LE SOMMET
Le site officiel du Sommet
Le site du Sommet de Tunis
Le site de l'ONU

Le site du Centre d'information

UNESCO
PNUD
Les sites des Centres d'information
  DOSSIERS
 
Communication, information et VIH/Sida
La place du français dans l'internet
Accès à l'information Programme information pour tous
Rôle des femmes dans la société de l'information
Centres Multimédia communautaires
  AUTRES LIENS
UNICTASKFORCE (Groupe d'études de l'ONU sur les nouvelles technologis de l'information et de la communication)
UNPAN Réseau des Nations Unies de l'Administration publique et de la finance
CONGO (Conférence des ONG)
CEA Les nouvelles technologies de l'information en Tunisie
UNICEF L'éducation, n'importe où, n'importe quand
Colloque régional sur le monde arabe et la société de l'information
   MULTIMEDIA
Radio de l'ONU
Retransmission*

Télévision et vidéo

Photos
Contacts
Recherche
Archives
 

 

ACTUALITES

Une Afrique dynamique, où le secteur des TIC est en pleine expansion ITU TELECOM AFRICA 2008 s'apprête à accueillir du 12 au 15 mai 2008 au Caire (Egypte) de hautes personnalités du secteur des TIC. Organisée par l'UIT, la manifestation AFRICA 2008 est une vitrine, régionale et internationale, du secteur des TIC. On y attend entre cinq et six mille visiteurs, qui s'intéresseront au marché des télécommunications/TIC dans la région. Cet événement rassemblera en un seul lieu des représentants des secteurs public et privé ainsi que des organismes de réglementation, de même que d'éminents analystes, qui mèneront des négociations et débattront des technologies de pointe et des grands enjeux du secteur.

AFRICA 2008 comportera une vaste exposition internationale - l'un des atouts majeurs de ITU TELECOM depuis sa création en 1971. On y trouvera des professionnels du secteur, représentants de pays de la région ou de grandes compagnies internationales, ainsi qu'une vaste palette de produits et services TIC exposés au Centre international de congrès et d'expositions du Caire. La liste des exposants est déjà longue: Alcatel-Lucent, Alkan CIT, Arabsat, Energya Telecom Solutions, Ericsson, ERTU, Etisalat, Huawei Technologies, KT, Telecom Egypt, ZTE, entre autres. Des pavillons régionaux seront installés, et la Chine, l'Egypte, la Corée et le Nigéria mettront en valeur les points forts de chaque pays et ses avantages compétitifs.

Les TIC en Afrique - Le dynamisme d'un continent
AFRICA 2008, dont le thème en dit assez long, devrait attirer d'éminents orateurs qui décriront la situation de l'Afrique, sous l'angle régional et mondial, les moteurs de la croissance de ses marchés et les nombreux facteurs essentiels à la mise en place durable d'un environnement favorable. Des sessions sont consacrées à différents thèmes: partenariats public-privé, exemples de réussite d'entrepreneurs, renforcement des capacités et cybersécurité.

Le programme des quatre journées thématiques est le suivant:

L'Afrique aujourd'hui - où en sommes-nous?

Le dynamisme de l'Afrique: les moteurs de la demande et l'innovation

Le dynamisme de l'Afrique: des partenariats pour l'avenir

L'Afrique à l'avant-garde

Ainsi que le dit le Dr Hamadoun I. Touré, Secrétaire général de l'UIT, "Le climat en Afrique est à l'heure actuelle particulièrement favorable à l'investissement. Les marchés libéralisés sont en pleine expansion et la demande continue à être très soutenue". Et d'ajouter, en faisant référence à la réussite du récent Sommet Connecter l'Afrique, "Il est certain que les promesses d'investissement des six derniers mois vont encore s'amplifier".

L'UIT avait convoqué ce Sommet à Kigali (Rwanda) en octobre 2007. Les pays s'y sont engagés à investir au total 55 milliards USD, en vue d'élargir l'accès aux réseaux large bande. Le développement des infrastructures s'étant poursuivi à un rythme soutenu depuis la fin de 2007, ITU TELECOM AFRICA 2008 promet d'être le cadre de rencontres de haut niveau qui encourageront la poursuite de cette expansion dans la région.

En 2008, une exposition qui aura un parfum de Formule 1 L'industrie des TIC et celle de l'automobile vont examiner ensemble les technologies de la "voiture branchée"
Cette année, l'exposition La voiture branchée au Salon international de l'automobile de Genève sera placée sous le signe du sport automobile, en même temps qu'elle traitera de la question brûlante du changement climatique. Pour la troisième année consécutive, l'UIT s'associera à l'ISO et à la CEI, sous l'égide de la Coopération en matière de normes mondiales (WSC), pour la tenue, du 5 au 7 mars 2008, au Salon international de l'automobile de Genève, de l'atelier et de l'exposition consacrés à La voiture branchée.

Cette exposition sera axée sur la place des technologies de l'information et de la communication dans les véhicules à moteur et, plus précisément, sur les normes qui faciliteront la convergence de ces industries. Dans le contexte des nouvelles initiatives prises par l'UIT pour imaginer des solutions à long terme mettant les TIC au service de la lutte contre le changement climatique et le réchauffement de la planète, on se demandera comment l'emploi des TIC à bord des véhicules peut aider à suivre l'évolution du changement climatique et à en atténuer les effets.

L'exposition présentera en exclusivité le nouveau modèle Formule 1 de l'équipe Honda Racing F1, s'inscrivant dans le cadre du projet "Earthdreams car" qui met l'accent sur la préservation de l'environnement et les technologies automobiles "vertes" de demain. De l'avis des experts, des systèmes améliorés de gestion du trafic et d'assistance à la conduite peuvent contribuer à réduire les conséquences du trafic automobile sur l'environnement.

Cette année, le programme sera marqué par une allocution de Max Mosley, Président de la FIA (Fédération internationale de l'automobile), l'organe directeur des sports automobiles dans le monde entier — y compris du championnat du monde de Formule 1 — qui s'occupe au niveau mondial de diverses questions liées à l'automobile, à l'automobilisme et à la mobilité.

Les TIC à bord de véhicules représentent pour le consommateur un plus en termes de sécurité, de confort et de mobilité. D'après les prévisions, le marché pourrait atteindre plusieurs milliards de dollars. De l'avis général, le développement de technologies nouvelles passe par la normalisation et la coordination entre les fabricants de véhicules, les organismes de normalisation et les professionnels du secteur des TIC.

Collaboration entre l'UIT et les grands noms des secteurs des TIC et de l'automobile
Les travaux en cours à l'UIT dans ce domaine sont axés sur les spécifications qui permettront d'améliorer les communications à bord de véhicules, en particulier l'élaboration de prescriptions et de méthodes de test pour les communications large bande.

L'exposition La voiture branchée rassemble des experts de l'UIT, ainsi que d'autres spécialistes — décideurs, ingénieurs, concepteurs, planificateurs, personnalités gouvernementales, régulateurs, spécialistes de la normalisation et analystes. Des orateurs représentant les plus grands noms des secteurs des TIC et de l'automobile interviendront dans le cadre de l'atelier. Les participants au panel de haut niveau, qui définiront les questions les plus importantes et inciteront le public à réfléchir sur la façon dont les TIC peuvent rendre l'automobile plus respectueuse de l'environnement, représenteront de grandes compagnies telles que BMW, Connexis, Fiat, Ford, Freescale Semiconductor, Honda, Intel, Motorola, Oracle, Telefónica, Telcordia, Toyota-InfoTechnology Center, T-Systems, Volvo et Wavecom.

Les autres sujets de discussion au programme seront les suivants: utilisation des fréquences radioélectriques pour les communications de voiture à voiture et de voiture à infrastructure; convergence entre télématique et électronique de loisir; systèmes liés à la sécurité et normes de fabrication.

L’UNESCO lance les Standards de compétences TIC des enseignants lors de la Conférence « Moving Young Minds » Les Directives UNESCO pour que les enseignants utilisent les technologies de l’information et de la communication (TIC) afin d’améliorer l’enseignement ont été présentées aux ministres de l’Education de plus de 100 pays lors de la Conférence « Moving Young Minds » le 8 janvier dernier à Londres.

Créés en coopération avec Cisco, Intel et Microsoft, ainsi qu’avec la Société internationale pour la technologie dans l’enseignement (ISTE) et le Virginia Polytechnic Institute and State University (Virginia Tech), les Standards de compétences TIC des enseignants ont été conçus pour aider les décideurs politiques en matière d’enseignement et les développeurs de programmes à identifier les compétences nécessaires aux enseignants pour faire entrer la technologie au service de l’enseignement.

« Les Standards de compétences TIC des enseignants offriront un outil qui aidera les décisionnaires politiques et les développeurs de formation pour les enseignants à organiser leur utilisation des technologies de l’information et de la communication », a déclaré le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura. « Ces standards consistent en des modules qui aideront les formateurs à hiérarchiser leurs besoins et à concevoir des programmes adaptés à des besoins et des ressources spécifiques, reflétant la conviction de l’UNESCO que les pays doivent piloter l’organisation éducationnelle ».

Les standards sont constitués de trois parties : un Cadre politique expliquant les raisons, la structure et la démarche du projet ; une Structure de modules de Standards de compétences, qui croisent les composantes de la réforme de l’éducation avec différentes approches politiques pour créer une matrice d’ensembles de compétences pour les enseignants ; et des Directives de mise en œuvre offrant une description détaillée des compétences spécifiques dont l’acquisition est nécessaire aux enseignants au sein de chaque ensemble ou module de compétences.

Les standards sont nés de la prise de conscience qu’avoir un ordinateur dans une salle de classe n’est pas suffisant, en soi, afin d’être sûrs que les enseignants sont capables de mettre en œuvre les compétences nécessaires pour préparer les étudiants au travail et à la vie du XXIe siècle. C’est pourquoi les standards couvrent beaucoup plus que les compétences TIC : ils étudient ces compétences à la lumière des développements pédagogiques, des programmes et des organisations scolaires et des besoins des enseignants souhaitant améliorer leur travail et leur capacité à collaborer avec leurs collègues.

Au final, les standards TIC devraient aider à améliorer globalement la pratique de l’enseignant et contribuer à l’éducation d’une citoyenneté mieux informée capable de faire progresser le développement économique et social.

Tout en définissant les compétences TIC et éducatives qui peuvent être partagées au plan international, les standards harmonisent les vues et le vocabulaire concernant les utilisations des TIC dans la formation des enseignants, facilitant ainsi le partage des expériences de ce domaine au plan international.

La science, la technologie, l’innovation et les TIC au service du développement Genève, jeudi 6 décembre 2007 Dans la perspective de la douzième session de la Conférence (Accra, Ghana, 20 25 avril 2008), la CNUCED organise une réunion sur la science, la technologie, l’innovation et les TIC au service du développement, qui se tiendra au Palais des Nations, à Genève, le 6 décembre 2007. La réunion examinera comment les applications de la science, de la technologie et des TIC peuvent être renforcées et mises au service des pays pour les aider à satisfaire les besoins de leur population et à récolter les fruits de l’économie fondée sur la connaissance. Elle aidera également à identifier, dans les domaines de la science, de la technologie et des TIC, les questions qui doivent figurer en bonne place dans la hiérarchie des priorités au niveau international, et auxquelles la CNUCED peut apporter une contribution appréciable. >>> Lire la suite

UNE CONFÉRENCE SUR LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES, LES 27 ET 28 NOVEMBRE AU SIÈGE DE L’ONU, À NEW YORK Représentants des gouvernements, délégations auprès des Nations Unies, universitaires et dirigeants du secteur privé se réuniront lors d’une conférence au Siège des Nations Unies, les 27 et 28 novembre, pour discuter des nouveaux moyens d’utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour traiter des changements climatiques.

