiendront à Genève,
du 14 au 25 mai 2007, en lien avec la mise en
oeuvre des objectifs du SMSI.
Le point d'orgue de la célébration
sera la Journée mondiale proprement dite
et la cérémonie de remise du Prix
UIT de la Société mondiale de l'information,
qui sera organisée le 16 mai au siège
de l'UIT à Genève. Ce Prix vise
à récompenser ceux qui ont apporté
une contribution importante à l'édification
de la société de l'information.
Cette contribution peut se présenter sous
différentes formes: réalisation
d'ordre social, mobilisation de l'opinion publique
ou innovation technique fondamentale. En 2006,
le Prix avait été décerné
à Son Excellence M. Abdoulaye Wade, Président
de la République du Sénégal,
et au Professeur Muhammad Yunus, Directeur général
de la Grameen Bank, qui a par la suite reçu
le Prix Nobel de la paix.
Edifier la société de l'information
Une séance de coordination pour la grande
orientation C5 du SMSI (Cybersécurité)
aura lieu du 14 au 16 mai. Les documents finals
du SMSI mettent l'accent sur le fait que l'établissement
de la confiance et de la sécurité
dans l'utilisation des TIC constitue un élément
essentiel de la société mondiale
de l'information. Il est nécessaire de
mettre en place un dispositif de rétorsions
sévères fondées sur les TIC,
tant au niveau national qu'au niveau international,
pour garantir la sécurité en ligne
et améliorer la protection des informations
personnelles, de la confidentialité et
des données. Le Secrétaire général
de l'UIT, Dr Hamadoun Touré, a souligné
la nécessité de renforcer la coopération
entre régulateurs, pouvoirs publics, sociétés
spécialisées dans la cybersécurité,
fournisseurs de services de communication et utilisateurs
finals pour relever les défis que suppose
l'instauration d'une société de
l'information fiable et sécurisée.
Le 16 mai, l'UIT et le PNUD se réuniront
pour faciliter les travaux liés à
la mise en place d'une infrastructure de l'information
et de la communication (grande orientation C2
du SMSI), au renforcement des capacités
(grande orientation C4) et à la création
d'un environnement propice (grande orientation
C6). Cette réunion conjointe sera axée
sur les principales options à retenir et
sur les questions à prendre en considération
aux fins de la mise en oeuvre de ces grandes orientations.
Un certain nombre de projets de grande envergure
sont en cours d'élaboration, notamment
l'harmonisation des politiques relatives aux TIC
en Afrique subsaharienne et dans les Caraïbes,
la construction d'un réseau de câbles
sous-marins à fibres optiques pour les
communications large bande en Afrique de l'Ouest
et la mise en place d'une infrastructure TIC parallèlement
à la transition vers des technologies nouvelles
et de nouveaux services dans le Pacifique. Pour
plus de précisions, consulter ici.
La deuxième réunion des coordonnateurs
pour les grandes orientations du SMSI, organisée
par des institutions chefs de file des Nations
Unies, à savoir l'UIT, le PNUD et l'UNESCO,
aura lieu le 25 mai pour assurer le suivi de la
première réunion de ce type tenue
en février 2006. Il s'agit d'encourager
la cohérence et de promouvoir l'échange
d'informations entre les coordonnateurs chargés
de la mise en oeuvre des différentes grandes
orientations du SMSI. L'objectif de chaque équipe
multi-parties prenantes est d'appliquer le Plan
d'action du SMSI au niveau international, tout
en échangeant des informations et en favorisant
la réalisation des objectifs du Sommet.
Des consultations informelles entre l'UIT et les
membres de la société civile auront
lieu le 18 mai. Ces consultations, qui seront
ouvertes à toutes les parties prenantes,
porteront sur les préoccupations de la
société civile. A cette occasion,
des allocutions seront prononcées par le
Secrétaire général de l'UIT
et par le Président de la Conférence
des ONG ayant des relations consultatives avec
les Nations Unies (CONGO).
L’UNESCO
invite les acteurs du développement à
partager leurs ressources de formation sur Internet
L’UNESCO a lancé une plate-forme
ouverte sur Internet pour mettre
à disposition des programmes et ressources
de formation et d’acquisition de compétences.
Ils sont développés par une grande
variété d’intervenants du
monde entier dans un vaste éventail de
domaines, parmi lesquels l’alphabétisation,
l’informatique, le commerce, l’environnement,
le développement communautaire etc.
L’objectif
de cette plate-forme est de fournir aux formateurs
et élèves des ressources et un espace
où ils peuvent partager les contenus de
formation. La plupart des programmes sont en licence
ouverte, comme Creative Commons, ce qui les rend
librement accessibles pour des buts non commerciaux,
comme l’enseignement, l’apprentissage
et la recherche.
La
plate-forme a été conçue
pour inclure des contenus en provenance de nombreux
partenaires impliqués dans le développement,
notamment les agences de l’ONU, les gouvernements
et les ONG, particulièrement celles qui
sont impliquées dans le mouvement Open
Education Resource, et l’UNESCO invite tous
les acteurs du secteur à partager leurs
ressources de formation et d’acquisition
de compétences sur cette plate-forme. 
Pour
plus d’informations, veuillez consulter
le site suivant :
http://www.opentrainingplatform.org
LE
FORUM DE L’ONU ÉTUDIE LES MOYENS
DE METTRE LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
AU SERVICE DES PERSONNES HANDICAPÉES
De
quelles manières les technologies de l’information
et de la communication (TIC) peuvent-elles améliorer
la vie des personnes handicapées? Tel sera
le thème du premier Forum mondial de l’Initiative
mondiale des Nations Unies pour des TIC inclusives
auquel participeront notamment des représentants
des personnes handicapées et des experts
du monde entier pour évaluer l’accessibilité
et le caractère inclusif des technologies
pour les personnes handicapées. Des entreprises
y feront une démonstration de leurs dernières
inventions dans le domaine.