La Conférence sur « l’impact positif des TIC sur l’environnement et les changements climatiques traitera également des effets plus larges de ces technologies sur l’environnement et leur rôle pour assurer la durabilité écologique.

M. Alexander « Andy » Karsner, Sous-Secrétaire à l’efficacité énergétique et à l’énergie renouvelable, au Département américain de l’énergie, prononcera un discours lors de l’ouverture des débats, auxquels participeront également le Président de l’Assemblée générale, M. Srgjan Kerim, le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, M. Sha Zukang, le Chef de l’information à l’Administration nationale océanique et atmosphérique (NOAA), au Département américain du commerce, M. Joseph Klimavicz, le Coordonnateur exécutif de l’Alliance mondiale pour les TIC et le développement, M. Sarbuland Khan, le Président d’AIT Global, M. Mike Lackey.

Les conférenciers s’efforceront d’illustrer les mesures que leurs organisations prennent pour développer des produits écologiquement corrects et réduire la présence de carbone dans l’atmosphère. Une table ronde s’attachera à explorer les moyens avec lesquels les TIC peuvent contribuer à réduire les émissions de carbone par les individus et les communautés. Deux autres tables rondes examineront les consommations des centres de données et des serveurs et les moyens d’accroître leur efficacité, d’économiser leur énergie et de réduire les émissions de carbone.

La Conférence est organisée par l’Alliance mondiale pour les TIC et le développement, sous les auspices du Département des affaires économiques et sociales et d’AIT Global, une association internationale de professionnels de la technologie de la gestion et de l’information.

Pour de plus amples informations, prière de consulter les sites http://www.un-gaid.org ou http://www.aitglobal.co

Lancement du site web « Dites non à la violence contre les femmes » Alors qu'a commencé la Campagne des 16 jours contre la violence à l'égard des femmes, le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) vient de lancer, avec son ambassadrice itinérante Nicole Kidman, le site web `Dites Non à la violence´, qui vise à recueillir des signatures du monde entier contre ce fléau.
« La violence contre les femmes et les filles est un problème de dimension universelle. Au moins une femme sur trois dans le monde a été battue, contrainte d'avoir des rapports sexuels, ou a subi d'autres formes de sévices au cours de sa vie », indique l'UNIFEM dans un document publié ce mois-ci.
« Il s'agit sans doute de la violation la plus répandue actuellement des droits fondamentaux de la personne, et qui a pour conséquences de détruire des vies, fracturer des communautés et freiner le développement », affirme l'agence.
Le site web `Dites Non à la violence´ (
http://www.saynotoviolence.org/), permettra de recueillir les signatures de ceux et celles qui s'opposent ouvertement à cette forme de violence.
Si les statistiques recueillies par l'UNIFEM décrivent une situation effrayante en termes de conséquences sociales et sanitaires, le coût économique de la violence contre les femmes n'en est pas moins considérable. Aux Etats-Unis par exemple, les Centres pour la prévention et le contrôle des maladies ont estimé en 2003 que le coût annuel de la violence domestique s'élevait à plus de 5,8 milliards de dollars.
Devant ce problème de dimension universelle, l'Assemblée générale des Nations Unies a créé en 1996 un Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour éliminer la violence à l'égard des femmes. Géré par l'UNIFEM, c'est le seul mécanisme unilatéral qui accorde des dons pour appuyer des actions locales, nationales et régionales de lutte contre la violence.
Depuis le début de ses activités en 1997, il a alloué plus de 19 millions de dollars à 263 initiatives dans 115 pays. L'UNIFEM rappelle par ailleurs que les pays signataires de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW selon son acronyme anglais) ont l'obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour éliminer la violence contre les femmes.
Aujourd'hui, 185 pays sont parties à la Convention, qui est entrée en vigueur le 30 septembre 1981.

ICT 4 All Forum-Tunis+2 : Le Partenariat Public-Privé dans le domaine des TIC A l’occasion du deuxième anniversaire de la seconde phase du Sommet Mondial sur la Société de l’Information tenu à Tunis en Novembre 2005, le Gouvernement Tunisien organise, en partenariat avec la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement, l'Alliance Mondiale pour les TIC au service du Développement, la Banque Africaine de Développement et l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, la deuxième édition ICT 4 All Forum-Tunis+2 à Hammamet (Tunisie) les 20 et 21 Novembre 2007 et ce, pour traiter du développement des activités liées aux Technologies de l’Information et de la Communication.
Cette manifestation comprend un Forum et une Exposition Technologique et réunit de hautes personnalités parmi les décideurs, les officiels, les représentants du monde des affaires dans les TIC, les investisseurs potentiels ainsi que des experts et intervenants exerçant au sein d’entreprises de renommée internationale opérant dans ce domaine.

L’évènement vient consolider l’élan enregistré à l’occasion du Forum de l’année précédente qui a vu la participation de 13 Ministres Africains, du Président de la BAD, de managers du secteur privé et de près de 600 participants de hautes personnalités.

Pour son édition 2007, ICT 4 ALL Forum-Tunis+2 portera sur le Partenariat Public Privé comme levier du développement du secteur des TIC dans les pays en développement et en Afrique tout particulièrement. Elle constitue un espace pour :

- Echanger les bonnes pratiques et les expériences dans le domaine des PPP.

- Offrir une opportunité pour les entreprises exerçant dans les TIC pour présenter leurs produits au sein de l’exposition qui sera organisée en marge de la conférence.

- Présenter les modalités opérationnelles et les nouvelles approches pour l’établissement et la réussite des PPP.

- Faciliter la tenue de rencontres d’affaires entre les responsables d’entreprises participantes.

Plus de 55 milliards de dollars pour la connectivité de l'Afrique Le Sommet `Connecter l'Afrique´, qui s'est terminé le 31 octobre 2007 à Kigali, au Rwanda, a permis de recueillir des promesses d'investissements supérieures à 55 milliards de dollars pour développer les technologies de l'information et de la communication (TIC) sur le continent.

« Le sommet `Connecter l'Afrique´ a décidé d'avancer les objectifs de connectivité TIC à 2012, afin de permettre d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement en 2015 », indique un communiqué de l'Union internationale des télécommunications (UIT) publié à Kigali.

Le sommet, axé sur l'obtention de résultats concrets, a permis de réunir quelque 500 participants, dont des chefs d'Etat et de gouvernement et des Ministres du continent africain et d'autres régions, des présidents et des dirigeants de compagnies TIC africaines et mondiales, des directeurs d'organisations et d'institutions financières internationales et régionales, des représentants des médias internationaux et locaux ainsi que d'autres partenaires.

L'engagement a été pris de connecter les capitales africaines et les villes les plus importantes avec une infrastructure de bande passante large (broadband) et de renforcer la connectivité avec le reste du monde à l'horizon de 2012. D'ici 2015, la bande large et les services de TIC seront étendus à tous les villages africains.

Au cours des cinq dernières années, l'Afrique a été la région du monde la plus dynamique pour le développement de la téléphonie cellulaire, indique le communiqué. D'ici la fin de l'année, il devrait y avoir 270 millions d'abonnés.

Les opérateurs de cellulaires de l'association GSM ont donc annoncé un investissement de 50 milliards sur les cinq prochaines années, afin d'étendre et d'améliorer les réseaux d'ici 2012 et assurer une couverture à plus de 90% de la population.

« L'Afrique est ouverte aux affaires », a déclaré Hamadoun Touré, le Secrétaire général de l'UIT, saluant l'avancée du Sommet, car selon lui « ce nouvel investissement dans l'infrastructure TIC apportera de nouveaux emplois et une croissance économique globale ». Il a souligné que la création de richesses était une condition pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement.

À GENÈVE, LES JEUNES SOULIGNENT LE RÔLE QUE PEUVENT JOUER LES TIC DANS LA RECHERCHE DE SOLUTIONS AUX DÉFIS MONDIAUX Le Forum mondial sur la jeunesse et les technologies de l’information et des communications (TIC) en faveur du développement s’est achevé le 27 septembre à Genève. Lors de cette rencontre de trois jours organisée conjointement par les Nations Unies, l’Alliance mondiale pour les TIC et le développement et l’Union internationale des télécommunications, des jeunes du monde entier ont souhaité être plus largement impliqués dans les initiatives qui mettent en œuvre les TIC pour faire face aux défis mondiaux.

Les participants au Forum ont adopté un manifeste intitulé « Une déclaration au monde des jeunes et en faveur de la jeunesse ». Le texte souligne l’engagement des jeunes à éradiquer la pauvreté, à partager les outils technologiques novateurs et à assister le développement en encourageant l’accès équitable et sans contrainte à ces technologies.

Plus de 600 représentants d’organisations de jeunes, de gouvernements, du secteur privé, de la société civile et de la communauté technologique ont pris part à cet évènement. Dans leurs discussions, les intervenants ont souhaité que les technologies de l’information soient un outil pour traiter du chômage des jeunes et encourager leur participation politique et sociale.

Mme Suzanne Moubarak, Première Dame d’Égypte, a déclaré aux participants qu’elle leur apportait, de Charm el-cheikh, un message de paix et d’espoir. Elle a indiqué qu’elle y avait organisé au début de ce mois un forum mondial de la jeunesse sur les TIC pour la paix. Des jeunes du monde, faisant preuve d’une énergie contagieuse, ont échangé des idées sur l’élimination de la violence. Ils ont partagé l’expérience de leur diversité, et ont promu des idées et des stratégies innovatrices de renforcement de la sécurité. « Sans paix, on ne peut avoir d’aspirations d’avenir », a déclaré Mme Moubarak.

« De nombreuses organisations de jeunes nous ont fait savoir qu’elles désiraient s’engager pour créer des centres d’excellences pour les jeunes, et des réseaux mondiaux de jeunes qui mettront les TIC au service du développement », a par ailleurs fait valoirSarbuland Khan, Directeur exécutif de l’Alliance mondiale pour les TIC et le développement. Hamadoun Touré, Secrétaire général de l’Union international des télécommunications a pour sa part noté que les TIC étaient des facilitateurs de progrès et que les jeunes étaient bien équipés pour être l’avant-garde de ce progrès.

Pour obtenir de plus amples informations sur le Forum qui s’est tenu à Genève, veuillez consulter le site http://www.un-gaid.org/en/node/587, ou contacter Enrica Murmura à l’Alliance mondiale pour les TIC et le développement, au numéro de téléphone: 212-963-5913 ou par courrier électronique à l’adresse: murmura@un.org.

L'Oeil sur les TIC un guichet unique pour obtenir des infos sur les TIC.. Institution spécialisée des Nations Unies pour les télécommunications, l'UIT suit de près l'évolution des TIC et est tenue dans le monde entier pour être la principale source de statistiques détaillées et à jour sur les télécommunications et les TIC. Le site web consacré aux TIC "Eye" est un guichet unique pour quiconque veut obtenir des informations sur les TIC, ou bien des indicateurs et statistiques sur les télécommunications/TIC, ou bien des réponses sur des questions de réglementation et de politique, de politiques tarifaires des pays, sur tel ou tel opérateur, établissement financier ou institut de recherche, et plus encore ...>>> Visitez le site

UNE RÉUNION SUR LES JEUNES ET LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET LE DÉVELOPPEMENT SE TIENT À GENÈVE DU 24 AU 26 SEPTEMBRE À l’occasion du Forum mondial sur la jeunesse et les technologies de l’information et des communications (TIC) au service du développement, qui se tiendra à Genève du 24 au 26 septembre, des jeunes examineront avec leurs pairs ainsi qu’avec des dirigeants et des représentants gouvernementaux, du secteur privé et de la société civile, les moyens de pleinement participer à la marche de la société à travers un usage responsable des TIC.

Le Forum, qui se terminera sur des recommandations, attend la participation d’environ 400 à 600 jeunes âgés de 18 à 28 ans, aux côtés de décideurs et de spécialistes de l’usage des TIC au service du développement.

Suzanne Moubarak, Première Dame d’Égypte, sera la principale panéliste du Forum auquel prendront également part des intervenants de marque tels que: Ali Abbasov, Ministre des communications et des technologies de l’information de l’Azerbaïdjan; Nerses Yeritsyan, Ministre du commerce et du développement économique de l’Arménie; Datuk Seri Azalina Othman, Ministre de la jeunesse et des sports de la Malaisie; Guy Sebban, Secrétaire général de la Chambre internationale de commerce; et Hamadoun Touré, Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Les thèmes suivants seront abordés au cours des 24 sessions prévues: les TIC dans l’éducation, les TIC comme moyen d’innover chez les jeunes, les TIC comme générateurs d’emplois pour les jeunes, et les TIC comme instrument favorisant l’autonomisation des jeunes femmes et des filles.

Un « Cadre d’échanges » permettra aux jeunes de découvrir les innovations, les divers projets et initiatives, et de partager leurs expériences, ainsi que de trouver des nouveaux partenaires et des sponsors. Cet événement est organisé par l’Alliance mondiale pour les TIC et le développement du Département des affaires économiques et sociales (DESA) et par l’UIT, en partenariat avec d’autres organisations majeures des Nations Unies et de la société civile.

Les personnes et organisations intéressées sont encouragées à contribuer à la discussion en ligne sur le blog du Forum à l’adresse: http://un-gaid.org/en/gfyouth/blog.

Pour de plus amples informations, prière de consulter le site: www.un-gaid.org, ou de contacter Enrica Murmura, du secrétariat de l’Alliance mondiale, au numéro de téléphone: (212) 963 5913, ou par courrier électronique à l’adresse: murmura@un.org.

LE GROUPE CONSULTATIF DU FORUM SUR LA GOUVERNANCE D’INTERNET SE LANCE DANS LES PRÉPARATIFS DE LA RÉUNION DE RIO

Doté d’un mandat qui vient d’être renouvelé, le Groupe consultatif du Forum sur la gouvernance d’Internet est désormais en mesure de participer aux préparatifs de la prochaine réunion du Forum, prévue à Rio de Janeiro, du 12 au 15 novembre 2007. Conformément à la décision prise en mai dernier à Genève, les participants poursuivront les discussions qu’ils ont entamées en novembre 2006 à Athènes, sur l’accès, la diversité, l’ouverture et la sécurité d’Internet.

Le Groupe consultatif est chargé de renforcer la transparence dans le processus préparatoire de cette deuxième édition du Forum, en assurant un flux continu d’informations entre ses membres et les divers groupes concernés. Le Groupe doit également faire des propositions sur la rotation de ses membres, en tenant compte des recommandations faites par les différentes parties prenantes. Les propositions du Groupe concerneront aussi le calendrier des prochaines réunions du Forum.

Ce Forum est une création de la deuxième phase du Sommet mondial de la société de l’information qui s’était tenue à Tunis en 2005. Quelque 1 350 personnes dont des représentants d’États Membres et des journalistes avaient participé à la réunion d’Athènes. En février dernier à Genève, ce format « diversifié » a été salué lors d’une session-bilan.

Le Groupe consultatif est présidé par Nitin Desai, Conseiller spécial du Secrétaire général pour la gouvernance d’Internet, et par Hadil da Rocha Vianna, Directeur des affaires scientifiques et technologiques au Ministère des relations extérieures du Brésil, qui représentera ainsi le pays hôte. Choisis par les gouvernements, le secteur privé et la société civile de toutes les régions du monde, les 47 membres du Groupe siègent en leur capacité personnelle.

Pour plus d’informations, prière de visiter le site http://www.intgovforum.org. Vous pouvez aussi contacter Markus Kummer, Coordonnateur exécutif, Secrétariat du Forum sur la gouvernance d’Internet au 41 0 22 917 54 88 ou à l’adresse électronique suivante: mkummer@unog.ch.

Tenue du Sommet Connecter l’Afrique à Kigali, Rwanda, 29-30 octobre 2007
Plan Marshall pour les TIC afin de réaliser les Objectifs pour le développement d’ici à 2015

Le Sommet Connecter l’Afrique aura lieu à Kigali, Rwanda, les 29 et 30 octobre prochains, telle a été l’annonce faite par le Secrétaire général de l’UIT, Dr Hamadoun I. Touré à une conférence de presse à Genève, tenue conjointement avec l'Alliance mondiale pour les technologies de l'information et de la communication au service du développement (UN GAID).

S’il est vrai que les investissements consacrés à l’infrastructure des TIC en Afrique ont augmenté de façon spectaculaire ces dernières années, atteignant un total de 8 milliards USD en 2005 (contre 3,5 en 2000), et que la croissance du téléphone mobile y a été de 400%, l’Afrique a régressé en termes de connectivité totale: le nombre de mobiles a certes dépassé celui des téléphones fixes, mais moins de 4% des Africains ont accès à l’Internet, la pénétration du large bande reste inférieure à 1% et 70% du trafic total Internet en Afrique sont réacheminés à l’extérieur du continent, d’où un surcoût pour les entreprises et les usagers.

"Ce dont nous avons besoin, c’est d’un Plan Marshall pour le développement de l’infrastructure des TIC en Afrique" a déclaré M. Touré. "Il nous faut mobiliser les ressources humaines, financières et techniques du monde entier pour soutenir la croissance économique, l’emploi et le développement dans toute l’Afrique". Il a ajouté que cette entreprise reçoit déjà un soutien considérable de la part de partenaires, notamment d’importantes compagnies de TIC de la Silicon Valley et d’ailleurs, lesquelles ont été chargées de relever le défi de reproduire leur réussite en Afrique, mais aussi d’Etats, d’organisations internationales et de banques de développement. Il a observé que le Président de Intel Corporation, M. Craig Barrett, qui est aussi à la tête de UN GAID, est le fer de lance de toute l’opération.

Alors qu’il reste moins de 8 ans avant l’échéance de 2015 fixée pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement, des mesures draconiennes s’imposent. M. Touré a fait remarquer que la réalisation des objectifs en matière de connectivité TIC servira de catalyseur pour la réalisation des objectifs globaux de développement. "Les TIC sont en effet un outil qui permettent de créer de la richesse et de la croissance économique durable" a-t-il déclaré.

Le Secrétaire général de l’ONU appuie l’Initiative Connecter l’Afrique
Plus tôt, parlant dans le cadre de la visite qu’il rendue à l’Union internationale des télécommunications, le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a exprimé son plein et entier soutien à Connecter l’Afrique, qui, a-t-il dit, constitue une initiative importante dans la réduction de la fracture numérique. "C’est là un projet ambitieux. Nous devons tout mettre en œuvre, dans le cadre de la réalisation des Objectifs du
Millénaire, pour réduire cette fracture" a-t-il déclaré avant d’ajouter que l’UIT se devrait d’élargir le cadre de sa mission et de son engagement pour répondre à des préoccupations mondiales sur le long terme, comme dans le domaine du changement climatique.

Le Sommet Connecter l’Afrique se tiendra sous le haut patronage du Président rwandais, M. Paul Kagame, et du Président de l’Union africaine, le Président John Kufour du Ghana. Il sera organisé par l’Union internationale des télécommunications, l’Union africaine, le Groupe de la Banque mondiale et UN GAID, en partenariat avec la Banque africaine de développement, l’Union africaine des télécommunications et la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique. Cette entreprise mettra à contribution quelque 500 parties prenantes de haut niveau actives dans la région, dont la Chine, l’Inde, la Commission européenne et le G8, l’OCDE et des pays arabes, des compagnies de TIC de premier plan, le PNUD et d’autres organisations internationales.

"Ce ne sera pas un sommet de plus" a indiqué M. Touré. "Ce ne sera pas une réunion pour négocier des résolutions, mais un sommet où les partenaires s’engageront." Le secteur privé, les Etats et les organisations internationales seront invités à œuvrer ensemble, et à s’engager à créer un environnement propre à promouvoir le développement des TIC. "Les TIC sont un secteur d’activités, et la seule façon d’obtenir des résultats durables, sur une grande échelle, c’est de créer les conditions qui permettront à l’industrie de fournir les TIC" a ajouté M. Touré. "Pendant trop longtemps, nous avons reçu d’Afrique des informations négatives; nous devons apporter des nouvelles positives".

Parlant au nom de UN GAID, M. Walter Fust, Directeur général de l’Agence suisse pour le développement et la coopération, a déclaré: "Les TIC revêtent une importance extrême pour gérer le savoir en faveur du développement, et pour intégrer les savoirs locaux dans le développement". Il a souligné l’importance de l’Initiative Connecter l’Afrique et fait valoir que l’accent devrait porter sur un petit nombre d’objectifs bien ciblés, comme par exemple utiliser les TIC pour autonomiser les personnes handicapées et pour "renverser la pyramide du savoir" en faisant en sorte que tous les établissements scolaires soient connectés à l’Internet. Il a ajouté que le but est de créer 500'000 télécentres dans le monde entier d’ici à 2015.

Liens:

http://www.itu.int/net/home/index-fr.aspx

http://www.itu.int/ITU-D/connect/africa/2007/summit/index-fr.html

United Nations Information and Communication Technologies Task Force

http://www.unicttaskforce.org/

Global Alliance for ICT and Development (UN GAID)

http://www.un-gaid.org/fr

http://www.uneca.org/itca/

http://www.uneca.org/aisi/

L’ALLIANCE MONDIALE POUR LES TIC LANCE UN SITE INTERNET ET UN BLOG POUR LE FORUM DES JEUNES À GENÈVE

L’Alliance mondiale des Nations Unies pour les technologies de l’information et des communications (TIC) au service du développement a lancé aujourd’hui le site Internet (http://un-gaid.org/fr/gfyouth) du Forum sur la jeunesse et les TIC au service du développement, qui doit se tenir du 24 au 26 septembre à Genève, en Suisse.

Ce forum vise à impliquer des jeunes dans des discussions avec des décideurs, ainsi que des dirigeants et des représentants du secteur privé et de la société civile afin d’examiner les moyens de les autonomiser et d’encourager leur pleine participation dans la société grâce à l’utilisation des TIC.

Le site Internet présentera des informations et des mises à jour du Forum et comprend un blog proposant des discussions sur les principaux sujets traités par l’Alliance mondiale, à savoir l’éducation, l’entreprise, la gouvernance et la santé.

« Nous incluons un blog dans notre site Internet dédié au Forum afin d’entamer un dialogue parmi les participants et de recueillir leurs remarques », a déclaré le Directeur exécutif de l’Alliance mondiale, Sarbuland Khan. « Le blog permettra à des jeunes de discuter de l’utilisation des TIC dans ces domaines et de s’intéresser à des cas spécifiques, aux leçons apprises, aux acteurs et aux politiques adoptées », a-t-il ajouté, précisant qu’il sera animé par des experts de différents secteurs.

Quelque 600 participants, y compris des organisations de jeunes, sont attendus au Forum sur la jeunesse, dont le thème est « Jeunesse et TIC comme agents pour le changement ». Cet événement est organisé par l’Alliance mondiale et l’Union internationale des télécommunications (UIT), en partenariat avec le Département des affaires économiques et sociales, l’Organisation internationale du Travail (OIT), l’UNESCO, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour la population, ONU-Habitat et des organisations de la société civile.

Pour de plus amples informations, prière de consulter le site www.un-gaid.org, ou de contacter Enrica Murmura au secrétariat de l’Alliance mondiale, tél.: (212) 963 5913, email: murmura@un.org.

Renforcer la société de l'information via l'éducation aux médias Une rencontre internationale sur l’éducation aux médias aura lieu à Paris les 21 et 22 juin 2007.