Quelque
200 participants représentant le secteur
industriel, les gouvernements, les universités
et la société civile sont attendus
à cette occasion. Parmi les orateurs figurent
l’Ambassadeur Luis Gallegos de l’Équateur,
Président du Forum mondial et ancien Président
du Comité spécial chargé
de l’élaboration de la Convention
sur les droits des personnes handicapées
et Axel Leblois, Directeur exécutif de
l’Initiative mondiale. Emilie McCabe, Directrice
générale chez IBM s’exprimera
sur la nécessité de mettre en place
des TIC inclusives et Peter Brecke, Professeur
à l’École technique d’affaires
internationales de Géorgie (Tech’s
School of International Affairs), sur l’Index
d’intégration numérique pour
les personnes handicapées qui classent
les pays en fonction de leur efficacité
à promouvoir l’accessibilité
des TIC.
Pour
plus d’informations, veuillez consulter
les sites suivants :
http://g3ict.com
http://www.un-gaid.org
http://www.lejournaldusmsi.org.tn
L’ALLIANCE
MONDIALE TIC ET DÉVELOPPEMENT RENCONTRE
L’INDUSTRIE HIGH-TECH DE LA SILICON VALLEY
À MOUNTAIN VIEW LE 28 FÉVRIER
Le
Conseil stratégique de l’«
Alliance mondiale TIC et développement
», qui est une initiative des Nations Unies
visant à faire profiter les pays en développement
des technologies de l’information, rencontrera
le 28 février, les représentants
des industries de haute technologie de la Silicon
Valley.
Lors
de cet événement, qui aura lieu
au Computer History Museum de Mountain View, en
Californie, des membres éminents de l’industrie,
du secteur universitaire et de celui du financement
des affaires par des capitaux à risques
tenteront d’identifier avec les représentants
de l’Alliance mondiale les domaines dans
lesquels les Nations Unies et la Silicon Valley
peuvent travailler ensemble pour étendre
les bénéfices des technologies de
l’information et des communications (TIC)
au monde en développement. Le Président
de la société Intel, Craig Barrett,
et Président de l’Alliance mondiale
dirigera cette réunion.
L’événement
rassemblera environ 250 personnes, dont notamment,
parmi les membres de l’Alliance mondiale,
Datuk Seri Dr Jamaludin Jarjis, Ministre des sciences,
de la technologie et de l’innovation de
la Malaisie; Ali Abbasov, Ministre des communications
et de l’information de l’Azerbaïdjan;
Hamadoun I. Touré, Secrétaire général
de l’Union internationale des télécommunications;
Cai Liu, Vice-Président de la Commission
des sciences et des technologies de télécommunications
de la Chine; Lyndall Shope-Mafole, Directeur général
du Département des communications de l’Afrique
du Sud; Farrukh Qayyum, Secrétaire aux
technologies de l’information et des télécommunications
du Pakistan; Walter Fust, Directeur général
de l’Agence suisse pour le développement
et la coopération, et Guy Sebban, Secrétaire
général de la Chambre de commerce
internationale.
Parmi
les représentants des entreprises de la
Silicon Valley figureront des responsables de
sociétés de communications, de matériel
informatique, de fabrication de logiciels, et
de capitaux-risque, dont Eric A. Brewer, Directeur
d’Intel Research Berkeley; John Davies,
Vice-Président d’Intel World Ahead
Program; Georg Haubs, Vice-Président principal
de Nokia Siemens Networks; Andrew M. Isaacs, Directeur
exécutif de la gestion du programme technologique
à l’Université de Californie-Berkeley;
Wayne Johnson, Vice-Président de Worldwide
University Relations, Hewlett Packard; Andrew
McLaughlin, Chef des politiques publiques globales
du groupe Google; Claudia Fan Munce, Vice-Présidente
d’IBM Venture Capital Group; Art Reilly,
Directeur central de Cisco Systems; William Schoch,
Vice-Président et Directeur de la Division
des marchés émergents du groupe
financier Visa International; et Fred Tipson,
Directeur pour les organisations internationales
et le développement de Microsoft.
«
Les Nations Unies estiment que le secteur privé
a beaucoup à donner, notamment des ressources
abondantes, et des capacités et un esprit
d’entreprise sans limite », a déclaré
Sarbuland Khan, Coordonnateur exécutif
de l’Alliance mondiale. « Il y a un
besoin de trouver des solutions économiques
innovantes et d’investir dans les bonnes
technologies pour les 4,8 milliards de personnes
qui n’ont pas accès aux TIC »,
a-t-il ajouté.
La
rencontre de Mountain View sera précédée,
le 27 février, au siège d’Intel
à Santa Clara, d’une réunion
du Comité directeur de l’Alliance
mondiale consacrée notamment aux étapes
à franchir pour que l’Alliance puisse
parvenir à ses objectifs. L’Alliance
mondiale est une initiative du Secrétaire
général visant à promouvoir
une utilisation efficace des TIC en faveur du
développement. Elle a tenu sa réunion
inaugurale au mois de juin dernier à Kuala
Lumpur, en Malaisie.
Pour
de plus amples informations, veuillez consulter
le site de l’Alliance à l’adresse:
www.un-gaid.org
ou contactez Enrica
Murmura du secrétariat de l’Alliance
mondiale, au numéro de
téléphone: (212)
963-5913, e-mail: murmura@un.org;
ou Timothy Wall, du Département public
de l’Information (DPI), au numéro
de téléphone: (212)
963-5851, ou par e-mail à
l’adresse: wallt@un.org;
ou encore Laura Anderson, de la société
Intel Corporation, au téléphone:
(480) 552 9020,
ou par e-mail à l’adresse:
laura.m.anderson@intel.com.