A l’heure de la société de l’information, il est plus que jamais nécessaire de fournir à tous les citoyens, et en particulier aux jeunes, les compétences pour savoir décrypter l’information, prendre la distance nécessaire à l’analyse critique, l’utiliser et être soi-même producteur de contenus.

Les 21 et 22 juin prochains, une trentaine de représentants des différents acteurs impliqués dans l’éducation aux médias (experts, enseignants, journalistes, associations, responsables de politiques publiques), venant de toutes les régions du monde, tenteront de dresser un bilan des avancées enregistrées et des obstacles rencontrés dans la mise en œuvre des dispositifs et des pratiques d’éducation aux médias.

A l’occasion du 25ème anniversaire de l’adoption de la Déclaration de Grünwald de l’UNESCO, qui a posé les jalons de l’éducation aux médias au niveau international, les participants élaboreront, sur la base de ce bilan, des recommandations destinées à être présentées à la 34ème session de la Conférence générale de l’UNESCO, en octobre 2007, afin de mobiliser davantage l’ensemble des acteurs concernés et de généraliser l’éducation aux médias.

Cette rencontre internationale, qui aura lieu au Centre de Conférences Internationales, est organisée par la Commission Française pour l’UNESCO, en partenariat avec l’UNESCO, et bénéficie du soutien du Conseil de l’Europe, et du Ministère de l’Education Nationale.

Un nouvel outil en ligne pour suivre l'élaboration de normes sur la cybersécurité
Un guide précieux pour les architectes de la cybersécurité
Genève, le 7 juin 2007 - L'UIT a élaboré un outil en ligne qui permet de suivre, via un point d'accès unique, les travaux relatifs aux normes cruciales pour la sécurité des TIC. Pour la première fois, les vendeurs d'équipements de sécurité pour les TIC, les fournisseurs de services, les concepteurs, les chercheurs et le grand public auront accès à des normes de sécurité grâce à une interface utilisateur unique.

Ce guide, intitulé ICT Security Standards Roadmap (uniquement en anglais) rassemble des informations sur les normes existantes et les travaux en cours effectués par les grands organismes mondiaux de normalisation. Il est le fruit de la collaboration entre l'UIT, l'Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information (ENISA) et le Network Information Security Steering Group (NISSG).

L'amélioration de la sécurité dans le cyberespace est fondamentale dans une société qui fonctionne de plus en plus en réseau. La délinquance sur l'Internet à elle seule entraîne des pertes estimées à plusieurs milliards de dollars, qu'il s'agisse de fraudes en ligne ou du coût de la remise en état des réseaux victimes de cyberattaques. La délinquance informatique revêt de multiples formes: violations de la sécurité des réseaux, escroqueries financières, intrusions dans la vie privée, usurpations d'identité, attaques par des virus ou spam.

Ainsi que le dit Malcolm Johnson, Directeur du Bureau de la normalisation des télécommunications de l'UIT, "Nous sommes plus que jamais incités à restaurer l'ordre et la confiance dans la stabilité et la fiabilité des systèmes de communication, ce qui passe par la normalisation des spécifications en matière de sécurité des réseaux. Les organismes de normalisation, qui rassemblent tous les professionnels, sont en position idéale pour remédier aux points faibles de la sécurité des TIC. L'UIT, qui élabore et publie beaucoup de recommandations importantes en matière de sécurité, est aussi à l'origine de libres discussions sur les modalités de la fourniture de lignes directrices dans ce domaine aux auteurs de protocoles et sur l'identification des risques et des points faibles".

Ce guide, qui donne des renseignements aux utilisateurs potentiels de normes sur la sécurité et à d'autres partenaires, leur explique quelles sont les normes existantes ou en cours d'élaboration et indique les principales organisations qui oeuvrent dans ce domaine. Cet outil web énumère en outre les organismes de normalisation et les normes qu'ils publient sur la sécurité. Sorte d'"observatoire", il permet d'identifier les normes et les activités de normalisation, en même temps qu'il encourage la coordination entre les organismes de normalisation, réduit les doubles emplois et facilite la mise en évidence des lacunes.

Ce guide, qui sera mis à jour en permanence pour en élargir le champ d'application et permettre d'intégrer de nouveaux organismes de normalisation, se compose de cinq parties:

* Organismes de normalisation du secteur des TIC et activités de ces organismes

* Normes approuvées en matière de sécurité des TIC

* Normes de sécurité en cours d'élaboration

* Besoins futurs et nouvelles normes de sécurité en projet

* Meilleures pratiques

Ces normes sont disponibles en format base de données facile à consulter, des liens renvoyant aux différentes sources.

La parution du Guide fait suite à l'annonce, le mois dernier, par le Dr Hamadoun I. Touré, Secrétaire général de l'UIT, du Programme cybersécurité mondial, plan ambitieux sur deux ans mis en place par l'UIT pour endiguer la délinquance informatique.

TABLE RONDE SUR LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS (TIC) LE 22 MAI A GENÈVE

L’Office des Nations Unies à Genève accueille le 22 mai prochain une table ronde sur le rôle-clef des technologies de l’information et des communications (TIC) dans la réalisation des Objectifs de développement agréés au niveau international.

Intitulée « TIC pour le développement », la table ronde est organisée par l’Alliance mondiale des TIC et le Comité de la science et de la technologie au service du développement (CSTD) qui assure, entre autres, le suivi des recommandations du Sommet mondial de la société de l’information, dont la deuxième et dernière phase s’est tenue en 2005 à Tunis.

Des représentants de gouvernement, d’organisations internationales, du monde des affaires, des ONG et des milieux universitaires débattront ainsi, sous la présidence du Président de la CSTD, Stefan Moravek, et du Secrétaire général de la Chambre internationale du commerce, Guy Sebban, des acquis et des défis qui ont émergé depuis la rencontre de Tunis.

Les quatre sessions prévues porteront sur les utilisations novatrices des TIC qui contribuent à la réalisation des objectifs du développement; les moyens de stimuler et d’appuyer l’innovation dans les pays en développement; les innovations en matière de TIC qui font la différence « en créant de la valeur dans le bas de la pyramide »; et les partenariats qui font une utilisation novatrice des TIC pour fournir des services publics par l’Internet et favoriser la gouvernance digitale.

* Pour obtenir plus d’informations, veuillez visiter le site Web www.un-gaid.org/en/node/577 ou contactez Enrica Murmura, du Secrétariat de l’Alliance mondiale des TIC, au numéro de téléphone 1-212-963-5913, ou à l’adresse murmura@un.org; ou Rolando Gomez, Service d’information des Nations Unies à Genève, au 41-(0)-22-917-23-26 ou à l’adresse rgomez@unog.ch.

LES CENTRES D’INFORMATION DES NATIONS UNIES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE LANCENT SEIZE SITES INTERNET

Les seize centres d’information des Nations Unies en Afrique subsaharienne ont lancé aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale de la société de l’information, de nouveaux sites Internet afin de faire mieux connaître le travail des Nations Unies au niveau local.

Les centres d’information des Nations Unies en Afrique subsaharienne fournissent des services de communication à près de 34 pays et sont membres d’un réseau de bureaux d’information des Nations Unies présent dans environ 60 capitales à travers le monde. Ils jouent un rôle essentiel dans la promotion des questions prioritaires des Nations Unies au niveau national.

Les sites ont été conçus par les équipes chargées des technologies de l’information du Service des centres d’information du Département de l’information au Siège de l’ONU à New York et par le Centre régional d’information des Nations Unies à Bruxelles en Belgique. Le Centre d’information de Pretoria assurera, en partenariat avec les autres centres, la maintenance et la mise à jour des sites.

Outre les nouvelles fournies par le Siège par les équipes de pays et les centres d’information des Nations Unies eux-mêmes, seront également postés sur les sites Internet en Afrique des documents importants des Nations Unies traduits dans plus de 20 langues locales ainsi que des programmes et évènements clefs organisés par le système des Nations Unies.

Les nouveaux sites Internet s’inscrivent dans la volonté d’accroître le volume des informations relatives aux Nations Unies en ligne pour toucher un public aussi large que possible, en particulier dans les pays en développement.

Le Secrétaire général a appelé toutes les parties prenantes à mettre en œuvre des technologies, des applications et des services adaptés pour renforcer l’accès aux TIC et créer une société de l’information ouverte, inclusive et orientée vers le développement.

Pour consulter les nouveaux sites Internet, veuillez visiter les liens suivants:
Accra
http://accra.unic.org
Antananarivo
http://antananarivo.unic.org
Asmara
http://asmara.unic.org
Brazzaville
http://brazzaville.unic.org
Bujumbura
http://bujumbura.unic.org
Dakar
http://dakar.unic.org
Dar es-Salaam
http://daressalaam.unic.org
Harare
http://harare.unic.org
Lagos
http://lagos.unic.org
Lome
http://lome.unic.org
Lusaka
http://lusaka.unic.org
Maseru
http://maseru.unic.org
Ouagadougou
http://ouagadougou.unic.org
Pretoria
http://pretoria .unic.org
Windhoek
http://windhoek.unic.org
Yaounde
http://yaounde.unic.org

UN DÉBAT SUR LES TIC AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT MARQUERA LA JOURNÉE MONDIALE DE LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION, LE 17 MAI, A L’ONU

Des représentants de gouvernements, du secteur privé et de la société civile se réuniront au Siège des Nations Unies, le 17 mai, à New York, pour discuter des solutions technologiques et financières susceptibles de faciliter l’accès aux technologies de l'information et des communications (TIC) dans les économies émergeantes.

Environ 150 participants prendront part à cet évènement placé sous le thème: « Tale of Two Worlds: Keeping Pace with a Moving Target » -« Histoire de deux mondes: comment s’accrocher à une cible mouvante.

Des dirigeants de grandes compagnies de télécommunications servant près d’un milliard de personnes qui n’ont pas encore accès aux TIC; des représentants d’organisations à but non lucratif, et des Représentants permanents d’États Membres des Nations Unies, dont ceux de l’Islande, du Bénin, de la Suisse et de la Tunisie, se pencheront sur les moyens à mettre en place pour permettre à plusieurs centaines de millions de personnes de rattraper leur retard et de recueillir les dividendes du développement technologique.

Entre autres sujets, les participants examineront les innovations techniques et les moyens de leur financement dans le monde en développement. Parmi les sources de financement des TIC dans les zones rurales, les participants examineront entre autres l’utilisation éventuelle des transferts de fonds des travailleurs migrants, qui pourraient stimuler la création d’une économie digitale.

Cette rencontre sur les TIC est organisée, dans le cadre de la Journée mondiale de la société de l’information, par l’Alliance mondiale pour les TIC et le développement, et le Réseau de la diaspora de l’Association des Nations Unies.

UNESCO et le Sommet Mondial sur la Société de l'Information (SMSI)

Réunion de suivi du Sommet mondial sur la société de l'information-Genève 21,25 mai 2007

Tel que stipulé dans l'Agenda de Tunis pour la Société de l'information, adopté par le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) à Tunis, en novembre 2005, ainsi que dans les résultats des premières rencontres des multiparties prenantes tenues à Genève, Tunis et Beijing l'an dernier, L'UNESCO a été désignée "facilitateur" pour la mise en oeuvre de six Grandes orientations du Plan d'action de Genève, soit : C-3 "L'accès à l'information et au savoir", C-7 "Télé-enseignement" et "Cyberscience", C-8 "Diversité et indentités culturelles, diversité linguistique et contenus locaux", C-9 "Médias" et C-10 "Dimensions éthiques de la société de l'information".