ONU:
CONFÉRENCE SUR L’IMPACT DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
ET DES COMMUNICATIONS DANS LA VIE QUOTIDIENNE
La
façon dont les technologies de l’information et
des communications (TIC) peuvent améliorer la
vie des personnes de tous âges constituera le
sujet d’une conférence internationale qui se tiendra
vendredi 9 février, au Siège des Nations Unies,
à New York. Intitulée « Age of Connectivity: Cities,
Magnets of Hope », cette réunion illustrera concrètement
la façon dont ces technologies stimulent le développement
économique et offrent la possibilité d’emplois
stables en cette « ère de longévité ». Y seront
conviés des experts de la planification et du
développement urbain, des spécialistes des TIC,
de la finance, et des représentants des gouvernements,
des milieux d’affaires et du secteur de la santé.
Le
docteur Liston Bochette, Secrétaire général de
la World Olympians Association (WOA), un ancien
athlète cinq fois sélectionné pour les Jeux olympiques
(JO), prononcera le discours d’ouverture de cette
manifestation, en expliquant comment les TIC peuvent
contribuer à résoudre les complexités des environnements
urbains.
Pour
sa part, le docteur Motto Kusakabe de la Banque
européenne pour la reconstruction et le développement
parlera de l’Open City Portal, outil d’information
en ligne sur les services fournis par les municipalités.
Le docteur Peter Mathias, Directeur de Bridge
Research and Development, institution basée au
Royaume-Uni, fera un exposé sur l’auto-évaluation
en tant qu’outil de développement humain, alors
que le docteur Wojciech Zablocki, professeur d’architecture
et président de l’Association polonaise des Olympiens,
lui-même trois fois médaillé olympique, fera un
exposé sur l’impact des JO sur la planification
urbaine.
Dans
l’après-midi, l’orateur principal Sheikh Mohamed
Bin Issa Al Jaber expliquera comment la connectivité
peut favoriser le développement des capacités
humaines. Envoyé spécial de l’UNESCO pour l’éducation,
les droits de l’homme, la tolérance et les cultures,
M. Al Jaber est le fondateur et Président-Directeur
général de MBI International, un conglomérat saoudien.
Pour sa part, Ralph Schonenbach, Président-Directeur
Général de la société de conseils Trestle Group,
basée en Suisse, évoquera un projet pilote de
son groupe visant à aider les femmes des pays
en développement à créer leur société.
La
conférence sera coprésidée par le professeur Dennis
Anderson de l’Université Pace et par Ramu Damodaran
du Département de l’information des Nations Unies.
Elle se tient pendant la session annuelle de la
Commission du développement social, s’inscrivant
dans le cadre d’une série de conférences consacrées
à « l’ère de la longévité ».
LA
MAJORITÉ DES SITES INTERNET DANS LE MONDE NE RESPECTENT
PAS LES CRITÈRES D’ACCESSIBILITÉ
Seuls
trois sites Internet sur les 100 dans le monde
ayant fait l’objet d’une étude respectent les
normes d’accessibilité pour les personnes aveugles,
malvoyantes ou pour celles qui ne peuvent pas
utiliser une souris d’ordinateur. Telle est la
conclusion d’une nouvelle enquête menée à la demande
du Département des affaires économiques et sociales
des Nations Unies.
Cette
étude, qui est lancée alors que les Nations Unies
commémorent la Journée internationale des personnes
handicapées, repose sur l’analyse de certains
sites les plus performants dans 20 pays disposant
d’infrastructures Internet développées. L’étude
conclut ainsi que la grande majorité des sites
sont loin des normes internationales d’accessibilité
mais qu’un quart d’entre eux pourraient facilement
s’y conformer.
Toujours
selon l’étude menée par la société Nomensa, seuls
les sites de la Chancellerie allemande, du Gouvernement
espagnol et du Premier Ministre britannique remplissent
les critères de base. Les autres pays dans lesquels
l’étude a été menée sont les suivants: Argentine,
Brésil, Canada, Chili, Chine, France, Allemagne,
Inde, Kenya, Japon, Mexique, Maroc, Fédération
de Russie, Singapour, Afrique du Sud, Espagne,
Émirats arabes unis, Royaume-Uni et États-Unis.
«
Les Webmasters du monde entier, y compris aux
Nations Unies, devraient être conscients qu’ils
perdent une part importante de leur audience s’ils
ne permettent pas une pleine accessibilité de
leurs sites », estime Thomas Schindlmayr, spécialiste
de l’élaboration des politiques au Département
des affaires économiques et sociales de l’ONU.
L’étude
repose sur des normes reconnues au plan international
qui portent sur la capacité qu’ont les utilisateurs
à naviguer facilement sur le site, à distinguer
facilement les couleurs, à proposer une alternative
au langage informatique Java et à permettre des
raccourcis sur leurs claviers.
Pour
davantage d’informations, veuillez consulter le
site suivant: www.un.org/esa/socdev/enable
ou contacter Edoardo Bellando au Département de
l’information, e-mail bellando@un.org
ou Daniel Shepard, e-mail: shepard@un.org.
L’Alliance
mondiale pour les technologies de l’information
et des communications (TIC) et le développement
lancera le 5 décembre le rapport sur l’audit
mondial de l’accès au Web.
http://www.un-gaid.org/
L’AMÉLIORATION
DE L’ACCÈS DES PERSONNES HANDICAPÉES À L’INTERNET
ET AUX AUTRES TIC, AU CENTRE DE LA CÉLÉBRATION
DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES PERSONNES HANDICAPES
LE 4 DÉCEMBRE
La
Journée internationale des personnes handicapées,
qui se déroulera le 4 décembre, aura pour thème
l’amélioration de l’accès des personnes handicapées
à l’Internet et aux autres technologies de l’information
et de la communication (TIC).
Nombre
de handicapés ont des difficultés à accéder à
l’Internet car certains sites Web ne proposent
pas de mode d’accès aux aveugles, aux malvoyants
ou aux personnes incapables d’utiliser une souris.
Les
spécialistes de la question tenteront de répondre
à plusieurs questions: que ressent l’utilisateur
si les sites Web ne sont pas accessibles? Combien
de sites Web sont accessibles?, Pourquoi les entreprises
devraient-elles s’intéresser à cette question
?, Quelles normes d’accès au Web faut-il définir
? ou encore Comment assurer au mieux l’accès au
Web?
Cette
table ronde sera suivie également de la première
réunion du Comité directeur de l’Initiative mondiale
sur les technologies intégrées. La réunion se
déroulera sur le thème de la normalisation des
technologies pour les personnes handicapées et
de la réduction de leurs coûts de production.
L’Initiative mondiale est menée par l’Alliance
mondiale sur les TIC et le développement et par
« Digital Inclusion Forum », une antenne du Wireless
Internet Institute de Boston.
Le
5 décembre, un nouveau rapport établi pour l’ONU
par la société britannique Nomensa, « Audit mondial
de l’accès au Web » sera présenté par ses deux
auteurs dans la salle des conférences de presse.
Le rapport Nomensa a passé en revue 100 grands
sites Web dans 20 pays pour voir s’ils correspondent
aux directives internationales sur l’accès à l’informatique.
Ces sites, choisis du fait de l’intérêt qu’ils
semblent présenter pour les personnes handicapées,
comprennent de grands journaux, des banques et
des grands magasins.
«
L’accès aux TIC ouvre des perspectives à l’ensemble
de la population, et peut-être plus encore aux
handicapés », a déclaré le Secrétaire général.
« Avec le développement de l’Internet, les préjugés
et l’infrastructure qui entravent leur participation
n’ont plus lieu d’être ».
Grâce
à l’Internet, au courrier électronique et aux
téléphones portables, les personnes handicapées
ont pu coordonner leurs activités durant les négociations
pour la Convention sur les droits des personnes
handicapées que les négociateurs ont adoptée et
que l’Assemblée générale devrait adopter à la
mi-décembre. Compte tenu du recours généralisé
aux nouvelles technologies pendant les négociations
de la Convention, cette dernière est qualifiée
par certains de première convention électronique.
L’ONU
SE PENCHE SUR « NOTRE HUMANITÉ COMMUNE À L’ÈRE
DE L’INFORMATION: PRINCIPES ET VALEURS DE DEVELOPPEMENT»
Des
responsables gouvernementaux, des représentants
du secteur privé, du monde des sciences et de
la technologie, des médias et des milieux du spectacle
et des sports se retrouveront aux Nations Unies
mercredi 29 novembre afin de répandre le message
selon lequel la communauté mondiale constitue
une seule famille ayant des valeurs communes.
Parmi
les intervenants au forum mondial intitulé « Notre
humanité commune à l’ère de l’information: principes
et valeurs de développement », il y aura l’ancien
Président finlandais Martti Ahtisaari, Envoyé
spécial du Secrétaire général, Louise Blouin,
présidente de la fondation portant son nom, l’actrice
Julia Ormond ou encore le président de la Fondation
Google, Larry Brilliant.
Les
valeurs qui se situent au cœur de la Déclaration
du Millénaire de 2000 –liberté, solidarité, égalité,
tolérance, respect de la nature et responsabilité
partagée– seront évoquées par des auteurs tels
que Benjamin Barber et Karen Armstrong. Elles
seront également abordées par des représentants
de la société civile comme Tensie Whelan, directrice
exécutive de la Rainforest Alliance. Y participeront
également, entre autres, le directeur du Projet
du Millénaire de l’ONU, Jeffrey Sachs; l’historien
Stephen Schlesinger et le fondateur et président
du Inter Press Service, Roberto Savio.
Cette
manifestation d’une journée a pour objet de souligner
que bien que les six valeurs à la base de la Déclaration
du Millénaire n’aient pas reçu l’attention qu’elles
méritaient, leur application contribuerait dans
une large mesure au règlement des problèmes géopolitiques
et renforcerait la sécurité collective. Ces valeurs
sont également à la base des efforts en matière
de développement et doivent être propagées lors
de la nouvelle ère de l’information.
Le
Forum sera ouvert par la Présidente de l’Assemblée
générale, Sheikha Haya Rashed Al Khalifa. Le Secrétaire
général adjoint à la communication et à l’information,
Shashi Tharoor, présidera les débats. Six dialogues
interactifs sont prévus touchant à la liberté,
la solidarité, l’égalité, la tolérance, le respect
de la nature et la responsabilité partagée dans
la recherche de la définition d’une action collective.
« Il nous faut raviver et renforcer au sein de
la communauté internationale l’esprit de coopération
fondé sur ces valeurs et principes », a affirmé
l’un des participants, Sarbuland Khan, directeur
exécutif de la Global Alliance for ICT and Development
Les
débats seront diffusés en direct sur Internet
avec la possibilité d’échanges interactifs (http://och-forum.blogspot.com),
dans le but de susciter un débat en profondeur
sur les valeurs essentielles évoquées lors de
la manifestation, tout en mettant en évidence
les possibilités offertes par les technologies
de l’information et de la communication.
Forum
de la jeunesse sur notre humanité commune à l’ère
de l’information
Un
forum de la jeunesse sur notre humanité commune
à l’ère de l’information, parrainé par les Amis
des Nations Unies, se tiendra à l’ONU mardi 28
novembre en ouverture de la conférence du lendemain.
Il s’agira d’un séminaire de réflexion auquel
participeront étudiants et jeunes cadres qui s’intéressent
à la manière de faire progresser les projets des
Nations Unies en matière de développement en utilisant
les nouvelles techniques de communication. Six
jeunes chefs de file présideront les débats et
s’en feront l’écho lors des six tables rondes
du lendemain.