MESSAGE DU SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU À L'OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ET DE LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION 17 MAI 2007

"Depuis l'avènement du télégraphe au milieu du XIXe siècle, l'Union internationale des télécommunications (UIT) fait partie des principaux acteurs de la scène internationale qui aident le monde à communiquer. Aujourd'hui, des télécommunications traditionnelles au dernier cri du cyberespace, l'UIT continue de fournir aux Etats, au secteur privé et à la société civile ses conseils spécialisés et son assistance pour leur permettre de bien comprendre les tenants et aboutissants des technologies de l'information et de la communication (TIC). Comme suite à la conclusion constructive des deux phases du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), la famille des Nations Unies est entièrement acquise au Plan d'action qui établit un lien très étroit entre les TIC et le développement.
Le thème de cette année est "Connecter les jeunes". Si les jeunes sont en effet parmi les utilisateurs les plus prolifiques et les meilleurs connaisseurs des TIC, la révolution numérique n'est pas une réalité pour nombre d'entre eux, en particulier pour les jeunes filles et femmes et ceux qui vivent dans les régions excentrées et mal desservies.
C'est pourquoi je demande instamment aux responsables des politiques et aux décideurs du secteur de réfléchir et d'œuvrer ensemble avec le concours d'enfants et de jeunes pour produire des technologies, des applications et des services adaptés afin de faciliter l'accès aux TIC. Les jeunes qui y ont accès souvent avancent à pas de géant dans leur quête du savoir et sont à même de brûler les étapes et de surmonter les obstacles à la communication avec une facilité déconcertante. Il n'est pas rare non plus que ces jeunes soient le moteur de l'innovation dans le développement et l'utilisation des technologies nouvelles. Mais à cause de la fracture numérique combien sont laissés pour-compte et ne peuvent profiter pleinement des avantages de la mondialisation? Partout, les jeunes doivent bénéficier de chances égales afin de se libérer de la pauvreté et de l'illettrisme, et de réaliser tout leur potentiel.
Aussi devons-nous promouvoir des politiques publiques clairvoyantes, des modèles fonctionnels novateurs et des solutions technologiques créatives qui permettront aux jeunes de donner leur pleine mesure et de participer à l'effort collectif en vue de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement. Utilisons aux mieux l'Alliance mondiale pour les TIC et le développement, le Forum de la gouvernance de l'Internet, le Fonds de solidarité numérique, le Plan d'action de Doha et autres mécanismes importants de l'UITpour concrétiser les résultats du SMSI. En cette Journée mondiale, je souhaiterais encourager toutes les parties prenantes à s'investir pour connecter les jeunes et pour édifier une société de l'information qui soit véritablement ouverte, inclusive et axée sur le développement."

Des experts à pied d'oeuvre pour promouvoir l'édification de la société de l'information

Organisation d'une série de manifestations à Genève, du 14 au 25 mai 2007, à l'occasion de la Journée mondiale de la société de l'information

La Journée mondiale de la société de l'information qui sera célébrée le 17 mai 2007 marque l'anniversaire de la création, en 1865, de l'Union internationale des télécommunications et est aussi l'occasion de se tourner vers l'avenir, dans la perspective d'un monde entièrement connecté visant à offrir à tous les habitants de la planète les avantages des technologies de l'information et de la communication (TIC).
A cette occasion, diverses mesures seront prises pour faire progresser les objectifs du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) et concrétiser l'engagement pris par des dirigeants du monde entier, qui se sont réunis à Genève en 2003 et à Tunis en 2005. Plusieurs événements groupés se tiendront à Genève, du 14 au 25 mai 2007, en lien avec la mise en oeuvre des objectifs du SMSI.
Le point d'orgue de la célébration sera la Journée mondiale proprement dite et la cérémonie de remise du Prix UIT de la Société mondiale de l'information, qui sera organisée le 16 mai au siège de l'UIT à Genève. Ce Prix vise à récompenser ceux qui ont apporté une contribution importante à l'édification de la société de l'information. Cette contribution peut se présenter sous différentes formes: réalisation d'ordre social, mobilisation de l'opinion publique ou innovation technique fondamentale. En 2006, le Prix avait été décerné à Son Excellence M. Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal, et au Professeur Muhammad Yunus, Directeur général de la Grameen Bank, qui a par la suite reçu le Prix Nobel de la paix.
Edifier la société de l'information
Une séance de coordination pour la grande orientation C5 du SMSI (Cybersécurité) aura lieu du 14 au 16 mai. Les documents finals du SMSI mettent l'accent sur le fait que l'établissement de la confiance et de la sécurité dans l'utilisation des TIC constitue un élément essentiel de la société mondiale de l'information. Il est nécessaire de mettre en place un dispositif de rétorsions sévères fondées sur les TIC, tant au niveau national qu'au niveau international, pour garantir la sécurité en ligne et améliorer la protection des informations personnelles, de la confidentialité et des données. Le Secrétaire général de l'UIT, Dr Hamadoun Touré, a souligné la nécessité de renforcer la coopération entre régulateurs, pouvoirs publics, sociétés spécialisées dans la cybersécurité, fournisseurs de services de communication et utilisateurs finals pour relever les défis que suppose l'instauration d'une société de l'information fiable et sécurisée.
Le 16 mai, l'UIT et le PNUD se réuniront pour faciliter les travaux liés à la mise en place d'une infrastructure de l'information et de la communication (grande orientation C2 du SMSI), au renforcement des capacités (grande orientation C4) et à la création d'un environnement propice (grande orientation C6). Cette réunion conjointe sera axée sur les principales options à retenir et sur les questions à prendre en considération aux fins de la mise en oeuvre de ces grandes orientations. Un certain nombre de projets de grande envergure sont en cours d'élaboration, notamment l'harmonisation des politiques relatives aux TIC en Afrique subsaharienne et dans les Caraïbes, la construction d'un réseau de câbles sous-marins à fibres optiques pour les communications large bande en Afrique de l'Ouest et la mise en place d'une infrastructure TIC parallèlement à la transition vers des technologies nouvelles et de nouveaux services dans le Pacifique. Pour plus de précisions, consulter ici.
La deuxième réunion des coordonnateurs pour les grandes orientations du SMSI, organisée par des institutions chefs de file des Nations Unies, à savoir l'UIT, le PNUD et l'UNESCO, aura lieu le 25 mai pour assurer le suivi de la première réunion de ce type tenue en février 2006. Il s'agit d'encourager la cohérence et de promouvoir l'échange d'informations entre les coordonnateurs chargés de la mise en oeuvre des différentes grandes orientations du SMSI. L'objectif de chaque équipe multi-parties prenantes est d'appliquer le Plan d'action du SMSI au niveau international, tout en échangeant des informations et en favorisant la réalisation des objectifs du Sommet.
Des consultations informelles entre l'UIT et les membres de la société civile auront lieu le 18 mai. Ces consultations, qui seront ouvertes à toutes les parties prenantes, porteront sur les préoccupations de la société civile. A cette occasion, des allocutions seront prononcées par le Secrétaire général de l'UIT et par le Président de la Conférence des ONG ayant des relations consultatives avec les Nations Unies (CONGO).

L’UNESCO invite les acteurs du développement à partager leurs ressources de formation sur Internet

L’UNESCO a lancé une plate-forme ouverte sur Internet pour mettre à disposition des programmes et ressources de formation et d’acquisition de compétences. Ils sont développés par une grande variété d’intervenants du monde entier dans un vaste éventail de domaines, parmi lesquels l’alphabétisation, l’informatique, le commerce, l’environnement, le développement communautaire etc.

L’objectif de cette plate-forme est de fournir aux formateurs et élèves des ressources et un espace où ils peuvent partager les contenus de formation. La plupart des programmes sont en licence ouverte, comme Creative Commons, ce qui les rend librement accessibles pour des buts non commerciaux, comme l’enseignement, l’apprentissage et la recherche.

La plate-forme a été conçue pour inclure des contenus en provenance de nombreux partenaires impliqués dans le développement, notamment les agences de l’ONU, les gouvernements et les ONG, particulièrement celles qui sont impliquées dans le mouvement Open Education Resource, et l’UNESCO invite tous les acteurs du secteur à partager leurs ressources de formation et d’acquisition de compétences sur cette plate-forme.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site suivant :

http://www.opentrainingplatform.org

LE FORUM DE L’ONU ÉTUDIE LES MOYENS DE METTRE LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION AU SERVICE DES PERSONNES HANDICAPÉES

De quelles manières les technologies de l’information et de la communication (TIC) peuvent-elles améliorer la vie des personnes handicapées? Tel sera le thème du premier Forum mondial de l’Initiative mondiale des Nations Unies pour des TIC inclusives auquel participeront notamment des représentants des personnes handicapées et des experts du monde entier pour évaluer l’accessibilité et le caractère inclusif des technologies pour les personnes handicapées. Des entreprises y feront une démonstration de leurs dernières inventions dans le domaine.

Quelque 200 participants représentant le secteur industriel, les gouvernements, les universités et la société civile sont attendus à cette occasion. Parmi les orateurs figurent l’Ambassadeur Luis Gallegos de l’Équateur, Président du Forum mondial et ancien Président du Comité spécial chargé de l’élaboration de la Convention sur les droits des personnes handicapées et Axel Leblois, Directeur exécutif de l’Initiative mondiale. Emilie McCabe, Directrice générale chez IBM s’exprimera sur la nécessité de mettre en place des TIC inclusives et Peter Brecke, Professeur à l’École technique d’affaires internationales de Géorgie (Tech’s School of International Affairs), sur l’Index d’intégration numérique pour les personnes handicapées qui classent les pays en fonction de leur efficacité à promouvoir l’accessibilité des TIC.

Pour plus d’informations, veuillez consulter les sites suivants :

http://g3ict.com

http://www.un-gaid.org

http://www.lejournaldusmsi.org.tn

L’ALLIANCE MONDIALE TIC ET DÉVELOPPEMENT RENCONTRE L’INDUSTRIE HIGH-TECH DE LA SILICON VALLEY À MOUNTAIN VIEW LE 28 FÉVRIER

Le Conseil stratégique de l’« Alliance mondiale TIC et développement », qui est une initiative des Nations Unies visant à faire profiter les pays en développement des technologies de l’information, rencontrera le 28 février, les représentants des industries de haute technologie de la Silicon Valley.

Lors de cet événement, qui aura lieu au Computer History Museum de Mountain View, en Californie, des membres éminents de l’industrie, du secteur universitaire et de celui du financement des affaires par des capitaux à risques tenteront d’identifier avec les représentants de l’Alliance mondiale les domaines dans lesquels les Nations Unies et la Silicon Valley peuvent travailler ensemble pour étendre les bénéfices des technologies de l’information et des communications (TIC) au monde en développement. Le Président de la société Intel, Craig Barrett, et Président de l’Alliance mondiale dirigera cette réunion.

L’événement rassemblera environ 250 personnes, dont notamment, parmi les membres de l’Alliance mondiale, Datuk Seri Dr Jamaludin Jarjis, Ministre des sciences, de la technologie et de l’innovation de la Malaisie; Ali Abbasov, Ministre des communications et de l’information de l’Azerbaïdjan; Hamadoun I. Touré, Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications; Cai Liu, Vice-Président de la Commission des sciences et des technologies de télécommunications de la Chine; Lyndall Shope-Mafole, Directeur général du Département des communications de l’Afrique du Sud; Farrukh Qayyum, Secrétaire aux technologies de l’information et des télécommunications du Pakistan; Walter Fust, Directeur général de l’Agence suisse pour le développement et la coopération, et Guy Sebban, Secrétaire général de la Chambre de commerce internationale.

Parmi les représentants des entreprises de la Silicon Valley figureront des responsables de sociétés de communications, de matériel informatique, de fabrication de logiciels, et de capitaux-risque, dont Eric A. Brewer, Directeur d’Intel Research Berkeley; John Davies, Vice-Président d’Intel World Ahead Program; Georg Haubs, Vice-Président principal de Nokia Siemens Networks; Andrew M. Isaacs, Directeur exécutif de la gestion du programme technologique à l’Université de Californie-Berkeley; Wayne Johnson, Vice-Président de Worldwide University Relations, Hewlett Packard; Andrew McLaughlin, Chef des politiques publiques globales du groupe Google; Claudia Fan Munce, Vice-Présidente d’IBM Venture Capital Group; Art Reilly, Directeur central de Cisco Systems; William Schoch, Vice-Président et Directeur de la Division des marchés émergents du groupe financier Visa International; et Fred Tipson, Directeur pour les organisations internationales et le développement de Microsoft.

« Les Nations Unies estiment que le secteur privé a beaucoup à donner, notamment des ressources abondantes, et des capacités et un esprit d’entreprise sans limite », a déclaré Sarbuland Khan, Coordonnateur exécutif de l’Alliance mondiale. « Il y a un besoin de trouver des solutions économiques innovantes et d’investir dans les bonnes technologies pour les 4,8 milliards de personnes qui n’ont pas accès aux TIC », a-t-il ajouté.

La rencontre de Mountain View sera précédée, le 27 février, au siège d’Intel à Santa Clara, d’une réunion du Comité directeur de l’Alliance mondiale consacrée notamment aux étapes à franchir pour que l’Alliance puisse parvenir à ses objectifs. L’Alliance mondiale est une initiative du Secrétaire général visant à promouvoir une utilisation efficace des TIC en faveur du développement. Elle a tenu sa réunion inaugurale au mois de juin dernier à Kuala Lumpur, en Malaisie.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de l’Alliance à l’adresse: www.un-gaid.org ou contactez Enrica Murmura du secrétariat de l’Alliance mondiale, au numéro de téléphone: (212) 963-5913, e-mail: murmura@un.org; ou Timothy Wall, du Département public de l’Information (DPI), au numéro de téléphone: (212) 963-5851, ou par e-mail à l’adresse: wallt@un.org; ou encore Laura Anderson, de la société Intel Corporation, au téléphone: (480) 552 9020, ou par e-mail à l’adresse: laura.m.anderson@intel.com.

ONU: CONFÉRENCE SUR L’IMPACT DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS DANS LA VIE QUOTIDIENNE

La façon dont les technologies de l’information et des communications (TIC) peuvent améliorer la vie des personnes de tous âges constituera le sujet d’une conférence internationale qui se tiendra vendredi 9 février, au Siège des Nations Unies, à New York. Intitulée « Age of Connectivity: Cities, Magnets of Hope », cette réunion illustrera concrètement la façon dont ces technologies stimulent le développement économique et offrent la possibilité d’emplois stables en cette « ère de longévité ». Y seront conviés des experts de la planification et du développement urbain, des spécialistes des TIC, de la finance, et des représentants des gouvernements, des milieux d’affaires et du secteur de la santé.

Le docteur Liston Bochette, Secrétaire général de la World Olympians Association (WOA), un ancien athlète cinq fois sélectionné pour les Jeux olympiques (JO), prononcera le discours d’ouverture de cette manifestation, en expliquant comment les TIC peuvent contribuer à résoudre les complexités des environnements urbains.

Pour sa part, le docteur Motto Kusakabe de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement parlera de l’Open City Portal, outil d’information en ligne sur les services fournis par les municipalités. Le docteur Peter Mathias, Directeur de Bridge Research and Development, institution basée au Royaume-Uni, fera un exposé sur l’auto-évaluation en tant qu’outil de développement humain, alors que le docteur Wojciech Zablocki, professeur d’architecture et président de l’Association polonaise des Olympiens, lui-même trois fois médaillé olympique, fera un exposé sur l’impact des JO sur la planification urbaine.

Dans l’après-midi, l’orateur principal Sheikh Mohamed Bin Issa Al Jaber expliquera comment la connectivité peut favoriser le développement des capacités humaines. Envoyé spécial de l’UNESCO pour l’éducation, les droits de l’homme, la tolérance et les cultures, M. Al Jaber est le fondateur et Président-Directeur général de MBI International, un conglomérat saoudien. Pour sa part, Ralph Schonenbach, Président-Directeur Général de la société de conseils Trestle Group, basée en Suisse, évoquera un projet pilote de son groupe visant à aider les femmes des pays en développement à créer leur société.

La conférence sera coprésidée par le professeur Dennis Anderson de l’Université Pace et par Ramu Damodaran du Département de l’information des Nations Unies. Elle se tient pendant la session annuelle de la Commission du développement social, s’inscrivant dans le cadre d’une série de conférences consacrées à « l’ère de la longévité ».

LA MAJORITÉ DES SITES INTERNET DANS LE MONDE NE RESPECTENT PAS LES CRITÈRES D’ACCESSIBILITÉ

Seuls trois sites Internet sur les 100 dans le monde ayant fait l’objet d’une étude respectent les normes d’accessibilité pour les personnes aveugles, malvoyantes ou pour celles qui ne peuvent pas utiliser une souris d’ordinateur. Telle est la conclusion d’une nouvelle enquête menée à la demande du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies.

Cette étude, qui est lancée alors que les Nations Unies commémorent la Journée internationale des personnes handicapées, repose sur l’analyse de certains sites les plus performants dans 20 pays disposant d’infrastructures Internet développées. L’étude conclut ainsi que la grande majorité des sites sont loin des normes internationales d’accessibilité mais qu’un quart d’entre eux pourraient facilement s’y conformer.

Toujours selon l’étude menée par la société Nomensa, seuls les sites de la Chancellerie allemande, du Gouvernement espagnol et du Premier Ministre britannique remplissent les critères de base. Les autres pays dans lesquels l’étude a été menée sont les suivants: Argentine, Brésil, Canada, Chili, Chine, France, Allemagne, Inde, Kenya, Japon, Mexique, Maroc, Fédération de Russie, Singapour, Afrique du Sud, Espagne, Émirats arabes unis, Royaume-Uni et États-Unis.

« Les Webmasters du monde entier, y compris aux Nations Unies, devraient être conscients qu’ils perdent une part importante de leur audience s’ils ne permettent pas une pleine accessibilité de leurs sites », estime Thomas Schindlmayr, spécialiste de l’élaboration des politiques au Département des affaires économiques et sociales de l’ONU.

L’étude repose sur des normes reconnues au plan international qui portent sur la capacité qu’ont les utilisateurs à naviguer facilement sur le site, à distinguer facilement les couleurs, à proposer une alternative au langage informatique Java et à permettre des raccourcis sur leurs claviers.

Pour davantage d’informations, veuillez consulter le site suivant: www.un.org/esa/socdev/enable ou contacter Edoardo Bellando au Département de l’information, e-mail bellando@un.org ou Daniel Shepard, e-mail: shepard@un.org.

L’Alliance mondiale pour les technologies de l’information et des communications (TIC) et le développement lancera le 5 décembre le rapport sur l’audit mondial de l’accès au Web. http://www.un-gaid.org/

L’AMÉLIORATION DE L’ACCÈS DES PERSONNES HANDICAPÉES À L’INTERNET ET AUX AUTRES TIC, AU CENTRE DE LA CÉLÉBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES PERSONNES HANDICAPES LE 4 DÉCEMBRE

La Journée internationale des personnes handicapées, qui se déroulera le 4 décembre, aura pour thème l’amélioration de l’accès des personnes handicapées à l’Internet et aux autres technologies de l’information et de la communication (TIC).

Nombre de handicapés ont des difficultés à accéder à l’Internet car certains sites Web ne proposent pas de mode d’accès aux aveugles, aux malvoyants ou aux personnes incapables d’utiliser une souris.

Les spécialistes de la question tenteront de répondre à plusieurs questions: que ressent l’utilisateur si les sites Web ne sont pas accessibles? Combien de sites Web sont accessibles?, Pourquoi les entreprises devraient-elles s’intéresser à cette question ?, Quelles normes d’accès au Web faut-il définir ? ou encore Comment assurer au mieux l’accès au Web?

Cette table ronde sera suivie également de la première réunion du Comité directeur de l’Initiative mondiale sur les technologies intégrées. La réunion se déroulera sur le thème de la normalisation des technologies pour les personnes handicapées et de la réduction de leurs coûts de production. L’Initiative mondiale est menée par l’Alliance mondiale sur les TIC et le développement et par « Digital Inclusion Forum », une antenne du Wireless Internet Institute de Boston.

Le 5 décembre, un nouveau rapport établi pour l’ONU par la société britannique Nomensa, « Audit mondial de l’accès au Web » sera présenté par ses deux auteurs dans la salle des conférences de presse. Le rapport Nomensa a passé en revue 100 grands sites Web dans 20 pays pour voir s’ils correspondent aux directives internationales sur l’accès à l’informatique. Ces sites, choisis du fait de l’intérêt qu’ils semblent présenter pour les personnes handicapées, comprennent de grands journaux, des banques et des grands magasins.

« L’accès aux TIC ouvre des perspectives à l’ensemble de la population, et peut-être plus encore aux handicapés », a déclaré le Secrétaire général. « Avec le développement de l’Internet, les préjugés et l’infrastructure qui entravent leur participation n’ont plus lieu d’être ».

Grâce à l’Internet, au courrier électronique et aux téléphones portables, les personnes handicapées ont pu coordonner leurs activités durant les négociations pour la Convention sur les droits des personnes handicapées que les négociateurs ont adoptée et que l’Assemblée générale devrait adopter à la mi-décembre. Compte tenu du recours généralisé aux nouvelles technologies pendant les négociations de la Convention, cette dernière est qualifiée par certains de première convention électronique.

L’ONU SE PENCHE SUR « NOTRE HUMANITÉ COMMUNE À L’ÈRE DE L’INFORMATION: PRINCIPES ET VALEURS DE DEVELOPPEMENT»

Des responsables gouvernementaux, des représentants du secteur privé, du monde des sciences et de la technologie, des médias et des milieux du spectacle et des sports se retrouveront aux Nations Unies mercredi 29 novembre afin de répandre le message selon lequel la communauté mondiale constitue une seule famille ayant des valeurs communes.

Parmi les intervenants au forum mondial intitulé « Notre humanité commune à l’ère de l’information: principes et valeurs de développement », il y aura l’ancien Président finlandais Martti Ahtisaari, Envoyé spécial du Secrétaire général, Louise Blouin, présidente de la fondation portant son nom, l’actrice Julia Ormond ou encore le président de la Fondation Google, Larry Brilliant.

Les valeurs qui se situent au cœur de la Déclaration du Millénaire de 2000 –liberté, solidarité, égalité, tolérance, respect de la nature et responsabilité partagée– seront évoquées par des auteurs tels que Benjamin Barber et Karen Armstrong. Elles seront également abordées par des représentants de la société civile comme Tensie Whelan, directrice exécutive de la Rainforest Alliance. Y participeront également, entre autres, le directeur du Projet du Millénaire de l’ONU, Jeffrey Sachs; l’historien Stephen Schlesinger et le fondateur et président du Inter Press Service, Roberto Savio.

Cette manifestation d’une journée a pour objet de souligner que bien que les six valeurs à la base de la Déclaration du Millénaire n’aient pas reçu l’attention qu’elles méritaient, leur application contribuerait dans une large mesure au règlement des problèmes géopolitiques et renforcerait la sécurité collective. Ces valeurs sont également à la base des efforts en matière de développement et doivent être propagées lors de la nouvelle ère de l’information.