LA
CONFÉRENCE WEB4DEV A ACHEVÉ SES TRAVAUX
La
troisième Conférence annuelle de Web4dev ou «
la Toile pour le développement » s’est
achevée, le 21 novembre au Siège des Nations Unies.
La Conférence, qui a eu lieu en conjonction avec
la dix-huitième conférence annuelle de Agency
for Instructional Technology Global (AIT), a accueilli
plus de 80 participants qui se sont attachés à
identifier les moyens d’utiliser les nouvelles
technologies de l’information en faveur du développement.
AIT
Global a été sélectionné par l’Alliance mondiale
pour aider à planifier et à gérer les éléments
d’information et les technologies de l’information,
lors des grandes conférences au sommet des Nations
Unies. Les sujets de discussion abordés au cours
de ces trois jours de réunion ont porté, entre
autres, sur la diffusion d’une information basée
sur les services; l’édification d’une architecture
des technologies de la communication; les sites
multilingues; la diffusion par l’Internet.
Dans
ses remarques de clôture, Ahmad Fawzi, Directeur
de la Division de l’information et des médias
du Département de l’information aux Nations Unies
(DPI), a indiqué que le Département devait remplir
un mandat difficile, à savoir, communiquer de
manière stratégique avec son audience mondiale
et avec un maximum d’impact. Devant cette tâche
dont l’ampleur défie toute les autres missions
du Secrétariat, le Web était devenu un outil essentiel.
CONFÉRENCE
INTERNET POUR LE DÉVELOPPEMENT: LES TIC DOIVENT
SOUTENIR PLUS AVANT L’EFFORT DE MISE EN ŒUVRE
DES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT
Les
participants à la troisième Conférence Internet
pour le développement ont, le 20 novembre, discuté
de l’utilisation des technologies d’information
et de communication en vue d’accélérer, notamment,
la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour
le développement (OMD) à l’horizon 2015. Cet évènement
a lieu au Siège de l’ONU du 20 au 22 novembre.
Il
a été noté que l’Alliance mondiale TIC et développement
- lancée par les Nations Unies en avril dernier
– devait servir de plateforme commune à toutes
les parties prenantes, en premier lieu le secteur
privé, désireuses de s’engager dans un dialogue
constructif sur le rôle des technologies de communication
dans les domaines d’activité liés au développement.
Un
représentant de la Banque mondiale a indiqué que
des millions de personnes à travers le monde utilisaient
déjà les technologies informatiques pour augmenter
leurs revenus et améliorer, ce faisant, leur niveau
de vie. La Banque mondiale est l’un des principaux
investisseurs en matière de technologies appliquées
au secteur privé dans les pays en développement,
auxquelles elle a consacré quelque 6 milliards
de dollars.
Le
Directeur de la Division de l'information et des
médias du Département d’information des Nations
Unies, M. Ahmad Fawzi, a qualifié la Conférence
- organisée par le Département et l’Alliance -
d’« opportunité sans précédent de fouiller le
champ des idées relatives au Web et au cyberespace.
» S’exprimant au nom du Secrétaire général adjoint
à la communication et à l'information, M. Shashi
Tharoor, il a déclaré que le monde des organisations
non gouvernementales et à buts non lucratifs avait
beaucoup à apprendre du secteur privé en matière
d’utilisation d’outils informatiques pour renforcer
les processus de développement.
Pour
sa part, le Président du Conseil économique et
social (ECOSOC), M. Ali Hachani, Ambassadeur de
la Tunisie, a jugé que la tâche consistant à augmenter
l’impact des nouvelles technologies dans le contexte
de la mise en œuvre des OMD constituait un défi
appelant une réponse à l’échelle mondiale.
Les
sujets abordés au cours des réunions à venir de
la Conférence porteront sur l’édifice technologique
onusien, l’évaluation des sites web, leur mise
à jour aux normes multilingues, leur accessibilité
ainsi que la diffusion de programmes destinés
à ce média.
L’ONU
ACCUEILLE LA TROISIÈME CONFÉRENCE DE L’INTERNET
POUR LE DÉVELOPPEMENT, DU 20 AU 22 NOVEMBRE
Les
Nations Unies accueillent à partir de lundi 20
novembre et pour trois jours la troisième Conférence
de l’Internet pour le développement au Siège de
l’Organisation à New York. Cette réunion constitue
une occasion unique pour les gestionnaires de
sites Internet appartenant à plus de 80 organisations
de développement internationales de se pencher
sur le rôle de l’Internet dans le développement
économique.
Les
participants se pencheront sur les solutions pratiques
face aux problèmes les plus courants et réfléchiront
aux nouveaux usages de la technologie et de l’expertise
susceptible de répondre aux besoins urgents en
matière d’information de la communauté du développement.
Les ateliers organisés à cette occasion auront
pour objectif de mettre en commun des acquis,
à établir une collaboration et des solutions innovantes
résultant des pratiques les meilleures.
Alors
que l’Internet offre un vaste potentiel pour améliorer
le travail des organisations internationales,
« la mise en œuvre de ce potentiel exige la collaboration
et le dialogue pour lesquels la Communauté Web4Dev
a été mise sur pied », a souligné Ahmed Fawzi,
Directeur de la Division de l’information et des
médias au Département de l’information des Nations
Unies.
Web4Dev
est un réseau regroupant près d’une centaine d’organisations
privées, non gouvernementales et de l'ONU, se
servant de l’Internet pour mener leurs activités
au bénéfice du développement.
Pour
de plus amples informations, prière de consulter
le site Web à l’adresse suivante: www.un.org/events/web4dev.
CNUCED:
Réunion d´experts sur le contribution à la mise
en oeuvre et au suivi des décisions du Sommet
mondial sur la société de l´information: les TIC
au service de lacroissance et du développement
- Genève , 4–5 décembre 2006
Les
technologies de l´information et de la communication
(TIC) stimulent la productivité et la croissance
Les
résultats d´études confirment que les TIC contribuent
à la croissance économique dans les pays en développement
comme dans les pays développés, car elles stimulent
la productivité en améliorant l´efficacité des
personnes, des entreprises, des secteurs et de
l´économie tout entière. Elles peuvent aussi avoir
des effets secondaires bénéfiques sur l´économie,
grâce à l´apprentissage par la pratique, à l´accélération
du transfert de connaissances et l´augmentation
de la transparence. La pleine exploitation des
possibilités offertes par les TIC exige cependant
une plus grande participation à l´économie de
l´information, en particulier de la part des femmes.
Si celles ci en sont exclues, on y perdra beaucoup.
L´impact
des TIC sur les secteurs d´activité et sur l´efficacité
des entreprises
L´adoption
des TIC offre aux secteurs d´activité et aux entreprises
des pays en développement des possibilités sans
précédent de surmonter les obstacles dus à l´accès
limité aux ressources et aux marchés. Cela vaut
en particulier pour les PME, car elles permettent
d´atténuer les rigidités liées à la faiblesse
de la croissance et au fort degré d´incertitude.
La diffusion des TIC offre également aux entreprises
des pays en développement la possibilité d´accéder
plus facilement au financement commercial et au
financement électronique, grâce à une amélioration
des structures d´information sur le crédit, notamment
le crédit électronique.
Les
TIC facilitent le commerce international des biens
et services
Les
TIC abaissent les coûts de transaction et facilitent
les échanges. Cela peut contribuer à une meilleure
répartition des ressources entre les secteurs
et permettre d´offrir davantage de produits à
la consommation. La baisse du coût des TIC a ouvert
de nouveaux débouchés dans le commerce international
et élargi la participation des pays en développement
à l´économie de l´information. Parallèlement à
l´augmentation du commerce, on voit se développer
les transferts de production et les investissements
des pays développés ? et, de plus en plus, de
pays en développement ? dans le tiers monde. Les
pays en développement qui ont la meilleure infrastructure
dans le domaine des TIC sont les principaux pôles
d´attraction pour les transferts de production
et ont un commerce plus actif.
Évolution
de l´emploi dans le secteur manufacturier et les
services aux entreprises
Les
TIC exercent une influence déterminante sur l´organisation
spatiale et temporelle du travail, sur ses modalités
et sur la population active. Dans les pays en
développement comme dans les pays développés,
la technologie a contribué à stabiliser l´emploi
dans le secteur manufacturier et l´a stimulé dans
celui des services aux entreprises. La production
par travailleur dans ces deux secteurs est en
augmentation, surtout dans le second. Toutefois,
l´introduction des TIC favorise les travailleurs
qualifiés et tend à laisser pour compte les travailleurs
ruraux, les pauvres, les travailleurs non qualifiés
et les femmes. Si l´on n´intervient pas, leur
essor risque d´aggraver la fracture sociale et
économique. Il faut tenir compte de la parité
des sexes et d´autres considérations sociales.
INAUGURATION
DU CENTRE MONDIAL DE LA TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION
PARLEMENTAIRE LE 17 NOVEMBRE À ROME
Le
vendredi 17 novembre 2006, à Rome, le Département
des affaires économiques et sociales des Nations
Unies et l’Union interparlementaire (UIP) inaugureront
les locaux du Centre mondial pour la technologie
de l’information et des communications parlementaires
(Global Centre for Information and Communication
Technology in Parliament, selon son appellation
officielle en anglais).
Cette
cérémonie, prévue pour durer deux heures, sera
coprésidée par José Antonio Ocampo, Secrétaire
général adjoint de l’ONU aux affaires économiques
et sociales, et par Pier Ferdinando Casini, Président
de l’UIP. Doivent aussi prendre la parole Ahmed
Fathy Sorour, Président de l’Assemblée populaire
d’Égypte; Fausto Bertinotti, Président de la Chambre
des députés italienne et Gertrude Mongella, Présidente
du Parlement panafricain. Patrizia Sentinelli,
Vice-Ministre italienne des affaires étrangères,
assurera la clôture de la cérémonie.
Le
Centre mondial pour la technologie de l’information
et des communications parlementaires a pour objectif
de promouvoir l’utilisation et l’intégration des
technologies de l’information et des communications
dans les processus parlementaires afin d’augmenter
l’efficacité des assemblées élues, leur ouverture
et leur transparence, tout en facilitant la coopération
interparlementaire. Ce projet a été lancé lors
de la deuxième phase du Sommet mondial sur la
société de l’information qui s’est tenu à Tunis
en novembre 2005.
www.ictparliament.org
Mesurer
la société de l'information (Liens utiles) - Measuring
the Information Society (collection of links)
ITU:
The World Information Society Report 2006
ITU:
Measuring the Information Society
UNCTAD:
Measuring ICT website
UNESCO:
Observatory of the Information Society, Measuring
the Information Society
European
Union: Measuring the Information Society
OECD:
Measuring the Information Economy
World
Economic Forum: The Global Information Technology
Report
Bridges.org
(NGO from South Africa): E-readiness assessment:
Who is doing what and where?
Development
Gateway: Links regarding "Measuring the Information
Society
Observatories
on the Information Society
UNESCO:
Observatory of the Information Society
ECLAC/IDRC:
Observatory for the Information Society in Latin
America and the Caribbean (OSILAC)
UNDP:
ICT for Development Observatory
LE
FORUM SUR LA GOUVERNANCE DE L’INTERNET S’OUVRE
À ATHÈNES
Le
Forum sur la gouvernance de l’Internet s’est ouvert,
le 31 octobre 2006, à Athènes (Grèce). Il est
le fruit de la deuxième phase du Sommet mondial
sur la société de l’information, qui s’était déroulé
à Tunis en novembre 2005. Les États Membres avaient
alors demandé au Secrétaire général de l’ONU,
M. Kofi Annan, de créer un organe pour discuter
des politiques publiques relatives au fonctionnement
de l’Internet.