Le Forum sera ouvert par la Présidente de l’Assemblée générale, Sheikha Haya Rashed Al Khalifa. Le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, Shashi Tharoor, présidera les débats. Six dialogues interactifs sont prévus touchant à la liberté, la solidarité, l’égalité, la tolérance, le respect de la nature et la responsabilité partagée dans la recherche de la définition d’une action collective. « Il nous faut raviver et renforcer au sein de la communauté internationale l’esprit de coopération fondé sur ces valeurs et principes », a affirmé l’un des participants, Sarbuland Khan, directeur exécutif de la Global Alliance for ICT and Development

Les débats seront diffusés en direct sur Internet avec la possibilité d’échanges interactifs (http://och-forum.blogspot.com), dans le but de susciter un débat en profondeur sur les valeurs essentielles évoquées lors de la manifestation, tout en mettant en évidence les possibilités offertes par les technologies de l’information et de la communication.

Forum de la jeunesse sur notre humanité commune à l’ère de l’information

Un forum de la jeunesse sur notre humanité commune à l’ère de l’information, parrainé par les Amis des Nations Unies, se tiendra à l’ONU mardi 28 novembre en ouverture de la conférence du lendemain. Il s’agira d’un séminaire de réflexion auquel participeront étudiants et jeunes cadres qui s’intéressent à la manière de faire progresser les projets des Nations Unies en matière de développement en utilisant les nouvelles techniques de communication. Six jeunes chefs de file présideront les débats et s’en feront l’écho lors des six tables rondes du lendemain.

LA CONFÉRENCE WEB4DEV A ACHEVÉ SES TRAVAUX

La troisième Conférence annuelle de Web4dev ou « la Toile pour le développement » s’est achevée, le 21 novembre au Siège des Nations Unies. La Conférence, qui a eu lieu en conjonction avec la dix-huitième conférence annuelle de Agency for Instructional Technology Global (AIT), a accueilli plus de 80 participants qui se sont attachés à identifier les moyens d’utiliser les nouvelles technologies de l’information en faveur du développement.

AIT Global a été sélectionné par l’Alliance mondiale pour aider à planifier et à gérer les éléments d’information et les technologies de l’information, lors des grandes conférences au sommet des Nations Unies. Les sujets de discussion abordés au cours de ces trois jours de réunion ont porté, entre autres, sur la diffusion d’une information basée sur les services; l’édification d’une architecture des technologies de la communication; les sites multilingues; la diffusion par l’Internet.

Dans ses remarques de clôture, Ahmad Fawzi, Directeur de la Division de l’information et des médias du Département de l’information aux Nations Unies (DPI), a indiqué que le Département devait remplir un mandat difficile, à savoir, communiquer de manière stratégique avec son audience mondiale et avec un maximum d’impact. Devant cette tâche dont l’ampleur défie toute les autres missions du Secrétariat, le Web était devenu un outil essentiel.

CONFÉRENCE INTERNET POUR LE DÉVELOPPEMENT: LES TIC DOIVENT SOUTENIR PLUS AVANT L’EFFORT DE MISE EN ŒUVRE DES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT

Les participants à la troisième Conférence Internet pour le développement ont, le 20 novembre, discuté de l’utilisation des technologies d’information et de communication en vue d’accélérer, notamment, la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l’horizon 2015. Cet évènement a lieu au Siège de l’ONU du 20 au 22 novembre.

Il a été noté que l’Alliance mondiale TIC et développement - lancée par les Nations Unies en avril dernier – devait servir de plateforme commune à toutes les parties prenantes, en premier lieu le secteur privé, désireuses de s’engager dans un dialogue constructif sur le rôle des technologies de communication dans les domaines d’activité liés au développement.

Un représentant de la Banque mondiale a indiqué que des millions de personnes à travers le monde utilisaient déjà les technologies informatiques pour augmenter leurs revenus et améliorer, ce faisant, leur niveau de vie. La Banque mondiale est l’un des principaux investisseurs en matière de technologies appliquées au secteur privé dans les pays en développement, auxquelles elle a consacré quelque 6 milliards de dollars.

Le Directeur de la Division de l'information et des médias du Département d’information des Nations Unies, M. Ahmad Fawzi, a qualifié la Conférence - organisée par le Département et l’Alliance - d’« opportunité sans précédent de fouiller le champ des idées relatives au Web et au cyberespace. » S’exprimant au nom du Secrétaire général adjoint à la communication et à l'information, M. Shashi Tharoor, il a déclaré que le monde des organisations non gouvernementales et à buts non lucratifs avait beaucoup à apprendre du secteur privé en matière d’utilisation d’outils informatiques pour renforcer les processus de développement.

Pour sa part, le Président du Conseil économique et social (ECOSOC), M. Ali Hachani, Ambassadeur de la Tunisie, a jugé que la tâche consistant à augmenter l’impact des nouvelles technologies dans le contexte de la mise en œuvre des OMD constituait un défi appelant une réponse à l’échelle mondiale.

Les sujets abordés au cours des réunions à venir de la Conférence porteront sur l’édifice technologique onusien, l’évaluation des sites web, leur mise à jour aux normes multilingues, leur accessibilité ainsi que la diffusion de programmes destinés à ce média.

L’ONU ACCUEILLE LA TROISIÈME CONFÉRENCE DE L’INTERNET POUR LE DÉVELOPPEMENT, DU 20 AU 22 NOVEMBRE

Les Nations Unies accueillent à partir de lundi 20 novembre et pour trois jours la troisième Conférence de l’Internet pour le développement au Siège de l’Organisation à New York. Cette réunion constitue une occasion unique pour les gestionnaires de sites Internet appartenant à plus de 80 organisations de développement internationales de se pencher sur le rôle de l’Internet dans le développement économique.

Les participants se pencheront sur les solutions pratiques face aux problèmes les plus courants et réfléchiront aux nouveaux usages de la technologie et de l’expertise susceptible de répondre aux besoins urgents en matière d’information de la communauté du développement. Les ateliers organisés à cette occasion auront pour objectif de mettre en commun des acquis, à établir une collaboration et des solutions innovantes résultant des pratiques les meilleures.

Alors que l’Internet offre un vaste potentiel pour améliorer le travail des organisations internationales, « la mise en œuvre de ce potentiel exige la collaboration et le dialogue pour lesquels la Communauté Web4Dev a été mise sur pied », a souligné Ahmed Fawzi, Directeur de la Division de l’information et des médias au Département de l’information des Nations Unies.

Web4Dev est un réseau regroupant près d’une centaine d’organisations privées, non gouvernementales et de l'ONU, se servant de l’Internet pour mener leurs activités au bénéfice du développement.

Pour de plus amples informations, prière de consulter le site Web à l’adresse suivante: www.un.org/events/web4dev.

CNUCED: Réunion d´experts sur le contribution à la mise en oeuvre et au suivi des décisions du Sommet mondial sur la société de l´information: les TIC au service de lacroissance et du développement - Genève , 4–5 décembre 2006

Les technologies de l´information et de la communication (TIC) stimulent la productivité et la croissance

Les résultats d´études confirment que les TIC contribuent à la croissance économique dans les pays en développement comme dans les pays développés, car elles stimulent la productivité en améliorant l´efficacité des personnes, des entreprises, des secteurs et de l´économie tout entière. Elles peuvent aussi avoir des effets secondaires bénéfiques sur l´économie, grâce à l´apprentissage par la pratique, à l´accélération du transfert de connaissances et l´augmentation de la transparence. La pleine exploitation des possibilités offertes par les TIC exige cependant une plus grande participation à l´économie de l´information, en particulier de la part des femmes. Si celles ci en sont exclues, on y perdra beaucoup.

L´impact des TIC sur les secteurs d´activité et sur l´efficacité des entreprises

L´adoption des TIC offre aux secteurs d´activité et aux entreprises des pays en développement des possibilités sans précédent de surmonter les obstacles dus à l´accès limité aux ressources et aux marchés. Cela vaut en particulier pour les PME, car elles permettent d´atténuer les rigidités liées à la faiblesse de la croissance et au fort degré d´incertitude. La diffusion des TIC offre également aux entreprises des pays en développement la possibilité d´accéder plus facilement au financement commercial et au financement électronique, grâce à une amélioration des structures d´information sur le crédit, notamment le crédit électronique.

Les TIC facilitent le commerce international des biens et services

Les TIC abaissent les coûts de transaction et facilitent les échanges. Cela peut contribuer à une meilleure répartition des ressources entre les secteurs et permettre d´offrir davantage de produits à la consommation. La baisse du coût des TIC a ouvert de nouveaux débouchés dans le commerce international et élargi la participation des pays en développement à l´économie de l´information. Parallèlement à l´augmentation du commerce, on voit se développer les transferts de production et les investissements des pays développés ? et, de plus en plus, de pays en développement ? dans le tiers monde. Les pays en développement qui ont la meilleure infrastructure dans le domaine des TIC sont les principaux pôles d´attraction pour les transferts de production et ont un commerce plus actif.

Évolution de l´emploi dans le secteur manufacturier et les services aux entreprises

Les TIC exercent une influence déterminante sur l´organisation spatiale et temporelle du travail, sur ses modalités et sur la population active. Dans les pays en développement comme dans les pays développés, la technologie a contribué à stabiliser l´emploi dans le secteur manufacturier et l´a stimulé dans celui des services aux entreprises. La production par travailleur dans ces deux secteurs est en augmentation, surtout dans le second. Toutefois, l´introduction des TIC favorise les travailleurs qualifiés et tend à laisser pour compte les travailleurs ruraux, les pauvres, les travailleurs non qualifiés et les femmes. Si l´on n´intervient pas, leur essor risque d´aggraver la fracture sociale et économique. Il faut tenir compte de la parité des sexes et d´autres considérations sociales.

INAUGURATION DU CENTRE MONDIAL DE LA TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION PARLEMENTAIRE LE 17 NOVEMBRE À ROME

Le vendredi 17 novembre 2006, à Rome, le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies et l’Union interparlementaire (UIP) inaugureront les locaux du Centre mondial pour la technologie de l’information et des communications parlementaires (Global Centre for Information and Communication Technology in Parliament, selon son appellation officielle en anglais).

Cette cérémonie, prévue pour durer deux heures, sera coprésidée par José Antonio Ocampo, Secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires économiques et sociales, et par Pier Ferdinando Casini, Président de l’UIP. Doivent aussi prendre la parole Ahmed Fathy Sorour, Président de l’Assemblée populaire d’Égypte; Fausto Bertinotti, Président de la Chambre des députés italienne et Gertrude Mongella, Présidente du Parlement panafricain. Patrizia Sentinelli, Vice-Ministre italienne des affaires étrangères, assurera la clôture de la cérémonie.

Le Centre mondial pour la technologie de l’information et des communications parlementaires a pour objectif de promouvoir l’utilisation et l’intégration des technologies de l’information et des communications dans les processus parlementaires afin d’augmenter l’efficacité des assemblées élues, leur ouverture et leur transparence, tout en facilitant la coopération interparlementaire. Ce projet a été lancé lors de la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l’information qui s’est tenu à Tunis en novembre 2005. www.ictparliament.org

Mesurer la société de l'information (Liens utiles) - Measuring the Information Society (collection of links)

ITU: The World Information Society Report 2006

ITU: Measuring the Information Society

UNCTAD: Measuring ICT website

UNESCO: Observatory of the Information Society, Measuring the Information Society

European Union: Measuring the Information Society

OECD: Measuring the Information Economy

World Economic Forum: The Global Information Technology Report

Bridges.org (NGO from South Africa): E-readiness assessment: Who is doing what and where?

Development Gateway: Links regarding "Measuring the Information Society

Observatories on the Information Society

UNESCO: Observatory of the Information Society

ECLAC/IDRC: Observatory for the Information Society in Latin America and the Caribbean (OSILAC)

UNDP: ICT for Development Observatory

LE FORUM SUR LA GOUVERNANCE DE L’INTERNET S’OUVRE À ATHÈNES

Le Forum sur la gouvernance de l’Internet s’est ouvert, le 31 octobre 2006, à Athènes (Grèce). Il est le fruit de la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l’information, qui s’était déroulé à Tunis en novembre 2005. Les États Membres avaient alors demandé au Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, de créer un organe pour discuter des politiques publiques relatives au fonctionnement de l’Internet.