Plus
de 1 200 participants sont présents à Athènes,
dont une dizaine de ministres, des délégations
gouvernementales, des représentants du secteur
privé et de la société civile. La coopération
entre les participants du Forum doit favoriser
le développement de principes applicables, dans
le monde entier, à la coordination et à la gestion
des ressources de l’Internet. Lors de la réunion
d’ouverture, le Premier Ministre grec, Konstantinos
Karamanlis, a déclaré que la gouvernance de l’Internet
incluait « des questions de politiques publiques,
la gestion des ressources de l’Internet, la sécurité,
la sûreté et d’autres questions sociales et économiques
».
Parmi
les questions qui seront étudiées figurent l’accès
de tous au Web, le transfert de technologies,
les coûts d’interconnexion, le multilinguisme
et la participation des pays en développement.
Fort de l’idée selon laquelle Internet peut favoriser
la démocratisation, le Forum doit lancer le dialogue
sur la promotion d’un libre flux mondial d’informations.
Le
Forum est présidé par le Ministre grec des transports
et des communications, Michalis Liapis, qui estime
que cette réunion doit promouvoir une vision mondiale
commune pour le développement et la croissance
de l’Internet et permettre l’élaboration de règles
démocratiques, dans le but d’assurer le développement
et le progrès social de tous les peuples.
Également
présent au Forum, Yoshio Utsumi, Secrétaire général
de l’Union internationale des télécommunications,
a estimé que l’Internet devait bénéficier de davantage
de diversité et que les besoins des utilisateurs
devaient être pris en compte. Il a souligné que
le problème de la gouvernance de l’Internet ne
concernait pas seulement les pays en développement,
mais aussi les nations industrialisées. Outre
les questions de gouvernance, il va falloir, selon
lui, discuter du rôle des gouvernements, dans
la mesure où il existe d’importantes législations
sur le Net à travers le monde. Cela implique que
la future gouvernance du Web soit locale plus
que mondiale, afin que chaque société puisse adopter
l’approche qui lui convient le mieux. Pour sa
part, la Commissaire européenne pour la société
de l’information et les médias, Vivian Reading,
a estimé que l’Internet devait rester aussi peu
censuré que possible afin de garantir le droit
des êtres humains à communiquer librement en ligne.
The Internet Governance Forum (IGF) web site
De
nouvelles directives de communication pour les
politiques de développement dévoilées
Le
message essentiel adressé aux décideurs politiques
par les participants du premier Congrès Mondial
sur la Communication pour le Développement (World
Congress on Communication for Development), qui
vient de s’achever le 27 octobre, est clair et
simple : « rentrez chez vous et écoutez la population.
»
«
La communication est le développement », ont-ils
déclaré, après avoir réclamé une augmentation
massive des efforts de communication, partant
du principe que les initiatives de développement
dépourvues de mesures de communication sont particulièrement
inefficaces. « Nous voulons réaliser les objectifs
du Millénaire pour le Développement (Millenium
Development Goals), nous voulons éradiquer la
pauvreté, pas seulement économique ou financière,
nous voulons que les droits sociaux des pays pauvres
soient reconnus, et non pas oubliés. La communication
est au cœur même de la dimension sociale des droits,
raison pour laquelle communication et développement
vont main dans la main », a déclaré Mme Patrizia
Sentinelli, vice-ministre italien des Affaires
étrangères, lors de son discours inaugurant la
cérémonie d’ouverture du Congrès Mondial sur la
Communication pour le Développement (WCCD).
Les
preuves qui témoignent de l’impact positif de
la communication sur les projets de développement
ne manquent pas. Plus de 700 participants venant
du monde entier avaient été sélectionnés et se
sont réunis en congrès à Rome ces trois derniers
jours. Ils ont présenté des études de cas et des
comptes-rendus de recherches.
Des
professionnels appartenant à plus de 200 organisations
se sont investis dans des ateliers de création
et dans des séminaires en vue de partager leurs
expériences, d’échanger leurs idées et de débattre
sur les stratégies de communication les plus efficaces.
«
Ce congrès a apporté la preuve que la Communication
pour le Développement est un outil de développement
essentiel qui doit s’inscrire dans le programme
global » a souligné Paul Mitchell, Manager de
la Banque mondiale, Division Communication pour
le Développement.
Des
ONG, des institutions multilatérales de développement,
des financeurs bilatéraux, des professionnels
du développement ainsi que des universitaires
ont tiré les conclusions les plus utiles du vaste
éventail de débats, discussions et échanges qui
se sont tenus durant le congrès et qui se sont
transformés en une série de recommandations simples
à l’usage des décideurs politiques, sur par exemple
comment améliorer la façon dont la communication
est utilisée par les gouvernements et les collectivités
afin de parvenir à des résultats plus tangibles.
Un ensemble de recommandations concrètes a été
validé à cette occasion qui servira d’outil de
promotion à destination des hommes politiques.
«
Donner la parole aux gens, les aider à faire entendre
cette parole : c’est à cette seule condition que
développement peut devenir durable » affirme Jacques
Diouf, Directeur-Général de la FAO. « Cela nous
aide aussi à être de bons auditeurs car nous avons
beaucoup à apprendre des autres. »
Moins
de propagande, davantage d’efforts sur le terrain.
Moins de monologues, davantage de dialogues bilatéraux
et participatifs. En fin de compte, cela revient
à accroître la transparence, à améliorer la gouvernance,
à fournir un meilleur accès aux soins et à l’éducation,
à garantir un traitement plus équitable des minorités
et l’égalité des sexes, pour ne citer que quelques-unes
des améliorations.
Selon
Garth Japhet, Président du Partenariat de l’Initiative
Communication, « L’heure est venue pour les leaders
de donner davantage d’importance à la communication
».
Le
congrès s’est achevé sur la demande adressée aux
hommes politiques d’être à l’écoute de leurs populations.