Plus de 1 200 participants sont présents à Athènes, dont une dizaine de ministres, des délégations gouvernementales, des représentants du secteur privé et de la société civile. La coopération entre les participants du Forum doit favoriser le développement de principes applicables, dans le monde entier, à la coordination et à la gestion des ressources de l’Internet. Lors de la réunion d’ouverture, le Premier Ministre grec, Konstantinos Karamanlis, a déclaré que la gouvernance de l’Internet incluait « des questions de politiques publiques, la gestion des ressources de l’Internet, la sécurité, la sûreté et d’autres questions sociales et économiques ».

Parmi les questions qui seront étudiées figurent l’accès de tous au Web, le transfert de technologies, les coûts d’interconnexion, le multilinguisme et la participation des pays en développement. Fort de l’idée selon laquelle Internet peut favoriser la démocratisation, le Forum doit lancer le dialogue sur la promotion d’un libre flux mondial d’informations.

Le Forum est présidé par le Ministre grec des transports et des communications, Michalis Liapis, qui estime que cette réunion doit promouvoir une vision mondiale commune pour le développement et la croissance de l’Internet et permettre l’élaboration de règles démocratiques, dans le but d’assurer le développement et le progrès social de tous les peuples.

Également présent au Forum, Yoshio Utsumi, Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, a estimé que l’Internet devait bénéficier de davantage de diversité et que les besoins des utilisateurs devaient être pris en compte. Il a souligné que le problème de la gouvernance de l’Internet ne concernait pas seulement les pays en développement, mais aussi les nations industrialisées. Outre les questions de gouvernance, il va falloir, selon lui, discuter du rôle des gouvernements, dans la mesure où il existe d’importantes législations sur le Net à travers le monde. Cela implique que la future gouvernance du Web soit locale plus que mondiale, afin que chaque société puisse adopter l’approche qui lui convient le mieux. Pour sa part, la Commissaire européenne pour la société de l’information et les médias, Vivian Reading, a estimé que l’Internet devait rester aussi peu censuré que possible afin de garantir le droit des êtres humains à communiquer librement en ligne. The Internet Governance Forum (IGF) web site

De nouvelles directives de communication pour les politiques de développement dévoilées

Le message essentiel adressé aux décideurs politiques par les participants du premier Congrès Mondial sur la Communication pour le Développement (World Congress on Communication for Development), qui vient de s’achever le 27 octobre, est clair et simple : « rentrez chez vous et écoutez la population. »

« La communication est le développement », ont-ils déclaré, après avoir réclamé une augmentation massive des efforts de communication, partant du principe que les initiatives de développement dépourvues de mesures de communication sont particulièrement inefficaces. « Nous voulons réaliser les objectifs du Millénaire pour le Développement (Millenium Development Goals), nous voulons éradiquer la pauvreté, pas seulement économique ou financière, nous voulons que les droits sociaux des pays pauvres soient reconnus, et non pas oubliés. La communication est au cœur même de la dimension sociale des droits, raison pour laquelle communication et développement vont main dans la main », a déclaré Mme Patrizia Sentinelli, vice-ministre italien des Affaires étrangères, lors de son discours inaugurant la cérémonie d’ouverture du Congrès Mondial sur la Communication pour le Développement (WCCD).

Les preuves qui témoignent de l’impact positif de la communication sur les projets de développement ne manquent pas. Plus de 700 participants venant du monde entier avaient été sélectionnés et se sont réunis en congrès à Rome ces trois derniers jours. Ils ont présenté des études de cas et des comptes-rendus de recherches.

Des professionnels appartenant à plus de 200 organisations se sont investis dans des ateliers de création et dans des séminaires en vue de partager leurs expériences, d’échanger leurs idées et de débattre sur les stratégies de communication les plus efficaces.

« Ce congrès a apporté la preuve que la Communication pour le Développement est un outil de développement essentiel qui doit s’inscrire dans le programme global » a souligné Paul Mitchell, Manager de la Banque mondiale, Division Communication pour le Développement.

Des ONG, des institutions multilatérales de développement, des financeurs bilatéraux, des professionnels du développement ainsi que des universitaires ont tiré les conclusions les plus utiles du vaste éventail de débats, discussions et échanges qui se sont tenus durant le congrès et qui se sont transformés en une série de recommandations simples à l’usage des décideurs politiques, sur par exemple comment améliorer la façon dont la communication est utilisée par les gouvernements et les collectivités afin de parvenir à des résultats plus tangibles. Un ensemble de recommandations concrètes a été validé à cette occasion qui servira d’outil de promotion à destination des hommes politiques.

« Donner la parole aux gens, les aider à faire entendre cette parole : c’est à cette seule condition que développement peut devenir durable » affirme Jacques Diouf, Directeur-Général de la FAO. « Cela nous aide aussi à être de bons auditeurs car nous avons beaucoup à apprendre des autres. »

Moins de propagande, davantage d’efforts sur le terrain. Moins de monologues, davantage de dialogues bilatéraux et participatifs. En fin de compte, cela revient à accroître la transparence, à améliorer la gouvernance, à fournir un meilleur accès aux soins et à l’éducation, à garantir un traitement plus équitable des minorités et l’égalité des sexes, pour ne citer que quelques-unes des améliorations.

Selon Garth Japhet, Président du Partenariat de l’Initiative Communication, « L’heure est venue pour les leaders de donner davantage d’importance à la communication ».

Le congrès s’est achevé sur la demande adressée aux hommes politiques d’être à l’écoute de leurs populations. Cette demande s’adresse de la même façon à toutes les personnes impliquées dans le développement.

C’est cela le développement et c’est cela qui profite aux pauvres. Il serait enfin temps d’écouter.

Pour plus d’information, merci de visiter le site Internet du Congrès :www.devcomm.org.

Forum «Technologies de l’information et de la communication pour tous : Tunisie +1»- Consolider les fondements de l’économie du savoir
Le forum sur "Les technologies de l'information et de la communication pour tous : Tunisie+1", dont les travaux ont démarré le 26 octobre à Yasmine-Hammamet (Tunisie), est la plus grande vitrine de l'industrie des TIC organisée dans la région depuis le Sommet mondial sur la société de l'information, réuni à Tunis en novembre 2005.

Avec un secteur des TIC en plein essor et de par sa position stratégique, la Tunisie constitue un lieu propice pour un forum consacré aux principales questions politiques et technologiques autour desquelles s’articule la croissance en Afrique et qui intervient au moment opportun pour observer les tendances qui se dessinent dans l’ensemble de la région, un an après le SMSI. L’objectif étant de créer toute une vague de nouvelles perspectives commerciales et de nouvelles possibilités d’investissements dans la région afin de préparer le continent à entrer de plain-pied dans la société du savoir, ce forum constitue également une occasion pour assurer le suivi des recommandations et des décisions de ce sommet telles qu’elles ont été consignées dans " L’Engagement de Tunis " et "L’Agenda de Tunis".(Sources Agence de presse TAP)

Mise en œuvre des Grandes orientations du SMSI
Invitation à participer à un sondage sur une plateforme de collaboration en ligne


Suite aux rencontres de consultations concernant les Grandes orientations du SMSI tenues récemment à Genève (12 mai 2006), à Paris (du 16 au 19 octobre 2006) et à Beijing (22 octobre 2006), l’UNESCO débutera son mandat de facilitateur pour six de ces onze Grandes orientations.

Une des modalités principales du rôle de facilitateur sera l’implantation d’une plateforme en ligne servant au processus de mise en œuvre. Cette plateforme aura un rôle essentiel dans l’établissement de réseaux mettant en contact les parties prenantes afin de les aider à coordonner la mise en œuvre de leurs Grandes orientations.

Dans le but de concevoir un outil collaboratif répondant aux besoins de fonctionnalité et d’efficacité de ses utilisateurs, l’UNESCO a lancé un sondage, disponible en ligne, qui permettra de mieux définir ces besoins, nous vous serions grés de prendre quelques minutes afin de répondre au questionnaire disponible à cette adresse :

http://www.unesco.org/webworld/survey/advanced/fillsurvey.php?sid=12

Vos réponses nous aideront à établir la plateforme la plus adéquate afin de contribuer à votre travail de mise en œuvre.

L’équipe de facilitation de l’UNESCO pour les Grandes orientations

10ème table ronde des Nations-Unies sur la Communication pour le développement (12 – 14 février 2007)

Agences des Nations Unies et Communication pour le développement

The UN Inter-Agency Round Table on Communication for Development plays a significant role in bringing together UN agencies and international partners to discuss and debate the very broad, challenging, and crucial role and practice of communication for development.

LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS (TIC) CONFIRMÉES DANS LEUR ROLE D’OUTIL INDISPENSABLE POUR LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT

Dans les pays les moins avancés (PMA), cinq personnes sur 100 ont un téléphone cellulaire alors que dans les pays développés le ratio est de 80 sur 100. Ce constat a été établi par le Haut Représentant pour les PMA, dans le cadre du débat que la Commission économique et financière (Deuxième Commission) a organisé le 12 octobre 2006 sur « les technologies de l’information et des communications (TIC) au service du développement ». Dans « l’économie du savoir » qui caractérise le monde actuel, moins de 1% de la population des PMA a accès à l’Internet contre 30% dans les pays développés. La profondeur de ce fossé numérique a été dénoncée par l’ensemble des 15 intervenants qui ont prévenu que sans un accès aux TIC, il sera impossible aux pays les plus pauvres de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

C’est précisément pour réduire la fracture numérique que la communauté internationale a organisé le Sommet mondial sur la société de l’information dont la seconde phase s’est déroulée à Tunis en novembre 2005, après celle de Genève, en décembre 2003. Les délégations ont donc réitéré les appels à une aide financière et technique de la communauté internationale, en soulignant le rôle moteur que peut avoir pour le développement, « l’e-commerce, l’e-santé ou l’e-éducation ». Sans les TIC, on ne peut créer de systèmes efficaces de prévention et de lutte contre les urgences humanitaires et les catastrophes naturelles, a renchéri la représentante de la Fédération des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, en citant les succès du Cameroun et de la Namibie.

Comme à Genève et à Tunis, certaines délégations ont reposé la question des normes devant régir l’évolution et l’utilisation d’Internet. Le représentant du Venezuela s’est insurgé en dénonçant l’imposition d’un système de propriété intellectuelle et de brevets dans un secteur qui aurait dû être traité comme un bien public. La connaissance n’est pas un bien monnayable, a-t-il tranché, en pointant un doigt accusateur sur « le marché financier des idées ».

Avant de débattre des TIC au service du développement, la Deuxième Commission a été saisie de trois textes de négociation relatifs au système financier international et au renforcement de la coordination de l’aide humanitaire et des secours en cas de catastrophes fournis par les Nations Unies.

Suite

 

Deuxième phase du SMSI (16-18 novembre 2005, Tunis)
Engagement de Tunis
WSIS-05/TUNIS/DOC/7
Deuxième phase du SMSI (16-18 novembre 2005, Tunis)
Agenda de Tunis pour la société de l'information
WSIS-05/TUNIS/DOC/6 (rev. 1)
Observatoire de l a société de l'information

Liberté d'expression

Répertoire UNESCO des actions pour le SMSI

Programme Information pour tous (IFAP)

Programme international du développement de la communication (PIDC)

Portail des logiciels libres

Centres Multimédia Communautaires

Portail des bibliothèques

Portail des archives

Portail des bibliothèques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© 2008 CENTRE D'INFORMATION DES NATIONS UNIES A TUNIS
unic.tunis@planet.tn