Cette demande s’adresse de la même façon à toutes
les personnes impliquées dans le développement.
C’est
cela le développement et c’est cela qui profite
aux pauvres. Il serait enfin temps d’écouter.
Pour
plus d’information, merci de visiter le site Internet
du Congrès :www.devcomm.org.
Forum
«Technologies de l’information et de la communication
pour tous : Tunisie +1»- Consolider
les fondements de l’économie du savoir
Le forum sur "Les technologies de l'information
et de la communication pour tous : Tunisie+1",
dont les travaux ont démarré le 26 octobre à Yasmine-Hammamet
(Tunisie), est la plus grande vitrine de l'industrie
des TIC organisée dans la région depuis le Sommet
mondial sur la société de l'information, réuni
à Tunis en novembre 2005.
Avec un secteur des TIC en plein essor et de par
sa position stratégique, la Tunisie constitue
un lieu propice pour un forum consacré aux principales
questions politiques et technologiques autour
desquelles s’articule la croissance en Afrique
et qui intervient au moment opportun pour observer
les tendances qui se dessinent dans l’ensemble
de la région, un an après le SMSI. L’objectif
étant de créer toute une vague de nouvelles perspectives
commerciales et de nouvelles possibilités d’investissements
dans la région afin de préparer le continent à
entrer de plain-pied dans la société du savoir,
ce forum constitue également une occasion pour
assurer le suivi des recommandations et des décisions
de ce sommet telles qu’elles ont été consignées
dans " L’Engagement de Tunis " et "L’Agenda
de Tunis".(Sources
Agence de presse TAP)
Mise
en œuvre des Grandes orientations du SMSI
Invitation à participer à un sondage sur une plateforme
de collaboration en ligne
Suite aux rencontres de consultations concernant
les Grandes orientations du SMSI tenues récemment
à Genève (12 mai 2006), à Paris (du 16 au 19 octobre
2006) et à Beijing (22 octobre 2006), l’UNESCO
débutera son mandat de facilitateur pour six de
ces onze Grandes orientations.
Une des modalités principales du rôle de facilitateur
sera l’implantation d’une plateforme en ligne
servant au processus de mise en œuvre. Cette plateforme
aura un rôle essentiel dans l’établissement de
réseaux mettant en contact les parties prenantes
afin de les aider à coordonner la mise en œuvre
de leurs Grandes orientations.
Dans le but de concevoir un outil collaboratif
répondant aux besoins de fonctionnalité et d’efficacité
de ses utilisateurs, l’UNESCO a lancé un sondage,
disponible en ligne, qui permettra de mieux définir
ces besoins, nous vous serions grés de prendre
quelques minutes afin de répondre au questionnaire
disponible à cette adresse :
http://www.unesco.org/webworld/survey/advanced/fillsurvey.php?sid=12
Vos réponses nous aideront à établir la plateforme
la plus adéquate afin de contribuer à votre travail
de mise en œuvre.
L’équipe de facilitation de l’UNESCO pour les
Grandes orientations
10ème table ronde des Nations-Unies sur la Communication
pour le développement (12 – 14 février 2007)
Agences
des Nations Unies et Communication pour le développement
The UN Inter-Agency Round Table on Communication
for Development plays a significant role in bringing
together UN agencies and international partners
to discuss and debate the very broad, challenging,
and crucial role and practice of communication
for development.
LES
TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS
(TIC) CONFIRMÉES DANS LEUR ROLE D’OUTIL INDISPENSABLE
POUR LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT
Dans
les pays les moins avancés (PMA), cinq personnes
sur 100 ont un téléphone cellulaire alors que
dans les pays développés le ratio est de 80 sur
100. Ce constat a été établi par le Haut Représentant
pour les PMA, dans le cadre du débat que la Commission
économique et financière (Deuxième Commission)
a organisé le 12 octobre 2006 sur «
les technologies de l’information et des communications
(TIC) au service du développement ».
Dans « l’économie du savoir » qui caractérise
le monde actuel, moins de 1% de la population
des PMA a accès à l’Internet contre 30% dans les
pays développés. La profondeur de ce fossé numérique
a été dénoncée par l’ensemble des 15 intervenants
qui ont prévenu que sans un accès aux TIC, il
sera impossible aux pays les plus pauvres de réaliser
les Objectifs du Millénaire pour le développement
(OMD).
C’est
précisément pour réduire la fracture numérique
que la communauté internationale a organisé le
Sommet mondial sur la société de l’information
dont la seconde phase s’est déroulée à Tunis en
novembre 2005, après celle de Genève, en décembre
2003. Les délégations ont donc réitéré les appels
à une aide financière et technique de la communauté
internationale, en soulignant le rôle moteur que
peut avoir pour le développement, « l’e-commerce,
l’e-santé ou l’e-éducation ». Sans les TIC, on
ne peut créer de systèmes efficaces de prévention
et de lutte contre les urgences humanitaires et
les catastrophes naturelles, a renchéri la représentante
de la Fédération des sociétés de la Croix-Rouge
et du Croissant-Rouge, en citant les succès du
Cameroun et de la Namibie.
Comme
à Genève et à Tunis, certaines délégations ont
reposé la question des normes devant régir l’évolution
et l’utilisation d’Internet. Le représentant du
Venezuela s’est insurgé en dénonçant l’imposition
d’un système de propriété intellectuelle et de
brevets dans un secteur qui aurait dû être traité
comme un bien public. La connaissance n’est pas
un bien monnayable, a-t-il tranché, en pointant
un doigt accusateur sur « le marché financier
des idées ».
Avant
de débattre des TIC au service du développement,
la Deuxième Commission a été saisie de trois textes
de négociation relatifs au système financier international
et au renforcement de la coordination de l’aide
humanitaire et des secours en cas de catastrophes
fournis par les Nations Unies. 
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